SACHET. Jean Sachet, chapelain de Charles-Quint, Robert Pierre et Louis Sachet, originaires de Salins, furent anoblis en 1536. Pierre Sachet, conseiller au parlement, devint maître des requêtes d'Éléonore, soeur de Charles-Quint, en 1556. Son arrière-petite-fille porta les biens de sa maison à Claude Antoine Boquet de Courbouzon en 1668. Alliances: Vers, Froissard, Maizières, Mâcon, Crécy, Poligny, etc. Armes : coupé émanché, au 1er d'or, à l'aigle éployée de sable; au 2e d'argent, à trois pals de sable.
SACQUENAY. De 1539 à 1592, cette ancienne noblesse, originaire de Champagne, dont une branche s'établit en Franche-comté, a fourni cinq chevaliers de Saint-George. Alliances : Saint-Andosse, Baujeu, Charmes, Remilly, Chassagne, Failletans, Vesoul, Mailly. Armes : de gueules, au lion d'argent.
SAGEY ou SAGET. François-Judith, comte de Sagey, évêque de Saint-Claude, puis de Tulle, était d'une maison reçue six fois à Saint-George. Alliances : Romain, Maizières, Arros, Chaffoy, Cécile, Villers, etc. Armes : d'azur, à la croix ancrée d'or.
Commentaire d'Arnaud de Sagey (reçu le 18 fév 2008):SAINT-AMOUR. Guillaume de Saint-Amour, au ressort d'Orgelet, vivait en 1247. Humbert et Pierre de Saint-Amour étaient chambellans de Bourgogne en 1429 et 1433. Suivant Dunod, la terre de Saint-Amour passa par alliance de la maison de Damas à celle de la Baume-sur-Cerdon, et fut érigée en sa faveur en comté. Alliances : la Baume-Montrevel, Toulongeon, Damas, etc. Armes : d'argent, au lion de sable, armé et lampassé d'or.
Le nom de "Sagey" s'écrit à la fin avec un y et non un t. ma famille est en Franche-Comté depuis le 12 ème siècle mais trouve son origine dans le village de Sagy en Bresse louhannaise. le nom patronymique a varié d'orthographe passant de Sagy à Saigy puis Saigey pour se fixer en Sagey au début du XVIIIème. Le titre accordé par le roi Louis XVI en 1784 est celui de vicomte et a été accordé au frère (mon ancêtre) de l'évêque. ce dernier, Claude François Judith Joseph Xavier (1759-1836), vicaire général du Mans, émigré en 1790, fut nommé évêque tout de d'abord de Saint Claude (Jura), à la Restauration, puis de Tulle et enfin, chanoine du premier ordre royal de la chapelle royale de St Denis. il n'a jamais eu le titre de comte.
SAINT-AUBIN. Henri de Saint-Aubin, seigneur de Conflandez, était chevalier de Saint-George en 1440. Alliances : Joux, Vienne, Rougemont, Vy, Azuel, Ray, Neufchâtel, Grammont, etc. Armes : d'argent, à la bande d'azur, chargée de cinq besants d'or.
SAINT-CRIC Noblesse éteinte. Alliances : de Raincourt, Droz, etc. Armes : de gueules, à un lion d'argent; à quatre croissants du même, trois en chef et un en pointe.
SAINTE-CROIX. La famille de Sainte-Croix, convoquée en 1789 à l'assemblée de la noblesse du bailliage de Dole, possédait la coseigneurie d'Amancey et celle de Desservillers.
SAINT-GERMAIN. Louis, baron de Saint-Germain, seigneur de Courlans, Culay, Vertamboz, en 1659, fut général de bataille. Un de ses descendants, lieutenant général, devint ministre de la guerre en 1778. Armes : d'or, à la bande d'azur, chargée de trois croissants d'argent.
SAINT-JULIEN. Village de l'ancien ressort d'Orgelet qui a donné son nom à une ancienne maison dont un des membres, Pierre de Saint-Julien, doyen de Chalon, a donné la généalogie. Armes de gueules, à trois jumelles d'argent.
SAINT-LOUP. Il y a eu deux maisons de ce nom. L'une, qu'on supposait issue des seigneurs de Fouvent, portait un écu chargé en chef de trois ardillons ronds. L'autre était une branche des sires de Faucogney, formée par Geoffroy de Faucogney, seigneur de Saint-Loup. (Voyez l'Annuaire de 1866, page 168.)
SAINT-MARTIN. Estienne, Guillaume et Jean de Saint-Martin figurèrent à Saint-George en 1400, 1486 et 1530. Alliances : Ligny, Saint-Mauris en Montagne, Montureux, etc. Armes : d'argent, à trois hures de sable, armées, arrachées et allumées de gueules.
SAINT-MAURIS EN MONTAGNE. La notice de cette maison, appelée à la pairie en 1827, et dont le représentant actuel est beau-frère du marquis de Moustier, a été donnée dans l'Annuaire de 1843, page 318.
