Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècleLa famille Bozonnier appartient à la noblesse du Dauphiné, Le marquis de Rivoire de la Batie ne lui a consacré dans son Armorial de Dauphiné qu'une très courte notice ; mais on trouvera sur elle beaucoup de renseignements dans les manuscrits de Chérin.
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f337.item
BOZONNIER de LESPINASSE et de VAUMANE. Armes : d'azur à un chevron d'or accompagné en chef de deux roses d'argent et en pointe d'une colombe de même tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople.
Son auteur, André Bozonnier, était en 1666 greffier en chef au Parlement de Grenoble et fut pourvu le 9 avril 1688 de la charge anoblissante de conseiller, notaire, secrétaire du Roi, maison et couronne de France en la chancellerie près le Parlement de Grenoble. Il possédait encore ces deux charges quand il fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 et quand il fut maintenu dans sa noblesse le 17 octobre 1702 par arrêt du Conseil d'État. Il fit son testament le 13 octobre 1704. Il avait épousé successivement Isabeau Ruinal et Marguerite Conrard et laissa de ces deux unions plusieurs fils. Un de ces fils, né du premier lit, Gaspard Bozonnier, avocat au Parlement de Grenoble, fut maintenu dans sa noblesse en même temps que lui, en 1702. André Bozonnier eut du second lit un autre fils, noble André Bozonnier, qu'il institua son légataire universel, qui fut pourvu le 6 mars 1706 de la charge de secrétaire du Roi en la chancellerie, près le Parlement de Grenoble, qui épousa le 20 janvier 1709 Françoise Brunet et qui fit son testament en 1743. Le fils de celui-ci, Gabriel Bozonnier de Lespinasse, avocat en Parlement, fut pourvu le 17 février 1747 de la charge de conseiller du Roi, avocat général en la Chambre des comptes de Grenoble ; il épousa le 22 décembre 1755 par contrat passé devant Aucaigne, notaire à Mâcon, Jeanne de Serre, fille d'un trésorier de France, et fit son testament en 1787. Il fut lui-même père de Marie-Gabriel Bozonnier de Lespinasse, qui continua la descendance, et d'Aimé-Louis-Antoine Bozonnier de Lespinasse, né à Grenoble en 1767, qui fit ses preuves de noblesse pour obtenir le grade de sous-lieutenant, qui devint dans la suite colonel et officier de la Légion d'Honneur, qui fut créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 18 juin 1809 et qui mourut en 1840 sans laisser de postérité de son mariage avec Mlle de Belle. Cette branche compte encore des représentants. Son chef est connu sous le titre de comte de Lespinasse.
Une autre branche de la famille Bozonnier s'est perpétuée sous le nom de BOZONNIER DE VAUMANE. Deux de ses représentants, MM. Bozonnier de Vaumane, père et fils, prirent part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Grenoble. Cette branche eut dans la suite des revers de fortune et M. de Rivoire de la Batie rapporte que son chef était sous Napoléon III simple jardinier à Grenoble. On trouve qu'en mai 1893 M. Louis-Joseph de Bozonnier de Vaumane épousa Mlle Giraud au Monestier de Clermont.
Un membre de la famille Bozonnier, Jean Bozonnier de la Valette, était allé au cours du XVIIIe siècle se fixer à Saint-Domingue ; il fit enregistrer ses titres de noblesse devant le Conseil supérieur de l'île le 12 janvier 1740.
La famille Bozonnier a fourni un avocat général en la Chambre des comptes de Grenoble de 1770 à 1786, des officiers supérieurs, un général carliste, etc.
Principales alliances : de Belle, Hay-Forbes de Medwyn 1889, etc.
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