La Chapelle d'Aligné, 6 juillet 1726. Mariage de Jean Vilain, fils d'Etienne et Françoise Martin avec Louise Martin, fille de Jean et Françoise Quantin.
La Chapelle d'Aligné, 27 avril 1731. Sépulture d'Étienne Vilain (65 ans).
Parcé-sur-Sarthe, 14 septembre 1662. Mariage non-filiatif entre Jean Courtois (Courtoye) et Madeleine Leduc.
31 août 2008
Photos de la Sarthe
Quelques photos rapportées d'un petit séjour dans la Sarthe les 26, 27 et 28 août 2008.
Le vieux Mans |
30 août 2008
Le Preud'homme, branche des comtes de Fontenoy, établie en Lorraine
Branche des le Preud’homme, comtes de Fontenoy, établie en Lorraine.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 213
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
Articles liés :
- Jean LE PREUD’HOMME, Ier du nom, écuyer, seigneur de la Tour de Monthairon, quitta le Cambrésis pour venir s’établir dans le Barrois, où il reçut du duc Antoine de Lorraine, le 5 octobre 1580, une charge de conseiller en la cour des comptes de Bar. Il est dit dans les lettres-patentes que cette charge ne s’accorde qu’à des personnes de condition noble et ii nous a été justifié d’un certificat authentique et patent de messire André-François Jacrens, chevalier, conseiller de la reine de Hongrie et de Bohème, premier roi d’armes des Pays-Bas, par lequel il est avéré et constant que Jean le Preud’homme, ayant quitté le Cambrésis pour venir s’établir dans le Barrois, a pris et adopté pour armes particulières de sa branche, un champ de gueules à trois chevrons d’or, au chef d’azur, à un lévrier passant d’argent : supports, deux lévriers de même. Il avait épousé Barbe de Neuville, avec laquelle il fonda, en 1551, la chapelle de Notre-Dame de Lorette dans l’église de Notre-Dame de Bar. De ce mariage vient, entre autres enfants :
- Blaise LE PREUD’HOMME, Ier du nom, écuyer, seigneur de la Tour et de Monthairon, conseiller d’état du duc Antoine de Lorraine, épousa le 7 mai 1538 Nicole-Constant de Moranville, de laquelle il laissa entre autres enfants :
- Christophe LE PREUD’HOMME, Ier du nom, chevalier, seigneur de Monthairon, conseiller d’état de Lorraine, lequel épousa Marie Haretel-d’Effrain-d’Origny, de laquelle il eut entre autres enfants :
- Blaise LE PREUD’HOMME, IIe du nom, chevalier, seigneur de Vitrimont, Nicey, Mazirot et autres lieux, conseiller d’état de Lorraine, qui épousa, le 21 septembre 1599, Esther de Combles-de-Beauregard, et mourut le 3 octobre 1637. Il laissa :
- Christophe, dont l’article viendra ;
- François, conseiller d’état de Lorraine, mort sans postérité de Catherine Roder-de-Casenove-Flavancourt ;
- Marie, qui épousa Nicolas Rigault, doyen du parlement de Metz ;
- Barbe, mariée le 31 mars 1633 à Simon d’Igny, comte de Fontenoy, colonel de cavalerie en Espagne.
- Christophe LE PREUD’HOMME, IIe du nom, chevalier, seigneur de Vitrimont et Bouxurulles, conseiller d’état de Lorraine, épousa, le 27 janvier 1631, Élisabeth de Cabouat. De ce mariage vint :
- Blaise-Ignace LE PREUD’HOMME, Ier du nom, chevalier, seigneur de la Tour de Monthairon, Nicey, Vitrimont, colonel commandant le régiment de cavalerie du prince Ferdinand de Lorraine ; il épousa Catherine de Châtenoy, dame d’Armanviile, héritière du nom de Chastenois. De ce mariage vinrent :
- Christophe-François-Louis, dont l’article viendra ;
- Charles le Preud’homme, chevalier de Vitrimont, chambellan du duc Léopold en 1700, et tué au siège de Landau ;
- N***, mort en bas âge ;
- Pierre-Georges LE PREUD’HOMME, chevalier, comte de Vitrimont, ancien capitaine de cuirassiers au service de l’empereur Léopold, en 1697, se distingua en plusieurs sièges et batailles, tant en Hongrie qu’en Italie. Il se trouva à la fameuse victoire de Zenta, remportée par le prince Eugène de Savoie, et à la conquête de Saraio, capitale de la Bosnie. Il fut fait chambellan du duc Léopold en 1700, et de l’empereur François en 1729. Il avait épousé en 1709, Constance-Françoise des Armoises, dame chanoinesse de Remiremont, fille d’Albert, chevalier, comte des Armoises, marquis d’Aunoy, lieutenant-général de la compagnie des gardes-nobles de S. M. I., et de dame Cleron-d’Haussonville De ce mariage vinrent :
- Léopold-Christophe, comte de Vitrimont, chambellan de l’empereur et capitaine commandant de ses gardes-nobles, premier chambellan du prince Charles de Lorraine gouverneur des Pays-Bas ;
- Catherine, dite mademoiselle de Vitrimont ;
- Barbe-Bernarde, mariée en 1732 à Claude-Marie, comte de Bressey, ancien capitaine des gardes-du-corps de Stanislas, roi de Pologne, mestre-de-camp et chevalier de Saint-Louis ;
- Thérèse, fille d’honneur de l’impératrice-reine, puis mariée à Vienne, le 22 février 1751, à Jean d’Escalar Desbuch, marquis de Bézora, chevalier de la Toison d’Or, grand d’Espagne de la première classe, conseiller- d’état et chambellan de l’empereur d’Allemagne ;
- Marie-Anne, dite mademoiselle de Chastenois.
- Élisabeth, qui fut mariée au baron d’Hennequin, seigneur de Gellenoncourt d’Adomenil, comte de Curel et grand louvetier de Lorraine. Elle n’eut qu’un fils, qui mourut sans postérité.
- Christophe-François-Louis LE PREUD’HOMME, comte de Fontenoy, chevalier, lieutenant des gardes-du-corps, chambellan du duc Léopold et ensuite son premier maître d’hôtel, épousa en 1699 dame Louise de Villelume, dame chanoinesse du chapitre de Remiremont, et ensuite doyenne des filles-d’honneur de S. A. R. madame la duchesse de Lorraine. De ce mariage sont issus :
- Léopold, dont l’article viendra ;
- Blaise-Léopold, chevalier de Malte en 1715, bailli et commandeur de Bellecroix ;
- Charles-Louis aussi chevalier de Malte en 1715, commandeur de Valeure ;
- Nicolas-François, marquis de Noviant, dit le comte de Chastenoy, fut capitaine de cavalerie au service de France. Il épousa en 1750 Charlotte, fille de Claude-Georges de Barbara de Mazirot, président à mortier au parlement de Metz, et de Marie-Anne de Pontz, baronne de Neuvron, dont il eut deux fils et une fille. L’aîné de ses fils fut officier dans le régiment de Royal-Lorraine, cavalerie, et sa fille a épousé, en 1777, Jean-Jacques de Verdun, l’un des fermies-généraux de S. M.
- Antoinette, fille d’honneur de S. A. R. madame la duchesse de Lorraine, épousa en 1721 François de Saint-Belin, marquis de Vaudremont, mestre-de-camp de cavalerie et brigadier des armes du roi ;
- Et Élisabeth, chanoinesse de l’abbaye royale de Poulangy.
- Léopold LE PREUD’HOMME, chevalier, comte de Fontenoy, capitaines de cavalerie au service de France, ensuite enseigne de gardes du corps du duc de Lorraine en 1730, épousa, au mois de septembre 1734, Louise-Françoise de la Rochefoucauld, fille de Mathieu ; marquis de Bayers, et de Marie-Anne de Turmenies de Nointel. Elle était sœur utérine du duc de Laval-Montmorency, lieutenant-général des armées du roi Très-Chrétien et de l’évêque de Metz. Sa sœur avait épousé le duc de Losvaren-Loos. Du mariage de Léopold le Preud’homme sont issus entre autres enfants :
- Guy-André-Louis, dont l’article viendra ;
- N***, officier de marine ;
- N***, dame chanoinesse à Neuville.
- Guy-André-Louis LE PREUD’HOMME, comte de Fontenoy, second exempt des gardes-du-corps du roi de Pologne, duc de Lorraine, colonel de cavalerie au service de France, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, mourut en 1792. Il avait épousé dame Marie-Josèphe-Cornélie-Philippine-Victoire de Villenfagne, née baronne de Volguelsangle, d’une des premières familles du pas de Liège. De ce mariage il eut :
- Guy-Mathieu, qui fut, pendant neuf ans, page de chambre de Monsieur, comte de Provence, aujourd’hui S. M. Louis XVIII. Il mourut un an après sa sortie des pages, en 1788, était lieutenant dans les dragons du régiment de Monsieur ;
- Érasme, dont l’article viendra ;
- Aimée, chanoinesse dans le chapitre noble de Neuville en Bresse ;
- Flore, aussi chanoinesse dans le même chapitre.
- Érasme LE PREUD’HOMME, comte de Fontenoy, ayant eu la faveur d’être appelé en qualité de page en remplacement de son frère, que Monsieur estimait beaucoup, fut le dernier des pages de la chambre de ce prince au moment de la révolution. Il émigra en 1792, fit les campagnes dans l’armée de Mgr. le prince de Condé ; et servit ensuite dans les corps à cocarde blanche, en Angleterre. De retour en France, il se maria en 1801 à demoiselle Marie-Eugénie de Franqueville, famille originaire de Flandres, fille de M. de Franqueville, ancien capitaine dans les grenadiers de France, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. A l’arrivée à Nancy, en 1814, de Monsieur, comté d’Artois, lieutenant-général du royaume, le comte de Fontenoy fut un des premiers gentilshommes qui prirent l’uniforme du prince, et qui se dévouèrent au service de l’auguste maison de Bourbon. Il est membre du collage électoral du département de la Meurthe, et maire de Saint-Jean de Bathelemont. Il a de son mariage :
- Joseph-Érasme, né en 1805 ;
- Amélie ; née en 1804.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 213
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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Le Preud'homme, branche des marquis de Werquigneul
Branche des marquis de Werquigneul.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 212
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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- Charles-Philippe de Preud’homme-d’Haillies, chevalier, cinquième fils de Jean V et de Catherine de Croix, épousa en 1668, Isabelle de Croix ; dame de Hauchy, fille de Thomas seigneur de Malanoy, et de Marie de Warlusel, dame de Hauchy. De ce mariage sont nés :
- Thomas-Albert, marquis de Preud’homme-d’Haillies, baron de Hauchy, seigneur de Cuinchy, mestre-de-camp de cavalerie au service de France, marié, 1.° avec Anne de Saint-Sauf-Lieu, 2.° à Marie-Guislaine de Villers-au-Tertre. Il mourut à Cuinchy, sans postérité ;
- Antoine-Séverin-Joseph, mort sans alliance ;
- Marc-Antoine-Joseph, mort religieux de l’abbaye de Saint-Bertin ;
- Et Antoine-Joseph, qui suit.
- Antoine-Joseph, chevalier, marquis de Preud’homme-d’Haillies et de Werquigneul, comte d’Haluin (fief qu’il vendit et qui était dans sa main dès le treizième siècle), seigneur de Manchicourt et de Courcelles, capitaine dans un régiment de dragons, naquit posthume et mourut en décembre 1739. Il avait épousé, 1.° Marie-Françoise-Antoinette de Balbany, fille de Godefroi-François et de Marie-Catherine Isabelle de Preud’homme-d’Haillies, ci-devant nommés sans hoirs ; et 2.° en 1720, à Catherine-Constance-Eugénie de Dion, fille de Jean, baron de Dion, seigneur de Waudosme, etc., et de Marie-Jérômette de Hamel de Grand-Rullecourt. De ce mariage sont issus :
- Albert-Constant-Joseph, qui suit ;
- Marie-Charlotte-Josèphe-Ghislaine, mariée à Pierre-Auguste-Marie de Wasiers ;
- Et Marie-Maximilienne-Henriette, mariée, le 1er septembre 1760, à Constant-Marie-Hyacinthe-Joseph de Coupigny-de-la-Bargue.
- Albert-Constant-Joseph, marquis de Preud’homme-d’Haillies et de Werquigneul, chevalier, seigneur de Manchicourt, Courcelles, Vancourt, etc., ci-devant officier dans les cuirassiers de France, a épousé, à Gand, le 26 décembre 1745, Marie-Augustine-Colette de Preud’homme-d’Haillies, sa parente, ci-devant nommée, dame de Carnoye, morte en couches le 7 juin 1752, laissant de son mariage :
- Charles Constant-Joseph, né le 3 octobre 1746, mort à Lille le 3 janvier 1754 ;
- Louis-Henri-Joseph ;
- Charles-Jérôme-Joseph ;
- Et Marie-Tranquille-Josèphe, reçue chanoinesse à Denain, le 23 mai 1757 où elle a prouvé la descendance de ses père et mère, depuis inclusivement Jean de Preud’homme-d’Haillies IIIe du nom, mort le 14 avril 1533, époux d’Anne de Thouars, suivant la copie authentique qui a été donnée de la carte d’acceptation des dames de Denain.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 212
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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29 août 2008
La famille le Preud'homme
PREUD’HOMME (LE OU DE) : famille noble d’extraction et d’ancienne chevalerie, originaire du Cambrésis, où elle est connue par des monuments historiques dès l’an 1200. Carpentier, dans son Histoire de Cambray, mentionne Pinsard le Preud’homme, chevalier, mort en 1351, et Jacques le Preud’homme, lieutenant gouverneur d’Oisy en 1354, lequel avait épousé Antoinette de Heuchin, dame d’Ostricourt. Cette famille est divisée en plusieurs branches, celle d’Haillies et celle de Fontenoy.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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- Pierre DE PREUD’HOMME I, chevalier, vivait en 1261. Il épousa Marie de Bois-de-Fiennes, fille de Henri et de Marie de Saint-Venant, de laquelle il eut :
- Jean DE PREUD’HOMME, chevalier, seigneur de Langlé, Haluin (Halluin), etc., mourut l’an 1289. Il avait épousé Alix Orete, fille d’Alard, dont sortit entr’autres enfants :
- Alard DE PREUD’HOMME, Ier du nom, écuyer, seigneur d’Aunapes (Annapes), du Crux, d’Haluin, etc., qui de sa femme Méhault le Prévost-de-Basserode, morte en 1305, laissa :
- Alard DE PREUD’HOMME, IIe du nom, chevalier, seigneur d’Aunapes, du Crux, d’Haluin, etc., mourut l’an 1360. Il avait épousé Agnès de Clermez, fille de Guillaume, et en eut :
- Pierre DE PREUD’HOMME, IIe du nom, chevalier, seigneur d’Aunapes, etc., après la mort de son frère aîné. Il épousa en 1359 Catherine de Hangouart, fille de Waulthier et de Marie de Villers, de laquelle il eut :
- Alard DE PREUD’HOMME, IIIe du nom, écuyer, seigneur d’Aunapes et d’Haluin, mort en 1416. Il avait épousé, vers l’an 1400, Saincte de Relly, dame de Desprets, fille de Colard, seigneur de Relly, et de Catherine de Wavrin ; leurs enfants furent :
- Henri qui suit ;
- Alard, IVe du nom, écuyer, panetier du duc Philippe de Bourgogne, en l’an 1452, mort sans postérité. Il eut pour femme Marie Poulain, de Hennin-Liétard, dame de Haillies.
- Henri DE PREUD’HOMME, écuyer, seigneur d’Aunapes, Haluin, etc., mourut en l’an 1473, laissant de sa femme Jeanne Chucquet, fille d’Adrien, chevalier, seigneur d’Herseau :
- Jean DE PREUD’HOMME, IIe du nom, écuyer, seigneur d’Aunapes, Haluin, etc., échanson du duc Philippe de Bourgogne en 1458. Il épousa Philipote Poulain, de Hennin-Liétard, dame de Haillies et sœur de Marie Poulain, de Hennin-Liétard, femme d’Alard Preud’homme IV, tous deux susnommés. De ce mariage naquit, entr’autres enfants :
- Jean de PREUD’HOMME III, chevalier, seigneur de Haillies, Aunapes, Haluin, Lapecourt, grand-écuyer de la reine de Castille, chancelier et chambellan de Charles, roi d’Espagne. Il mourut le 14 avril 1533, et s’était allié, par contrat de l’an 1505, avec Anne Thouars, fille de Guillaume, seigneur de Mortagne, échanson de Louis XI, roi de France, et de Jacqueline de Carneux. Elle mourut le 14 août 1543, étant de mère de :
- Charles, qui suit ;
- Philippe, chevalier, seigneur de Boseghein, gentilhomme de bouche de Charles-Quint, en 1548, mort en février 1582, ayant eu de Jeanne de Montmorency, son épouse, fille de Charles, trois enfants morts sans postérité ;
- Isabeau, mariée 1. en 1527, à François d’Ongnies, chevalier, seigneur du Quesnon sur la Deule (Quesnoy-sur-Deûle); 2. à François de la Kétulle, chevalier, seigneur de Ribove ; et 3.° à Jean de Roisin, chevalier, seigneur de Rongies ;
- Jeanne, maniée 1.° en 1530, à François de Bercus, chevalier, seigneur dudit lieu ; et 2.° à Arnould de Harchies, chevalier, seigneur de la Motte. Elle eut du premier lit deux filles, savoir : a. Catherine, héritière de Bercus, femme de Philippe de Teuremonde, chevalier, seigneur de Baschy, Mérigny, etc., d’où sont issues deux chanoinesses de Denain ; b. Et Madeleine de Bercus, seconde femme de François de Beaufremez, dont une fille aussi chanoinesse de Denain.
- Charles DE PREUD’HOMME d’Haillies, chevalier, seigneur d’Haillies, Aunapes, Beaumont et Flers, mort en 1562, avait épousé Barbe le Blanc, fille de Guillaume, chevalier, seigneur de Houchin et Meurchin : il en eut :
- Jean DE PREUD’HOMME IV, chevalier, seigneur de Haillies et d’Haluin, baron de Poucques et de Neuville, par acquisition de la Carnoye, Langlé, marié l’an 1559, avec Antoinette de Grenot de Cumaing, vicomtesse de Nieuport, dame de Cocquignies, de laquelle il eut :
- Jean, qui suit ;
- Henri, créé chevalier en 1604, et reconnu dans ses patentes pour être issu de prédécesseurs chevaliers du temps de Saint-Louis ;
- Catherine, mariée en 1568, à Ferdinand de Lichtervelde, chevalier, vicomte de Caeskercke et de Vellenaer. Elle mourut le 2 juin 1622.
- Jean DE PREUD’HOMME, chevalier, seigneur de Haillies, de Neuville, la Carnoye, Haluin, Langlé, Cocquignies, etc., vicomte de Nieuport, baron de Poucques, était du conseil de guerre de Philippe, roi d’Espagne. Il fut créé chevalier en 1600, et mourut en 1642. Il avait épousé, au mois de septembre 1606, Catherine de Croix, morte en 1656, fille de François, comte de Croix. De ce mariage sont issus :
- Alexandre, mort jeune ;
- Jean-François, lieutenant-colonel d’un régiment haut-allemand, tué à la bataille de Rocroy, le 19 mai 1643 ;
- Marc-Antoine, qui fut héritier de son frère, et a continué la branche aînée, rapportée ci-après ;
- Pierre, chevalier de Malte, capitaine de cent chevaux cuirassiers, mort au retour de ses caravanes, des blessures qu’il reçut à la bataille de Tevare, proche Bruxelles ;
- Charles-Philippe auteur des marquis de Werquigneul, rapportés plus loin ;
- Antoinette, mariée en novembre 1653, avec Albert de Maulde, chevalier, marquis de la Buissière, morte sans enfants en 1671 ;
- Anne-Marie, épousa, en novembre 1641, Michel de Hangouart, chevalier, baron d’Avelin, tige des comtes de ce nom. Elle mourut le 29 janvier 1682, et son mari en 1699, âgé de 78 ans tous deux sont enterrés aux Célestines de Lille, dont ils étaient fondateurs ;
- Marie-Catherine-Isabelle, épouse de Godefroi-François de Balbany, seigneur de Veldonc.
- Marc-Antoine DE PREUD’HOMME d’Haillies, troisième fils de Jean, Ve du nom, et de Catherine de Croix, lequel continue la branche des vicomtes de Nieuport, baron de Poucques, seigneur de Neuville, la Carnoye, Langlé, Cocquignies, etc., mort à Gand le 5 novembre 1699, avait épousé 1.0 l’an 1657, Marie-Françoise, née comtesse de Basta-Maucrou, morte le 12 janvier 1665, fille de Ferdinand, comte de Basta et du Saint-Empire, et de Françoise Vander-Gracht, etc. ; 2.° en 1667, Anne-Maximilienne d’Amman, née vicomtesse d’Oomberghe, fille de Gaspard, vicomte d’Oomberghe, et de Jeanne-Philippine Lanckals. Il eut du premier lit :
- Marie-Anne-Antoinette-Françoise, morte à Aunapes en mai 1740. Elle avait épousé, au mois de mai 1679, Antoine de Robles, comte d’Aunapes, mort le 4 novembre 1692.
Du second lit sortirent :
- Charles-François, mort sans alliance, le 31 août 1721 ;
- Marc-Antoine-Albert, qui suit ;
- Albert-Florent, mort âgé, sans alliance, à Lille, en 1738 ;
- Jeanne-Philippe, morte fille, le 10 juin 1697 ;
- Marie-Anne, mariée le 13 août 1702, à Gilles-François, baron de Lichtervelde, député en 1727 aux états de la province de Flandres, créé comte par lettres données à Vienne, le 22 mai 1745 ; mort le 14 janvier 1750, et elle le 8 janvier 1766. Ils ont laissé postérité.
- Marie-Anne-Antoinette-Françoise, morte à Aunapes en mai 1740. Elle avait épousé, au mois de mai 1679, Antoine de Robles, comte d’Aunapes, mort le 4 novembre 1692.
- Marc-Antoine-Albert DE PREUD’HOMME D’HAILLIES, seigneur d’Haillies, Neuville, Velaine, Bus, la Carnoye, Schornenberghe, Langlé ; vicomte de Nieuport, Oomberghe, Esche et de Burg-Gracht ; baron de Poucques, député à la cour de la part des états de Flandres, mort à Gand le 11 septembre 1722, avait épousé, en 1713, Antoinette-Alexandrine, née baronne d’Ongnies de Courières, dame de Caneghem, morte à Gand le 13 juin 1739, fille de François-Joseph, baron d’Ongnies et de Courières, lieutenant-général des armées d’Espagne, gouverneur de Courtray, et de Marie-Charlotte de Blasere, dame d’Ydewalle. De ce mariage sont nés :
- Charles-Florent-Idesbalde, qui suit ;
- Marie-Anne-Françoise, dame du Bus, mariée, le 13 avril 1737, avec Antoine-François-Joseph, marquis et comte de Hangouart et d’Avelln, vivant avec postérité ;
- Marie-Augustine-Colette, dame de Carnoye, épouse, le 26 décembre 1745, d’Albert-Constant Joseph, marquis de Preud’homme, d’Haillies et de Werquigneul, son cousin, rapporté ci-après ;
- Anne-Josèphe-Nicole, mariée, le 3 novembre 1746, avec Louis-François-Jérôme, baron de Dion, seigneur de Waudosme, etc., avec postérité.
- Charles-Florent-Idesbalde DE PREUD’HOMME D’HAILLIES, Neuville, Velaine, Caneghem, etc., vicomte de Nieuport, Oomberghe, Esche ; baron de Poucques, chambellan actuel de l’impératrice-reine de Hongrie, épousa, en 1741, Marie-Anne-Charlotte Alegambe de Basinghien, fille de Charles, baron d’Auweghem, et d’Isabelle Woutier ; duquel mariage sont issus :
- Louis-Ernest-Charles-Antoine-Hubert, cornette des cuirassiers au service de l’impératrice reine de Hongrie ;
- Charles-Augustin-Antoine-Jacques, page du duc Charles de Lorraine gouverneur des Pays-Bas autrichiens et frère de feu l’empereur ;
- Charles-François-Ferdinand-Florent-Antoine, chevalier de Malte en 1747 ;
- Joseph-Charles-Antoine ;
- Constantin-François-Antoine-Joseph ;
- Hubert-Marie-Florent-Antoine ;
- Charles-Alexandre-Marie-Antoine ;
- Florent-Charles-François-Antoine-Colette ;
- Marie-Tranquille-Thérèse-Adélaïde-Antoinette.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
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25 août 2008
Cartographie généalogique avec GeoGed + Google Earth
Ce n'est pas parce que ça date de novembre 2006 qu'il ne faut pas en reparler...
GeoGed est un logiciel génial qui permet d'obtenir une représentation géographique de votre généalogie via Google Earth. Le mode d'emploi est simple :
Dans cet exemple, j'ai utilisé deux gedcoms (limités à 15 générations) et généré deux fichiers kmz avec GeoGed :
Pour voyager de village en village, il suffit alors de faire Outils, Lancer la visite sous Google Earth, c'est génial.
Pour en savoir plus :
GeoGed est un logiciel génial qui permet d'obtenir une représentation géographique de votre généalogie via Google Earth. Le mode d'emploi est simple :
- Inscrivez-vous sur GeoGed
- Téléchargez votre fichier gedcom sur GeoGed
- Attendez la fin du traitement de votre fichier gedcom par GeoGed
- Téléchargez sur votre disque dur le fichier .kmz généré par GeoGed
- Double cliquez le fichier kmz pour l'ouvrir dans Google Earth. (téléchargement de Google Earth)
Dans cet exemple, j'ai utilisé deux gedcoms (limités à 15 générations) et généré deux fichiers kmz avec GeoGed :
- Celui de mes ancêtres (en bleu)
- Celui des ancêtres de mon épouse (en rouge)
Pour voyager de village en village, il suffit alors de faire Outils, Lancer la visite sous Google Earth, c'est génial.
Pour en savoir plus :
- SIG et généalogie par Guillaume sur FranceGenWebBlog
- GeoGed sur le blog de Cocojobo
- GeoGed, visitez les communes de vos ancêtres sur le Blog Généalogie
Le nouveau portail gennievre
Pour son 4ème anniversaire, le portail gennievre (anciennement sur http://gennievre.jexiste.fr/) s'offre un nouveau look et une nouvelle adresse. Vous devrez désormais y accéder par :
Je viens de la découvrir ce matin mais cette nouvelle version de gennievre "Powered by Joomla" m'a tout de suite séduit. Je n'en dit pas plus pour le moment et je plonge dans la rubrique "bases de données" pour voir ce qu'on y trouve...
Je viens de la découvrir ce matin mais cette nouvelle version de gennievre "Powered by Joomla" m'a tout de suite séduit. Je n'en dit pas plus pour le moment et je plonge dans la rubrique "bases de données" pour voir ce qu'on y trouve...
21 août 2008
La famille de Borély
Armes (d’après l’Armorial général de 1696 et d’après le règlement de 1750) : de gueules, à trois pals d’or ; au chef de gueules chargé de trois besants d’or.
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111998m/f343.item
La famille de Borély est une des plus anciennement connues et une des plus distinguées de la haute bourgeoisie de Marseille. Elle vint fixer sa résidence dans cette ville en 1571. D’après une tradition elle était originaire du Dauphiné et avait pour nom primitif celui de BORREL. Antoine Borély se signala à l’époque des troubles de la Ligue par sa fidélité envers le roi Henri IV ; il eut ses biens confisqués par Casaulx qui était à Marseille le chef du parti des Espagnols et de la Ligue. Il fut père d’Antoine Borély, qui fut capitaine de quartier du corps de ville. Le petit-fils de celui-ci, Joseph Borély, fut premier échevin de Marseille. Il laissa trois fils, Nicolas, Louis et Louis-Antoine Borély. Nicolas Borély, l’aîné de ces trois frères, échevin de Marseille en 1747, premier échevin en 1748, fut anobli en mars 1750 par lettres patentes du roi Louis XV dont on trouvera le texte dans le Nouveau d’Hozier : il épousa Thérèse Ailhaud et en eut trois fils. Louis Borély, second fils de Joseph, fut pourvu en 1723, sur la démission de son oncle François Borély, de l’office anoblissant de conseiller secrétaire du Roi près la Cour des comptes de Provence et obtint en 1745 des lettres d’honneur ; il avait épousé Anne Abeille dont il eut deux fils. Louis-Denis Borély, troisième fils d’Antoine, fut pourvu le 19 mars 1753 de l’office anoblissant de secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Provence ; il possédait une fortune considérable et ce fut lui qui fit construire aux portes de Marseille la belle résidence qui a conservé le nom de Palais Borély il mourut en 1755, laissant cinq fils.
Plusieurs représentants de la famille Borély, César Borelly, bourgeois de Marseille, François Borelly de Bras, avocat en la Cour, François Borelly, Anne de Savournin, veuve de Michel Borély, sieur de Bras, Joseph Borelly, ancien premier échevin de Marseille, Antoine Borelly, bourgeois, André Borelly de Bras, avaient fait enregistrer leur blason à l’Armorial général de 1696.
Un certain nombre de membres de la famille de Borély prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Marseille.
Les branches anoblies de la famille Borély sont aujourd’hui éteintes ; mais il subsiste en Provence plusieurs familles distinguées du nom de Borély que l’on croit être des branches collatérales demeurées non nobles de la famille dont il vient d’être parlé.
Principales alliances : Ailhaud, Abeille, de Vento de Pennes, de Gauthier de Senez, Lemaître de Beaumont, Chaix, Mark de Tripoli de Panisse-Passis 1800, de Surian, etc.
Voir aussi : Compléments sur la famille de Borély
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111998m/f343.item
La famille de Borély est une des plus anciennement connues et une des plus distinguées de la haute bourgeoisie de Marseille. Elle vint fixer sa résidence dans cette ville en 1571. D’après une tradition elle était originaire du Dauphiné et avait pour nom primitif celui de BORREL. Antoine Borély se signala à l’époque des troubles de la Ligue par sa fidélité envers le roi Henri IV ; il eut ses biens confisqués par Casaulx qui était à Marseille le chef du parti des Espagnols et de la Ligue. Il fut père d’Antoine Borély, qui fut capitaine de quartier du corps de ville. Le petit-fils de celui-ci, Joseph Borély, fut premier échevin de Marseille. Il laissa trois fils, Nicolas, Louis et Louis-Antoine Borély. Nicolas Borély, l’aîné de ces trois frères, échevin de Marseille en 1747, premier échevin en 1748, fut anobli en mars 1750 par lettres patentes du roi Louis XV dont on trouvera le texte dans le Nouveau d’Hozier : il épousa Thérèse Ailhaud et en eut trois fils. Louis Borély, second fils de Joseph, fut pourvu en 1723, sur la démission de son oncle François Borély, de l’office anoblissant de conseiller secrétaire du Roi près la Cour des comptes de Provence et obtint en 1745 des lettres d’honneur ; il avait épousé Anne Abeille dont il eut deux fils. Louis-Denis Borély, troisième fils d’Antoine, fut pourvu le 19 mars 1753 de l’office anoblissant de secrétaire du Roi en la Chancellerie près le Parlement de Provence ; il possédait une fortune considérable et ce fut lui qui fit construire aux portes de Marseille la belle résidence qui a conservé le nom de Palais Borély il mourut en 1755, laissant cinq fils.
Plusieurs représentants de la famille Borély, César Borelly, bourgeois de Marseille, François Borelly de Bras, avocat en la Cour, François Borelly, Anne de Savournin, veuve de Michel Borély, sieur de Bras, Joseph Borelly, ancien premier échevin de Marseille, Antoine Borelly, bourgeois, André Borelly de Bras, avaient fait enregistrer leur blason à l’Armorial général de 1696.
Un certain nombre de membres de la famille de Borély prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Marseille.
Les branches anoblies de la famille Borély sont aujourd’hui éteintes ; mais il subsiste en Provence plusieurs familles distinguées du nom de Borély que l’on croit être des branches collatérales demeurées non nobles de la famille dont il vient d’être parlé.
Principales alliances : Ailhaud, Abeille, de Vento de Pennes, de Gauthier de Senez, Lemaître de Beaumont, Chaix, Mark de Tripoli de Panisse-Passis 1800, de Surian, etc.
Voir aussi : Compléments sur la famille de Borély
20 août 2008
Famille des Rotours en Normandie
DES ROTOURS, famille ancienne de Normandie, tire son origine d’un officier de l’armée de Raoul, premier duc de cette province ; elle y a servi avec distinction sous les ducs ses successeurs, et y a toujours tenu un rang honorable parmi la noblesse. Il existe des chartes originales constatant que la famille des Rotours a dota, dès le douzième siècle, la chapelle dudit lieu et plusieurs autres établissements religieux.
La famille des Rotours porte pour armes : « D’azur à trois besans d’argent, posés 2 et 1. » Ces armes se trouvent dans l’armorial de Normandie ; sur d’anciens tombeaux dans l’église des Rotours ; dans les ruines de la chapelle de Saint-Maur sous Vie château de Vire, etc.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 203
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
- Jean DES ROTOURS, seigneur de la paroisse de Notre-Dame des Rotours, épousa, en 1270, damoiselle Marie d’Etouché. De ce mariage vinrent :
- Francistin, dont l’article viendra
- Germain, curé des Rotours.
- Francistin DES ROTOURS fut chevalier de l’ordre du roi en 1302 ; il acquit la terre du Pointel, et épousa une demoiselle de la reine Jeanne, épouse de Philippe-le-Bel. De ce mariage vinrent :
- Jean DES ROTOURS, épousa damoiselle Denise de la Meslière, dame du Sac, d’Aimé-Guillaume, etc. De ce mariage vinrent :
- Jean DES ROTOURS, IIIe du nom, chevalier de l’ordre du roi, seigneur des Rotours, du Sac, etc., épousa damoiselle Alix de Monteaux, dame du Bourg-Saint-Léonard. De ce mariage vinrent :
- Robert DES ROTOURS, écuyer, seigneur, etc., épousa damoiselle Jeanne de Raveton. De ce mariage vinrent :
- Robert ;
- Gabriel, marié à damoiselle Jeanne de Garneto ;
- Jean, dont l’article viendra ;
- N***, mariée à M. de Mathan ;
- N***, mariée à M. de Belville ;
- N***, mariée à M. de Mélenger ;
- N***, mariée à M. du Fay ;
- N***, mariée à M. de Corday.
- Jean DES ROTOURS (1), Ive du nom, épousa damoiselle Denise de Fallix, dame du Coudray au Maine. De ce mariage vinrent :
(1) Lots et partages fait par Jean des Rotours, de la succession de Robert des Rotours. Autres lots devant les tabellions de Falaise, le 2 novembre 1464. Aveu rendu au roi par lesieur des Rotours, du 17 février 1503, de la terre du Sac, et autres pièces relatées dans l’ordonnance du 11 septembre 1641, sur la famille des Rotours.
- Robert, seigneur des Rotours et du Coudray, épousa damoiselle Charlotte de la Roy, dame de la Chapelle, d’Audigny, etc. De ce mariage vinrent :a. Robert, chevalier de l’ordre du roi, qui épousa damoiselle Barbe de la Milleraye, dont est issu deux filles : l’une mariée à M. de la Feuillaye, chevalier de l’ordre du roi, l’autre au baron de Charnazey ;b. Samson ;c. Julien, marié à damoiselle Nicole de Vassy-la-Forest, dont est issu Jean, Jacques, Charles, et quatre filles, dont une mariée à Jean de Marguerit, seigneur du Busq ; avocat-général au parlement de Rouen (On trouve la preuve de ce mariage écrite dans l’Histoire généalogique de France, tome 6, p. 643, B. );
- Jean ;
- François, dont l’article viendra ;
- René ;
- Guillaume ;
- Samson.
- François DES ROTOURS, seigneur du Sac et d’Aimé-Guillaume, fut marié en 1512 avec damoiselle Françoise de Seran, paya 56 liv. pour la part à laquelle il aurait été imposé pour la rançon du roi Français. De ce mariage vinrent :
- Louis DES ROTOURS, guidon de la compagnie de M. le comte du Lude, fut tué en Piémont à la prise de Carignan le 23 décembre 1555. Il était chevalier de l’ordre du roi ;
- Pierre, dont l’article viendra.François des Rotours épousa en secondes noces Marie de Vieux-Court, dont sont issus : a. Charles, curé du Sac ; b. Jean, marié à mademoiselle de Frequin ; c. Guillaume, moine à l’abbaye de Saint-Etienne de Caen, dont il fut élu prieur en l’an 1575 ; d. Julien, moine en la même abbaye.
- Pierre DES ROTOURS, seigneur du Sac et d’Aimé Guillaume, reçut de Henri IV, par acte donné au camp d’Argentan, le 30 décembre 1589, une exemption de logement et fournitures de guerre avec permission d’apposer ès principaux portaux de ses maisons les armoiries et pannonceaux dudit roi : reçut aussi de François de Bourbon, duc de Montpensier, une lettre dont nous donnons ici l’extrait.
« Monsieur de Sac, il s’offre une occasion de faire un bon et signalé service au roi, monseigneur, en qui importe le bien et repos du pays ; je vous scais si affectionné à l’un et à l’autre, comme vous ave très-bien témoigné en ce qui s’est cy-devant passé, que je me promets que vous ne voudrez faillir au besoin, etc. Je prie le Créateur vous donner, monsieur de Sac, ce que vous désirerez. Caen, etc. Votre bien bon ami. François de Bourbon. »
Il fut marié à damoiselle Anne de Vauquelin, fille de M. le baron de Sacy, avocat-général et conseiller au parlement de Rouen. De ce mariage vinrent :- Michel ;
- Guillaume, dont l’article suit ;
- François ;
- Louis, et deux filles.
- Guillaume DES ROTOURS, seigneur d’Aimé-Guillaume, épousa damoiselle Péronne de Marguerite, dame de Saint-André, de Briouse et de la Roque. De ce mariage vint :
- Julien DES ROTOURS, seigneur de la Motte, baptisé en la paroisse du Sac le 6 septembre 1612, épousa damoiselle Marguerite de Cairon, par traité devant les notaires de Vire, du 24 mai 1626. De ce mariage vinrent :
- Jacques, dont l’article viendra ;
- Philippe ;
- François, et deux filles : l’une mariée à M. de Banville-Truttemer, l’autre à M. René de Sainte Marie
- Jacques DES ROTOURS, seigneur de Saint-André, épousa, par contrat du 14 août 1676, damoiselle Catherine Larcher. De ce mariage vinrent :
- Jacques-Philippe ;
- Charles, marié à damoiselle de Cairon. De ce mariage est issu un fils nommé Michel-Jean-Charles, lequel a été page de monseigneur le duc d’Orléans. Il existe un certificat de M. René-François-Pierre de la Cour, généalogiste de la maison d’Orléans, constatant la noblesse dudit des Rotours pour son admission aux pages, de 1er juin 1753.
- Julien, dont l’article suit
- Julien DES ROTOURS, seigneur de Saint-André, garde-du-corps du roi, épousa, par contrat devant les notaires de Vire, du 4 mai 1728, damoiselle Marie-Léonore Desmonts, dame de la Lande, Vaumont, etc. De ce mariage vinrent :
- Michel-Nicolas-Julien-Joseph, page de la grande écurie, né le 4 mai 1741, décedé sans hoirs à la Lande-Vaumont le 17 août 1761 ;
- Jacques-Augustin, dont l’article suit.
- Jacques-Augustin DES ROTOURS, chevalier baron de Chaulieu, seigneur et patron des paroisses de la Lande-Vaumont, Saint-Martin et Saint-Sauveur de Chaulier, Truttemer-le-Petit, de Crepeau et Montaigu, de la Chapelle, de Saint-Maur-sous-Vire, etc., chevau-léger de la garde du roi, épousa, en premières noces, damoiselle de l’Abbey, dont sont issues deux filles : et, en deuxièmes noces, damoiselle Louise-Félicité Fortin de Marcennes. De ce mariage sont venus :
- Louis-Jules-Auguste des Rotours, dont l’article suit.
- Gabriel-François des Rotours, chevalier, marié à damoiselle Joséphine Dubuisson de Courson, dont : 1.° Léon ; 2.° Alexandre-Antonin.
- Louis-Jules-Auguste DES ROTOURS, chevalier, baron de Chaulieu, né en 1781, a capitaine dans l’armée catholique et royale sous les ordres de M. le comté Louis de Frotté, a eu le bras fracassé d’une balle à l’affaire de Vire en 1799, a épousé en 1801 demoiselle Antoinette Adélaïde du Buisson. De ce mariage vinrent :
- Raoul-Gabriel-Jules ;
- Hugues-Antoine ;
- Marie-Thaïs ;
- Anne-Alix.
La famille des Rotours porte pour armes : « D’azur à trois besans d’argent, posés 2 et 1. » Ces armes se trouvent dans l’armorial de Normandie ; sur d’anciens tombeaux dans l’église des Rotours ; dans les ruines de la chapelle de Saint-Maur sous Vie château de Vire, etc.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 203
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
Famille de Garnier en Dauphiné
Famille noble d’extraction et des plus anciennes ; elle est originaire du Dauphiné, d’où elle a étendu ses rameaux dans plusieurs provinces du midi de la France ; et l’on voit, dès le treizième siècle, les Garnier contracter des alliances avec les meilleures familles du royaume. Ce furent les enfants de Claude Reymond de Garnier Deshières, seigneur de la Valette, qui partagèrent cette maison, en deux branches ; celle de Deshières, baron de Miraval, et celle de la Bareyre. La première est établie en Vivarais, département de l’Ardèche, et celle de la Bareyre est fixe en Dauphiné, département de la Drôme.
Armes : d’azur au chevron d’or, accompagné de trois étoiles d’argent, deux en chef, une en pointe ; au chef de sinople, chargé de deux bandes d’argent, accompagnées en trois parties de trois besans de même.
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 203
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
Armes : d’azur au chevron d’or, accompagné de trois étoiles d’argent, deux en chef, une en pointe ; au chef de sinople, chargé de deux bandes d’argent, accompagnées en trois parties de trois besans de même.
Dessin de Jean-François Binon publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 203
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
19 août 2008
Branches et rameaux de la maison d’Abzac
- La branche des marquis de la DOUZE, qui est l’aînée de toutes celles qui subsistent encore, a été formée par Olivier d’Abzac, marié le 28 mars 1400, avec Jeanne de Barrière ; elle compte dix degrés jusqu’à François d’Abzac, dit le marquis Deverg, marié le 2 avril 1688, avec Marie-Thérèse de Taillefer, et mort sans postérité, en 1698.
- La branche de REILLAC et MONTANCES, devenue aujourd’hui l’aînée, a été formée par Pierre d’Abzac de la Douze, qui se maria le 2 décembre 1612, avec Marie de Jay, et qui avait pour père et mère, Gabriel d’Abzac de la Douze, chevalier de l’ordre du roi, et dame Antoinette de Bernard de Vieilleville ; elle existe dans la personne de deux frères, qui font le septième degré depuis la séparation de leur branche, et dont l’aîné est veuf sans enfants de mademoiselle de Fayolle. Le cadet, M. Alexandre d’Abzac, a épousé mademoiselle de Bouillac, dont un enfant.
- Le rameau de GOUDEAUX-SUR-L’ISLE, a été formé par M. Gantonnet-Michel d’Abzac, dit le vicomte de la Douze, capitaine dans le régiment des Carabiniers, chevalier de Saint-Louis, encore vivant, qui, de mademoiselle Tropet, son épouse, a trois enfants.
- Le rameau de PEYRAMOND et MONSAC, a été formé par Foucaud d’Abzac, deuxième fils de Gabriel I d’Abzac, seigneur de la Douze et d’Antoinette de Bernard de Vieilleville ; Il a eu de Louise de Bosredon, sa femme, deux enfants, dont on ignore le sort.
- La branche des seigneurs de MAYAC, VILLAUTRANGES et MAILLEREY, commence à Guillaume d’Abzac ; marié vers l’an 1476, avec Antonie, ou Antoinette de la Cropte ; il était le cinquième fils de Guy d’Abzac, seigneur de la Douze et d’Aymé de Montlouis. Elle s’est éteinte de nos jours, et au dixième degré, dans la personne d’Antoine-Louis d’Abzac de Mayac, émigré, mort à l’armée de monseigneur le prince de Condé, marié le 9 juin 1776, avec demoiselle Marie-Louise-Charlotte comtesse de Custine, dont il n’a pas eu d’enfants. Il ne reste de cette branche, que deux femmes, madame l’abbesse de la Règle, et madame de Foucauld, sa nièce.
- Le rameau de LIBOURNE est sorti de Mayac, et a été formé par François d’Abzac, sixième fils d’Henri, seigneur de Mayac, et de Marie-Benoite de Saunier, marié le 30 mai 1749, avec demoiselle Philippe le Blanc. Son fils, qui est le dernier rejeton, est mort, il y a six mois, sans avoir été marié. Sa mère lui survit, et il laisse une sœur, mariée, sans enfants.
- La branche de LIMEIRAC et SARRAZAC, commence à François d’Abzac, deuxième fils de François d’Abzac, seigneur de Mayac et de Souveraine de Paleyrac, lequel se maria le 3 juin 1561, avec demoiselle Louise Jain du Bois. Cette branche a fourni sept degrés, et existe encore (quoiqu’à la veille de s’éteindre) dans la personne de deux frères, dont l’aîné, Pierre-Marie, dit le vicomte d’Abzac, écuyer ordinaire du roi en la grande écurie ; il a fait la campagne dans l’armée des Princes, comme officier dans les Mousquetaires, a été marié deux fois ; 1.0 le 10 août avec demoiselle Marie-Biaise de Bonneval ; 2.° avec N*** de Coquart, veuve du dernier rejeton de la branche de d’Abzac de Juvénie ; il n’a pas eu d’enfants de ces deux femmes. Son frère, nommé le baron d’Abzac, qui est à la tête du haras de Pin, n’a pas été marié. Il a fait aussi la campagne dans l’armée des Princes, comme garde-du-corps.
- Rameau de MASVIEUX, issu des seigneurs de Sarrazac et de Limeirac, sur lequel on n’a presque pas de renseignements.
- La branche de VILLARS et SAINT-PARDOUX sort de Mayac, et a été formée par Guy, ou Guinot d’Abzac, deuxième fils de Pierre d’Abzac, seigneur de Mayac, et de Marguerite de Salignac ; elle a fini au cinquième degré, dans la personne de Renée-Françoise d’Abzac, mariée en 1701, avec Claude d’Aloigny, seigneur du Puy-Saint-Astier.
- La branche de PRESSAC, en Angoumois, sortie de celle de Saint-Pardoux, a été formée par Raimond d’Abzac, troisième fils de Guy d’Abzac, seigneur de Villars et Saint-Pardoux, et de Louise Brun de la Valade ; elle a formé cinq degrés, et a fini dans la personne de Marie-Gabrielle d’Abzac, héritière de Pressac, mariée le 24 avril 1754, avec Thomas d’Aloigny, seigneur du Puy-Saint-Astier.
- La branche de FONTLADIER, et de Tuffas en Angoumois, est sortie de celle de Villars, et a été formée par Jaques d’Abzac, deuxième fils de Guy, seigneur de Villars et de Louise Brun de la Valade, lequel épousa, le 3 décembre 1612, Catherine le Poivre, dont ii eut Isaac d’Abzac, dont le sort est ignoré.
- La branche de la COMBE, la VALADE et la ROBERTIE, en Angoumois, sort aussi de celle de Villars, et commence à Hélie d’Abzac, troisième fils de Guy d’Abzac, seigneur de Villars et de Louise Brun de la Valade, qui se maria le 10 mars 1621, avec demoiselle Marie Chevalier, dont provint Raimond d’Abzac, qui épousa, en 1657, Marie de Valvire. On ne connaît pas la suite de cette branche.
- La branche de CAZENAC, sort de celle de Mayac, et a été formée par Bardin d’Abzac, troisième fils de Pierre d’Abzac, seigneur de Mayac, et de Marguerite de Salignac, lequel se maria le 5 avril 1592, avec Françoise de Cazenac, dame du lieu de ce nom. Le chef actuel de cette branche, époux de mademoiselle de Soire, a plusieurs enfants.
- La branche d’AURENCE et de BIGAROQUE, est issue de celle de Cazenac, et a été formée par Charles d’Abzac, deuxième fils de Bardin d’Abzac et de Françoise de Cazenac, lequel épousa demoiselle Berthonneau. On ignore l’état actuel de cette branche.
- La branche de FALGUEYRAC, issue des seigneurs d’Aurence, a été formée par Jacques d’Abzac, troisième fils de Charles d’Abzac et de Marie Berthonneau, qui épousa, le 2 janvier 1684, Françoise d’Abzac. Cette branche subsiste encore en trois frères, dont le second, nommé Joseph d’Abzac, officier au régiment de Picardie, a émigré et servi à l’armée de monseigneur le prince de Condé ; il a épousé mademoiselle d’Uzech, héritière de Montastruc, dont il a eu cinq filles, non mariées ; il a un frère nommé François, officier au régiment de Champagne, qui a servi dans l’armée de monseigneur le duc de Bourbon.
- La branche de MONDIOL, a été formée par Henri d’Abzac, écuyer, successeur de Mondiol, marié le 1er octobre 1639, avec Anne de Baisselance ; il était le troisième fils de Bardin d’Abzac et de Françoise de Cazenac. On ignore l’état actuel de cette branche, ainsi que celui de la branche de TREVY, qu’on assure avoir la même origine.
- La branche établie en IRLANDE descend de Marc d’Abzac, frère puîné du seigneur de Mondiol, lequel sortit de France à l’époque de la révocation de l’édit de Nantes, et se réfugia en Irlande ; il avait épousé Marie d’Abzac de la branche de la Boissière.
- La branche de BEAUREGARD, sortie de celle de la Douze, a été formée par Jean d’Abzac, troisième fils d’Olivier d’Abzac, seigneur de la Douze, et de Jeanne de Barrière, lequel se maria en 1428, avec demoiselle Philippe de Fayolle de Beauregard. Cette branche a fini au quatrième degré, dans la personne de Jeanne d’Abzac, mariée le 15 juillet 1515, avec François d’Aubusson, seigneur de Castelnouvel en Limousin.
- La branche de MONTASTRUC, a pour auteur Jean d’Abzac, dit Pochy, deuxième fils de Bertrand d’Abzac et de Jeanne de Beynac, qui se maria avec Hélène de Montferrand. Cette branche a fini au quatrième degré par plusieurs filles, dont les deux aînées ont épouse, l’une Bertrand de Ferrand, écuyer, seigneur de Veyran, le 20 janvier 1583 ; et l’autre Galien de Ferrand, écuyer, seigneur de Peyran.
- La branche de la FERRE et CAMPAGNAC, sort de celle de Montastruc, et a été formée par Gaston d’Abzac, deuxième fils de Jean II d’Abzac, seigneur de Montastruc et de Gabrielle Cochet, lequel épousa, le 22 mai 1531 demoiselle Charlotte de Campagnac. Cette branche a formé sept degrés, et a fini dans la personne de Joseph d’Abzac, seigneur de la Ferre, mort émigré à l’armée de Condé. Le rameau de Campagnac sort de la branche de la Ferre, et a été formé par Laurent d’Abzac, deuxième fils de Gabriel d’Abzac, seigneur de la Ferre et de Campagnac, et de Françoise de Beaumont. On ignore son état actuel.
- La branche de BELLEGARDE a été formée par Jean d’Abzac, dit Pitro, troisième fils de Bertrand d’Abzac et de Jeanne de Beynac, lequel fut marié deux fois ; 1.° avec Rixende de Boscmorel ; 2.°, en 1477 avec Gilberte de Royère. Cette branche a fait cinq degrés, et s’est fondue dans celle de Montastruc, par le mariage de Marquese d’Abzac, fille aînée et principale héritière de Bertrand II d’Abzac, seigneur de Bellegarde, avec François d’Abzac, seigneur de Montastruc.
- La branche des seigneurs de la FORÊT, la BOISSIÈRE, ou du BUGUE, est sortie de celle de Bellegarde, et a été formée par Gaston d’Abzac, deuxième fils de Jean II d’Abzac, seigneur de Bellegarde, lequel épousa, vers, l’an 1505, demoiselle N*** de Beaudel, fille du seigneur de Cardon. Cette branche a formé huit degrés, et existe encore dans la personne d’ Henri-Venance-Augustin d’Abzac, seigneur de Puymége, ancien capitaine au régiment d’Auxerrois infanterie, et employé en qualité de major aux îles du vent de l’Amérique ; il est chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, a émigré, et fait la campagne de 1792 dans l’armée de monseigneur le duc de Bourbon ; marié, le 15 juillet 1777, avec demoiselle Louise-Renée-Rose de Cacqueray de Valmenier, dont il a plusieurs enfants.
- La branche des barons de JUVENIE, en Limousin, descend de celle la Forêt, et a été formée par Gaston d’Abzac, deuxième fils de Josue d’Abzac et d’Anne de Besco, lequel épousa Peyronne de Bar de la Gazaille. Le dernier de cette branche a épousé demoiselle N*** de Cocquart, dont il n’a pas eu d’enfants ; il est mort en détention en 1794, laissant une sœur ; et sa veuve s’est remariée en 1804 à M. le vicomte d’Abzac de Limeirac.
- La branche de la PRADE, de VERDUN, ou CASTILONNES, descend de Gantonnet d’Abzac, quatrième fils d’Aimar d’Abzac, seigneur de la Douze et de Guillemette de Boniface ; lequel épousa, avant l’an 1450 demoiselle Catherine de Sort. De lui descend au onzième degré Aubert-Jean-François-Gery, marié le 11 novembre 1788, à mademoiselle Marie-Anne-Julie de Chabans de la Chapelle Faucher, dont il a des enfants.
Au 1er° et 4e d’argent à la bande d’azur, brisée en cœur, à un besan d’or. A la bordure d’azur, à huit besans d’or. Au 2e et 3e d’azur à la fasce d’argent, accompagnée de six fleurs de lys d’or, 3, 3 ; sur le tout, de gueules à trois léopards d’or.
On les trouve ailleurs blasonnées de la sorte :
Au 2e et 3e d’or à la fasce de gueules, accompagnée de six fleurs de lys d’azur, qui est de Barrière. Au 1e et 4e d’argent, à la bande d’azur, chargée d’un besan d’or. A la bordure besantée d’or, et sur le tout de gueules à trois léopards d’or.
Cimier, une reine de Chypre issante. Supports : deux sphynx ailés, aux armes ci-dessus.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 190
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
La maison d'Abzac
ABZAC (D’), famille originaire du Périgord, où se trouve une forteresse de son nom. M. d’Hozier en parle comme d’une famille qui, indépendamment de ses services et de ses alliances, est, par son ancienneté, reconnue unanimement pour une des premières maisons de la Provence, qui a été son berceau. Il est probable qu’elle a pris son nom d’un château situé à 3 lieues de Périgueux, connu aujourd’hui sous le nom d’Ajac ou d’Ajat, mais qu’on écrivait anciennement Abzac (de Abzaco). L’orthographe de ce nom varie singulièrement dans les anciens titres on le trouve écrit tantôt d’Apzac où d’Abzac, quelquefois d’Azac, d’Azat, d’Absac, etc.
L’existence de cette maison est connue depuis le milieu du douzième siècle, et sa filiation est prouvée depuis l’an 1287.
Etienne, Gérard et Hélie d’Abzac firent des donations à l’abbaye de Cadoin, en 1158.
Pierre, Barrière, Boson, Raimond d’Abzac, et autres sujets isolés de la même maison, qu’on ne peut pas rattacher les uns aux autres, firent des donations, dans le même siècle ou au commencement du suivant, aux abbayes de Cadoin, de Dalon, de Chancelade, etc.
Bertrand d’Abzac, chevalier, fut témoin d’une donation faite en 1174 par Guy de Peirals à l’abbaye d’Uzerche.
Un mémoire sans date, mais de l’écriture d’environ l’an 1260 à 1280, contient une espèce de dénombrement où sont mentionnés en Bertrand d’Apzac, en Bos d’Apzac, et W. d’Apzac. Il y est dit que le même Bertrand d’Abzac avait un fief en la paroisse de Limeirac.
La filiation est suivie depuis.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
A suivre : Branches et rameaux de la maison d'Abzac
L’existence de cette maison est connue depuis le milieu du douzième siècle, et sa filiation est prouvée depuis l’an 1287.
Etienne, Gérard et Hélie d’Abzac firent des donations à l’abbaye de Cadoin, en 1158.
Pierre, Barrière, Boson, Raimond d’Abzac, et autres sujets isolés de la même maison, qu’on ne peut pas rattacher les uns aux autres, firent des donations, dans le même siècle ou au commencement du suivant, aux abbayes de Cadoin, de Dalon, de Chancelade, etc.
Bertrand d’Abzac, chevalier, fut témoin d’une donation faite en 1174 par Guy de Peirals à l’abbaye d’Uzerche.
Un mémoire sans date, mais de l’écriture d’environ l’an 1260 à 1280, contient une espèce de dénombrement où sont mentionnés en Bertrand d’Apzac, en Bos d’Apzac, et W. d’Apzac. Il y est dit que le même Bertrand d’Abzac avait un fief en la paroisse de Limeirac.
La filiation est suivie depuis.
- Hugues I D’ABZAC, coseigneur du château et châtellenie de Clarens, damoiseau, est nommé parmi les coseigneurs de cette châtellenie dans la transaction qu’ils passèrent le samedi après la fête de Saint-Vincent 1287, avec les commissaires d’Edouard Ier, roi d’Angleterre, au sujet du droit de leude du château de Clarens. Cette transaction fut confirmée par lettres de ce prince, datées de Bordeaux le 24 janvier de la même année, et par autres lettres du roi Charles-le-Bel, données à Château-Thierry au mois d’octobre 1326. Il assista, avec la qualité de damoiseau, au contrat de mariage de Guillaume d’Auberoche avec Bertrande de Lacropte, du 13 des calendes de novembre 1299. Il est nommé Hugues d’Apzac et qualifié donzel, seigneur en partie de Clarens, dans une reconnaissance de 3 sols de rente, qui lui fut donnée par Bernard Gasset, habitant de la Monzie, le mercredi après la fête de la Purification de la Vierge 1314. Il ne vivait plus en 1323, suivant la ratification faite en faveur d’Hugues d’Abzac, chevalier, son fils, d’une acquisition qu’il avait faite. On ignore le nom de sa femme et le nombre de ses enfants ; on sait seulement qu’il fut père de :
- Hugues, d’Abzac II, dit le jeune, chevalier, mentionné dans un grand nombre d’actes depuis l’an 1319 jusqu’en 1357. II est nommé dans un compte du trésor de l’an 1329, par lequel il paraît qu’ayant été condamné à 300 liv. par le sénéchal de Périgord, l’an 1328, il en paya seulement 90 liv. Il servait en 1340 en qualité de chevalier bachelier, avec sept écuyers, sous le gouvernement de M. Payen de Mailly, sénéchal de Périgord, capitaine et gouverneur de cette sénéchaussée. (Compte de Barthélemi du Droch.) Quelque temps après, ayant embrassé le parti anglais, Jean, fils et lieutenant du roi de France, confisqua tous les biens et rente qu’il avait tant dans la châtellenie d’Auberoche qu’à la Munzie, et les donna à Hélie de Sudor. Hugues d’Abzac quitta alors le Périgord, et se retira probablement, en Angleterre, ou il demeura jusqu’à l’époque de la bataille de Poitiers. De retour en Périgord, vers l’an 1356 ou 1357, il bâtit le château de Montlatrue où il passa le reste de ses jours. Il fit son testament vers le même temps, c’est-à-dire vers l’an 1360, par lequel il laissa l’administration de ses biens et de ses enfants à Alais de la Cropte, dame sa femme, et institua Jean, son fils, son héritier universel. Il avait été marié deux fois 1.0 avec Marguerite de Neuville, sœur (sans doute utérine) de Renaud de Born, seigneur de Hautefort et de Thénon, lequel, par acte du samedi après la fête de Saint-André 1333, promit de payer à Hugues d’Abzac, chevalier, la somme de 130 liv., à cause (dit-il) du restant de la dot de Marguerite de Neuville, sa sœur (de Renaud de Born) ; 2.° avec Alais ou Alays de la Cropte, fils de noble Fortanier de la Cropte, damoiseau, laquelle était veuve en 1362, et vivait encore en 1366. Il provint de ce mariage deux enfants, nommés Jean et Guillaume d’Abzac, qui sont mentionnés dans le testament du même Fortanier de la Cropte, daté du 2 des ides de janvier 1367, et qui moururent bientôt après sans alliance.
- Guy, dit Guinot d’Abzac, qui suit.
On trouve vers le même temps maître Bertrand d’Abzac, chevalier, témoin d’un acte de l’an 1333 ; Guillaume d’Abzac, prêtre en 1343 ; Arnaud d’Abzac, qui passa un bail à cens le mardi après l’octave de la Purification de la Vierge 1367, comme administrateur de Jean, son neveu, fils de Guy, son frère. Les notions qu’on a sur ces sujets ne sont pas suffisantes pour pouvoir décider s’ils appartiennent à cette branche ou à quelque autre. - Guy, dit Guinot D’ABZAC, Ier du nom, damoiseau de la paroisse de la Monzie, fit une acquisition en 1334, conjointement avec Hugues d’Abzac, chevalier ; son frère. II acquit, le 4 des ides de décembre 1340, de Grimoard Barde et sa femme, un jardin situé au bourg de la Monzie. Le même Guy d’Abzac, damoiseau, et Bertrande de la Pradelle, sa femme, firent donation, le jour des ides de mai 1343, à Bertrand de la Pradelle, donzel, recteur de Bertrie (frère de Bertrande), des biens délaissés par défunte Marguerite de Neuville, sa mère, situés dans la châtellenie d’Exideuil. Le 13 juillet 1364 il donna quittance pour marchandises à Bergerac. On ignore l’année de sa mort, mais il est certain qu’il ne vivait plus en 1374. Il avait épousé Jeanne, nommée aussi Bertrande de la Pradelle, damoiselle, sœur de Jean de la Pradelle, archevêque de Nicosie, dans l’île de Chypre, dont il eut les enfants suivants :
- Aimar ou Adémar d’Abzac, qui suit ;
- Hélie, dit Gantonnet d’Abzac, chevalier, passa dans l’île de Chypre, dont, suivant un mémoire de famille, il fut nommé connétable. A son retour, il fit son testament au château de la Douze, le 18 décembre 1401, par lequel il choisit sa sépulture dans l’église des Frères-Mineurs de Périgueux ; fit des legs aux églises de la Monzie, de la Douze, etc. ; rappelle les services qu’il a rendus au pape Grégoire XI, dans la ville de Verceil en Lombardie, lorsque ce pape, du consentement du collège des cardinaux, l’établit capitaine-général de ladite ville de Verceil et de toute la Marche de ce pays jusqu’au fleuve du Pô ; qu’il lui devait encore 7000 florins d’or ; qu’étant en Chypre avec le roi de Chypre, il avait été blessé dans la ville de, Famagouste ; qu’il avait été malade de ses blessures pendant quatre ans ; que depuis, le pape lui donna le commandement de mille hommes d’armes, et des bulles par lesquelles il s’engageait de lui payer 20,000 florins d’or de la chambre apostolique, etc., et institue son héritier universel Adémar d’Abzac, son frère germain.
- Aimar ou Adémar D’ABZAC, damoiseau, seigneur de Montastruc, Bellegarde, etc., et du chef de Guillemette de Boniface sa femme, de la Douze, des maisons nobles de Périgueux, Beauregard, etc., doit être regardé comme le chef et la souche de toutes les branches de la maison d’Abzac, actuellement existantes. Il est connu par une foule de titres, dont le plus ancien contient des lettres expédiées à Toulouse, le 3 janvier 1368 (y. st.) par Louis de France, duc d’Anjou, frère du roi Charles V, et adressées au sénéchal de Périgord, pour mettre Pierre d’Arenthon en possession du lieu de Bergerac et du château de Beauregard. Il vendit, par acte du. mardi après la fête de St-Michel 1378, à messire Amalric de Barrière, chevalier, seigneur de Reilhac, habitant de la ville de Périgueux, tous les droits et hommages qui lui étaient échus à raison de la succession de Hugues d’Abzac, chevalier, son oncle, sur les bourgs et paroisses de Limeirac, d’Abzac et de Fossemagne, moyennant la somme de 130 florins d’or. Il transigea, par acte passé au lieu de Moruscles, en Limousin, le 4 mars 1400, avec messire Amanieu de Mussidan, chevalier, seigneur de Montclar, au sujet du lieu de Montastruc, dont ce dernier, sans aucun droit’ et contre la volonté du propriétaire, s’était emparé par violence, en avait pris et pillé les biens et les meubles, et en avait chassé par force la femme et la famille d’Aimar d’Abzac. Le seigneur de Montclar reconnaît par cet acte, que les réclamations d’Aimar d’Abzac étaient justes ; que le lieu de Montastruc et ses dépendances lui appartenaient ; mais que comte ce lieu était beau et fort, et qu’il ne se croyait aussi en sûreté nulle part, il ne pouvait pour chose au monde, le lui rendre, sinon après sa mort. Le dernier acte qu’on trouve sur Aimar d’Abzac, est une donation qu’il fit, par acte passé à Castelnau, au diocèse de Sarlat, le août 1414, à son très-cher fils Bertrand d’Abzac, écuyer dudit lieu et château de Montas- truc en toute justice, tel qu’il avait été ci-devant possédé par Amanieu de Mussidan, chevalier. Il avait épousé, en 1372 ou 1373, Guillemette ou Guillonne de Boniface, fille de Lambert de Boniface, chevalier, seigneur dé Beauregard, et de Fine de la Roche ; elle était alors veuve de Pierre de Vals, surnommé de Périgueux, neveu de Lambert de Vals, héritier d’Hélie de Périgueux, grand-archidiacre de la cathédrale. Guillemette de Boniface eut un fils de son premier mari, qui survécut à son père, mais qui, étant mort avant sa mère, celle-ci fut son héritière, et porta dans la maison d’Abzac tous les biens des maisons de Périgueux, de Vals et de Boniface. Elle vivait encore en 1428, et laissa de son mariage les enfants suivants :
- Olivier d’Abzac, seigneur de la Douze, fils aîné d’Aimar, est mentionné dans des lettres de Jean de France, duc de Berry, du 30 juillet 1412. Il épousa, par contrat du 28 mars 1400, Jeanne Barrière, dame de Reillac ; et cette alliance a donné lieu à l’écartelure des armes de Barrière. C’est Olivier d’Abzac qui est auteur de la branche de la Doute et de toutes celles qui en sont sorties.
- Bertrand d’Abzac, seigneur de Montastruc, Bellegarde, Sivrac, Domme, la Force, Maduran, etc., a fait les branches de Montastruc et de Bellegarde, d’où sont sorties celles de la Serre, la Boissière-Bellearde, Juvenie, etc.
- Gantonnet d’Abzac, tige des seigneurs de Verdun et Prade, près de Castillonnès.
- Tristan d’Abzac, fit son testament en 1431, et laissa de Jeanne de Cugnac, sa femme, plusieurs enfants, dont on ignore le sort.
- Marquèse d’Abzac, marie en 1390, avec noble Laurent de Graulier, damoiseau d’Agonac.
Dans le même temps, et sous le règne du roi Charles VI, en 1405, vivait Archambaud d’Abzac, capitaine, lequel, avec Pierre de Saint-Cirq et Bertrand d’Abzac, tenait pour les Anglais et le seigneur de Lesparre, les ville et chastel de Castelnau de Berbignières, assiégés par les troupes du roi, commandées par le comte de Clermont, maréchal de France ; lequel traita avec le seigneur de Lesparre, et donna auxdits sieurs d’Abzac et de Saint-Cirq, 6000 écus d’or et 8 marcs d’argent, pour remettre lesdites ville et chastel en l’obéissance du roi. Il leur fut aussi remboursé 662 liv. 10 s. pour dépenses faites pour le siège, suivant une quittance du 28 octobre 1405, où il est porté que lesdites ville et chastel estoient une moulte notable et puissante forteresse anglesche, qui lors fut baillée en garde à maître Pons de Beynac, seigneur de Commarque.
Archambaud d’Abzac était déjà capitaine de Cancon l’an 1400 ; et le 15 janvier 141 I (y. st.) Charles, duc d’Orléans, lui fit don de 300 liv. de pension et du château d’Auberoche en Périgord.
Aucun des actes qu’on a découverts sur lui n’indique qu’il soit frère des précédents.
N. B. M. D’Hozier, qui a fait imprimer la généalogie de la maison d’Abzac au commencement du deuxième registre de l’armorial générai de France, n’a pas été bien instruit de l’histoire de Bertrand d’Abzac et de sa postérité, 1.0 en ce qu’il ne parle point du genre de la mort de ce chevalier ; 2.° en ce qu’il suppose gratuitement un autre sujet du même nom de Bertrand, qu’il fait neveu de celui dont il s’agit ici, pour lui attribuer des faits qui n’appartiennent qu’au premier ; 3.° en ce qu’il n’a point connu le nombre de ces enfants, qu’il réduit à trois, tandis qu’il est constant qu’ils étaient sept : quatre fils, et trois filles ; 4.0 en ce qu’il assure positivement que les deux fils nommés Jean moururent tous deux sans postérité. .
Voici ce qu’on apprend des pièces originales et des renseignements les plus authentiques :
Bertrand d’Abzac, chevalier, seigneur de Montastruc, Bellegarde, Domme, et de plusieurs autres terres, comparut dans un très grand nombre d’actes depuis 1401 jusqu’en 1438. Il eut de grands démêles avec Guillaume de Cardaillac (qu’il retint longtemps prisonnier), et avec Jeanne de Mouleydier, dame de Montclar, sa femme, au sujet de la terre de Montastruc, située dans la mouvance de Montclar. Il se montra toujours zélé partisan des Anglais dans les guerres que Charles VII eut à soutenir contre ces anciens ennemis de la France, pour recouvrer les provinces qui étaient en Ieur pouvoir, et notamment la Guyenne, qu’ils étaient accoutumés à regarder comme leur ancien domaine.
Bertrand d’Abzac soutenait de tout son pouvoir les efforts que les Anglais faisaient pour conserver cette province ; mais enfin, ayant été fait prisonnier à Domme, petite ville située près de la Dordogne, il fut conduit à Limoges, auprès du roi Charles VII, qui lui fit trancher la tête le 11 mars 1438, et ses biens furent confisqués.
Il avait épousé, par contrat du 5 avril 1414, Jeanne de Beynac, fille de défunt Pons de Beynac, seigneur de Beynac et de Commarque ; elle fut assistée de Jean le Maingre, dit Boucicaut, comte de Beaufort et d’Alest, vicomte de Turenne et maréchal de France ; et il lui fut constitua pour sa dot une somme de 1200 livres tournois. Elle le rendit père de :- Jean D’ABZAC, l’aîné ou le vieux, qui, après la bataille de Castillon, gagnée par les Français en 1453, passa en Angleterre, dont il tenait le parti, après avoir fait donation de tous ses biens à Jean, son frère cadet ;
- Jean D’ABZAC, dit Pochy ou Pochin, seigneur de Montastruc et coseigneur de Sivrac, servit le roi Louis XI en 1471, etc., et contracta alliance avec Hélène, dite Lenote de Montferrand. C’est de lui que sont sortis les seigneurs de Campagnac et de la Serre ;
- Jean D’ABZAC, dit Pitro, seigneur de Bellegarde, contracta deux alliances : la première, avant l’an 1460, avec Rixende de Boscmorel ; et la deuxième en 1477, avec Gilberte de Royère : c’est de lui que descendent les seigneurs d’Abzac de la Boissière-Bellegarde, et les barons de Juvénie ;
- Bernard D’ABZAC, passa en Angleterre avec Jean, son frère ainé, d’où il ne revint qu’en 1500, en vertu des lettres d’abolition que le roi Louis XII lui accorda au mois de janvier. 1500. On ignore s’il fut marié ;
- Raimonde D’ABZAC, nommée aussi marquise, épousa, par contrat du 29 août 1441, Antoine, seigneur d’Hautefort, fils d’Hélie de Gontaut, damoiseau de Badefol, et de Marthe de Born, dame de Thenon et d’Hautefort ;
- Jeanne D’ABZAC, mariée par contrat du 15 octobre 1458, avec noble Jean de Manas (de Lezergues) habitant à Castelnau-de-Vaux en Querci ;
- Philippe D’ABZAC, dont la destinée est inconnue.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861
A suivre : Branches et rameaux de la maison d'Abzac
12 août 2008
La famille de Bouillane
Mise à jour du 16 août 2008 : Tout porte à croire que l'épisode de Louis XI attaqué par un ours n'est qu'une légende.
On peut voir dans la France protestante de Haag que le 6 novembre 1745 plusieurs membres de la famille de Bouillane, appartenant au culte protestant, furent condamnés par arrêt de la Chambre des vacations à être déchus de leur noblesse pour avoir contrevenu aux édits du Roi concernant la religion ; MM. de Bouillane formèrent le 6 octobre 1775 une opposition à cette condamnation l’affaire n’était pas encore terminée quand éclata la Révolution.
Quatorze membres de la famille de Bouillane, vinrent en 1788 prendre part dans les rangs de la noblesse à l’assemblée de Romans, vêtus pour la plupart comme des paysans, mais portant tous fièrement au côté l’épée des gentilshommes. La famille de Bouillane prit également part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Montélimar. Un Bouillane était à la même époque conseiller maître à la Chambre des comptes de Grenoble sa descendance est aujourd’hui éteinte.
M. de Bouillane de la Coste était sous Napoléon III conseiller honoraire à la Cour de Grenoble.
La famille de Bouillane a fourni des officiers, des gentilshommes verriers, des magistrats, etc.
Elle compte encore des représentants en Dauphiné.
En outre M. Pierre-Paul-Dominique-Henri Boyer né Grenoble en 1848, alors substitut du procureur de la République à Die, aujourd’hui avocat à Paris, fut autorisé par décret du 9 septembre 1874 à joindre à son nom celui de la famille de Bouillane à laquelle appartenait sa mère.
Voir aussi sur Google Books :
Armes : d’azur à une patte sénestre d’ours d’or mise en bande (alias en fasce).Le roi Louis XI, n’étant encore que Dauphin, chassait seul dans la forêt de Quint, aux environs de Die, en Dauphiné, quand il fut attaqué par un ours. Le jeune prince allait succomber quand deux bûcherons de la paroisse de Saint-Julien-en-Quint, Pierre Bouillane ou Boliane et Gérenton Richaud, occupés à couper du bois à peu de distance, arrivèrent à son secours et lui sauvèrent la vie en tuant l’animal. Cet événement se passait en 1447 d’après la tradition. Louis XI n’oublia pas le service qui lui avait été rendu dans sa jeunesse ; en 1475 il envoya des lettres d’anoblissement aux deux bûcherons et à leurs enfants et leur accorda à tous deux les mêmes armoiries. Les familles Bouillane et Richaud, que cet anoblissement n’avait nullement enrichies, se perpétuèrent honorablement, mais très obscurément. Jean et Antoine de Boliane obtinrent en 1554 un arrêt déclaratif de noblesse, La souche se partagea en un grand nombre de branches qui, lors de la grande recherche de 1666, furent encore maintenues dans leur noblesse par jugement de l’intendant Dugué et dont l’une alla se réfugier à Genève après la rénovation de l’édit de Nantes.
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f91.item
On peut voir dans la France protestante de Haag que le 6 novembre 1745 plusieurs membres de la famille de Bouillane, appartenant au culte protestant, furent condamnés par arrêt de la Chambre des vacations à être déchus de leur noblesse pour avoir contrevenu aux édits du Roi concernant la religion ; MM. de Bouillane formèrent le 6 octobre 1775 une opposition à cette condamnation l’affaire n’était pas encore terminée quand éclata la Révolution.
Quatorze membres de la famille de Bouillane, vinrent en 1788 prendre part dans les rangs de la noblesse à l’assemblée de Romans, vêtus pour la plupart comme des paysans, mais portant tous fièrement au côté l’épée des gentilshommes. La famille de Bouillane prit également part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Montélimar. Un Bouillane était à la même époque conseiller maître à la Chambre des comptes de Grenoble sa descendance est aujourd’hui éteinte.
M. de Bouillane de la Coste était sous Napoléon III conseiller honoraire à la Cour de Grenoble.
La famille de Bouillane a fourni des officiers, des gentilshommes verriers, des magistrats, etc.
Elle compte encore des représentants en Dauphiné.
En outre M. Pierre-Paul-Dominique-Henri Boyer né Grenoble en 1848, alors substitut du procureur de la République à Die, aujourd’hui avocat à Paris, fut autorisé par décret du 9 septembre 1874 à joindre à son nom celui de la famille de Bouillane à laquelle appartenait sa mère.
Voir aussi sur Google Books :
- Liste des personnes anoblies par Louis XI Dauphin en Dauphiné.
Source : Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné
Auteur : Hyacinthe Gariel - Notice sur Saint-Julien-en-Quint où il est question des familles Richau et Boulliane décrites comme composées d'honnêtes et pauvres paysans.
Source : Essai sur la statistique, l'histoire et les antiquités du département de la Drôme
Auteur : Nicolas Delacroix - Louis XI sauvé des griffes d'un ours par Richau et Bouilliane.
Source : L'Anacharsis français
Auteur : Charles Malo - Les familles Richau et Boulliane
Source : Statistique du département de la Drome
Auteur : Nicolas Delacroix
08 août 2008
Amaudric du Chaffaut
Dessins de Jean-François Binon et Amaury de la Pinsonnais publiés avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.
Armes : d’azur à une colombe essorante d’argent tenant dans son bec un rameau d’olivier d’or.
Alias : de sable à une oie d’or ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d’argent.
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120109/f343.item
La famille AMAUDRIC du CHAFFAUT appartient à la noblesse de Provence.
Elle ne doit pas être confondue avec la famille du Chaffault, d’ancienne noblesse chevaleresque des environs de Nantes, en Bretagne, dont le nom a été relevé de nos jours par la famille Billebault.
On trouvera sur elle d’intéressants renseignements dans l’Histoire véridique de la noblesse de Provence, manuscrit du XVIIIe siècle publié en 1912 avec des annotations par M. le baron du Roure.
La famille Amaudric est originaire du lieu de Mezel, près de Digne, dans la Haute-Provence. Elle descend d’Antoine Amaudric, marchand à Mezel, qui épousa vers 1658 Françoise Plan et dont le fils, François Amaudric, épousa en 1688 Marie Gravier. Joseph Amaudric, de Digne, ayant négligé de produire les titres justificatifs de sa noblesse, fut condamné par défaut à l’amende comme usurpateur de noblesse par jugement rendu à Aix le 17 juillet 1697 de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence. Joseph Amaudric, seigneur du Chaffaut, près de Digne, fils de François et de Marie Gravier, régularisa sa situation nobiliaire en se faisant recevoir, le 6 avril 1734, dans l’office anoblissant de secrétaire du Roi en la chancellerie près la Chambre des comptes, aides et finances de Provence. Il avait épousé en 1718 Catherine Belletrux dont il eut plusieurs enfants. Son descendant, Paul-Jean-Jules Amaudric du Chaffaut, né le 29 avril 1798, marié en 1819 à Olympe de Perrin de Jonquières, décédé en 1868, fut député des Basses-Alpes en 1831 et membre de l’Assemblée constituante en 1848. C’est de lui que descendent tous les représentants actuels, Il laissa trois fils dont l’aîné, Léon, né en 1822, marié à Zénobie Pélissier, décédé en 1884, fut député des Basses-Alpes à l’Assemblée nationale de 1871, puis sénateur du même département et dont le deuxième, Albert, marié en 1866 à Mlle de Jovyac, fut colonel d’artillerie.
Joseph d’Amaudric du Chaffaut prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Digne.
La famille Amaudric de Chaffaut a fourni un chanoine de la cathédrale d’Aix, des officiers distingués, etc.
Son chef est connu de nos jours sous le titre de comte du Chaffaut.
Principales alliances : d’Hilaire de Jovyac 1866, Perrin de Jonquières 1819, 1854, de Bruni d’Entrecasteaux 1792, Raybaud-l’Ange 1880, Dedons de Pierrefeu-Demandolx 1889, Faraudi de Chateauneuf 1866, de Framond 1918, Bastier de Bez 1911, etc.
Armes : d’azur à une colombe essorante d’argent tenant dans son bec un rameau d’olivier d’or.
Alias : de sable à une oie d’or ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d’argent.
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120109/f343.item
La famille AMAUDRIC du CHAFFAUT appartient à la noblesse de Provence.
Elle ne doit pas être confondue avec la famille du Chaffault, d’ancienne noblesse chevaleresque des environs de Nantes, en Bretagne, dont le nom a été relevé de nos jours par la famille Billebault.
On trouvera sur elle d’intéressants renseignements dans l’Histoire véridique de la noblesse de Provence, manuscrit du XVIIIe siècle publié en 1912 avec des annotations par M. le baron du Roure.
La famille Amaudric est originaire du lieu de Mezel, près de Digne, dans la Haute-Provence. Elle descend d’Antoine Amaudric, marchand à Mezel, qui épousa vers 1658 Françoise Plan et dont le fils, François Amaudric, épousa en 1688 Marie Gravier. Joseph Amaudric, de Digne, ayant négligé de produire les titres justificatifs de sa noblesse, fut condamné par défaut à l’amende comme usurpateur de noblesse par jugement rendu à Aix le 17 juillet 1697 de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence. Joseph Amaudric, seigneur du Chaffaut, près de Digne, fils de François et de Marie Gravier, régularisa sa situation nobiliaire en se faisant recevoir, le 6 avril 1734, dans l’office anoblissant de secrétaire du Roi en la chancellerie près la Chambre des comptes, aides et finances de Provence. Il avait épousé en 1718 Catherine Belletrux dont il eut plusieurs enfants. Son descendant, Paul-Jean-Jules Amaudric du Chaffaut, né le 29 avril 1798, marié en 1819 à Olympe de Perrin de Jonquières, décédé en 1868, fut député des Basses-Alpes en 1831 et membre de l’Assemblée constituante en 1848. C’est de lui que descendent tous les représentants actuels, Il laissa trois fils dont l’aîné, Léon, né en 1822, marié à Zénobie Pélissier, décédé en 1884, fut député des Basses-Alpes à l’Assemblée nationale de 1871, puis sénateur du même département et dont le deuxième, Albert, marié en 1866 à Mlle de Jovyac, fut colonel d’artillerie.
Joseph d’Amaudric du Chaffaut prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Digne.
La famille Amaudric de Chaffaut a fourni un chanoine de la cathédrale d’Aix, des officiers distingués, etc.
Son chef est connu de nos jours sous le titre de comte du Chaffaut.
Principales alliances : d’Hilaire de Jovyac 1866, Perrin de Jonquières 1819, 1854, de Bruni d’Entrecasteaux 1792, Raybaud-l’Ange 1880, Dedons de Pierrefeu-Demandolx 1889, Faraudi de Chateauneuf 1866, de Framond 1918, Bastier de Bez 1911, etc.
07 août 2008
Bosse de Bonreceuil (de)
Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.Plus ancienne qu’illustre, la famille DE BOSSE de BONRECUEIL appartient à la noblesse de Provence. Barcilon, d’ordinaire si sévère, lui consacre les lignes suivantes dans sa Critique du Nobiliaire de Provence de Robert de Briançon :
Armes : d’azur à une tour ronde d’argent, ouverte, ajourée et crénelée de quatre pièces, maçonnée de sable. — Supports: deux cerfs d’or, colletés de sable.
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111998m/f395.item
« J’ai trouvé dans les anciennes chartes du bailliage de Seyne sous le roi Louis Ier d’Anjou et son fils Louis II, comte de Provence, que la famille du nom de BOSSE était employée à la défense de la frontière du pays. Guillaume, Bertrand et Isnard de Bosse y avaient des commandements généraux dans l’armée de ces princes. Tous les anciens actes du lieu de Bréoulle (La Bréole), où les Bosse ont fait leur résidence, leur donnent les qualités d’illustres et de chevaliers. Benoist et Guillaume Bosse en sont descendus de père en fils. Raymond de Bosse qui en l’an 4331 commandait dans le bailliage de Seyne un corps d’armée pour le Service des comtes de Provence a fait des branches d’où descendent Annibal, Jean et Antoine de Bosse. Ses fils et petits-fils ont continué leurs services. L’auteur du Nobiliaire en décrit au long la descendance, les emplois et les alliances. »On trouvera des généalogies de la famille de Bosse dans le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois, dans le supplément de l’Histoire héroïque de la noblesse de Provence d’Artefeuil, dans les Carrés d’Hozier, etc. Ces divers travaux lui attribuent pour premier auteur connu un Arnoux de Bosse, chevalier, dont les trois fils, Anselme, Isoard et Raymond de Bosse, figurent dans un acte du 17 janvier 1321 comme nobles du lieu de la Bréoule, près de Seyne. Antoine de Bosse fut nommé le 1er décembre 1411 par lettres patentes de Louis II, roi de Naples et comte de Provence, capitaine châtelain de la tour et du château de Saint-Vincent, au bailliage de Seyne. Les généalogistes font remonter la filiation suivie au 14 décembre 1480, date à laquelle Jean de Bosse, chevalier, et son frère puîné, également appelé Jean, auraient passé un acte avec la communauté de la Bréoule. Michel de Bosse, fils de l’aîné de ces deux frères, laissa deux fils, Benoît de Bosse, écuyer, marié le 30 avril 1540 à Jeanne de Serre, et Michel de Bosse, écuyer, marié le 20 janvier 1544 à Madeleine Brouchiers de la Villette, qui furent les auteurs de deux branches.
La branche ainée semble avoir eu pour dernier représentant Annibal de Bosse, châtelain d’Embrun en 1619, plus tard capitaine de la Tour de Queirasc, en Dauphiné, qui fut maintenu dans sa noblesse en 1667 par jugement des commissaires de S. M. chargés de la recherche des faux nobles.
La branche cadette ne paraît pas avoir possédé de terres nobles antérieurement à la seconde moitié du XVIIIe siècle. On trouvera sur elle dans les manuscrits de Chérin d’intéressants renseignements qui permettent de rectifier les travaux généalogiques tout à fait erronés d’Artefeuil et de la Chesnaye des Bois. Cette branche était représentée dans la première moitié du XVIIe siècle par deux frères, noble Jean Bosse, sieur du Périer, qui épousa demoiselle Jeanne de Montour et qui continua la descendance, et Annibal Bosse, qui n’eut pas d’enfants. L’aîné de ces deux frères, Jean, fit son testament le 4 juin 1658 ; il laissa plusieurs fils dont l’aîné, Benoît Bosse, fui maintenu dans sa noblesse avec son oncle Annibal le 22 octobre 1667 par jugement des commissaires généraux, après avoir prouvé sa filiation depuis Michel Bosse vivant en 1526. Ce fut Joseph Bosse, fils puîné de Jean et de Jeanne de Montour, qui continua la lignée ; ce Joseph Bosse, qui n’est pas mentionné dans le jugement de maintenue de noblesse de 1667, épousa Claire Lambaut par contrat du 16 octobre 1685 et non pas en 1658 comme le dit la Chesnaye des Bois. Il laissa un fils, noble Joseph Bosse, de la ville de Lambesc, qui épousa Anne Sylvestre par contrat du 21 août 1712 dans lequel il est dit âgé de quarante ans, ce qui indique qu’il était né environ treize ans avant le mariage de ses parents. Ce dernier Joseph Bosse figure avec la seule qualification de monsieur dans la plupart des actes et particulièrement dans le contrat de mariage passé le 12 novembre 1753 de son fils, monsieur maître Jean-Joseph Bosse, juge de la ville de Lambesc, et de demoiselle Marie Gilles. Ce fut Marie Gilles qui apporta à la famille Bosse la terre seigneuriale de Bonrecueil que sa descendance a conservée jusqu’à nos jours et dont elle a gardé le nom. Jean-Joseph Bosse se fit accorder en 1759 par le subdélégué de l’intendant de Provence et par le receveur du domaine du Roi au bureau de Lambesc deux certificats constatant que la famille Bosse avait toujours vécu noblement et n’avait jamais payé le droit de francfief.
La famille Bosse de Bonrecueil ne figure pas toutefois au nombre de celles qui prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse de Provence.
Elle n’est pas titrée.
Elle a fourni des viguiers de la ville de Lambesc, des officiers dont l’un fut tué en 1621 au siège de Saint-Jean-d’Angély, des avocats, des magistrats, etc. Un de ses représentants prit part en 1832 à l’insurrection de la Vendée et périt glorieusement dans l’incendie du château de la Pénissière.
Principales alliances : de Chapuis, de Castillon, Dedons, de Bérard du Roure, Boubée de Gramont 1856, etc.
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