SAINT-MAURIS LE MUID. Perrin de Saint-Mauris, seigneur de le Muid, eut deux enfants qui ont fait branches : 1° Celle de Montbarrey, la plus illustre, a eu pour auteur Jean de Saint-Mauris le Muid, conseiller au parlement, puis ambassadeur d'Espagne en France en 1545, et enfin président du conseil d'État. Il était beau-frère du chancelier de Granvelle. Éléonor de Saint-Mauris, seigneur de Montbarrey, le Muid, fut titré comte de Bosjan en 1634. Trois de ses descendants furent lieutenants généraux, et l'un d'eux, Marie-Alexandre-Éléonor, prince du Saint-Empire, grand d'Espagne en 1780, ministre de la guerre, n'eut qu'un fils, Stanislas, prince de Saint-Mauris-Montbarrey, mort sans postérité, et une fille, mariée au prince de Nassau. 2° La branche d'Augerans, reçue à Saint-George en 1682 et en 1715, était représentée en 1815 par Alexis-Claude-Yoland, comte de Saint-Mauris d'Augerans. Alliances : Froissard de Broissia, de Saint-Martin, Germigney, etc. Armes : d'azur, à la croix fleuronnée d'argent. La branche de Montbarrey y ajoutait : coupé de gueules, à l'aigle éployée d'or. Une famille connue sous le nom de Saint-Maurice-Falletans, et rattachée aux branches précédentes par quelques généalogistes, était issue du président de Saint-Maurice, anobli le 1er mai 1585. Elle s'est éteinte avec Rodrigue de Saint-Maurice-Falletans, chevalier d'honneur aux comptes. Alliances : Benoît, Grivel, Jobelot, Alpy. Elle avait ajouté aux armes des Saint-Mauris qui précèdent un chef d'azur chargé de trois coeurs d'or.
SAINT-MAURIS D'ORGELET. Étienne de Saint-Mauris, écuyer du duc de Bourgogne, capitaine-châtelain de Pontarlier en 1473, tirait son nom d'un fief sis près d'orgelet. Deux de ses descendants furent reçus à Saint-George. Mathieu-Ferdinand de Saint-Mauris, baron de Choye, qui défendit Besançon en 1674, ne laissa que des filles. Alliances: Saulx, Usier, Vertamboz, Chissey, Thuillier, Franchet, Raucourt, Choye, Mouchet, Saint-Mauris-Montbarrey, etc. Armes : de gueules, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une rose du même.
SAINT-PIERRE. Il paraîtrait que le nom patronymique de cette famille de Besançon, éteinte au XIIIe siècle, aurait été Besançon. Ascelin de Besançon, surnommé de Saint-Pierre, vivait en 1090 ; Hugues et Gérard de Besançon étaient à la croisade en 1220. Renaud de Besançon, dit de Saint-Pierre, est cité dans un titre de 1238.
SAINT-QUENTIN. Suivant Dunod, cette famille portait aussi le nom de Besançon, et elle prit celui de Saint-Quentin d'une église qu'elle avait fait bâtir. Ébrard de Saint-Quentin, archevêque de Besançon en 1161, appartenait à cette souche, qui posséda la charge d'échanson de l'archevêché, et qui s'éteignit au XIVe siècle dans Isabelle de Saint-Quentin, mariée à Jean de Savigny. Leur postérité se fondit dans la famille Bourgeois, connue depuis sous le nom de Bourgeois la Tour Saint-Quentin. Armes : d'or, à la bande de gueules ; au franc canton d'azur.
SAINT-REMY. Un village de ce nom, aux environs de Vesoul, donna son nom à une race de seigneurs alliée aux Arguel, Grenans, Saulx, etc., et depuis longtemps éteinte.
SAINT-SEIGNE. Originaire du duché de Bourgogne et fixée au Comté aux XVe et XVIe siècles, cette maison fut reçue quatre fois à Saint-George depuis Guillaume de Saint-Seigne, maître d'hôtel du duc de Bourgogne en 1473. Alliances : Cusance, Clermont, Rossillon, Ligny, Montmartin, Bauffremont. Armes : de gueules à trois jumelles d'or.
SAIX (DU). Quoique originaire de Bresse, la maison de ce nom appartient depuis plusieurs siècles à la Franche-Comté. Elle a été admise trois fois à Saint-George, et a donné un lieutenant général, Dominique du Saix, baron d'Amans, au XVIIe siècle. Pierre-Marie, comte du Saix, était capitaine de marine en 1752. Alliances : Morel, de l'Espinette, de Moréal, Meysnier. Armes : écartelé d'or et de gueules.
SALE ou SAULE. Étienne Sale de Poligny fut anobli en 1548 par Charles-Quint, dont il était premier médecin ; mais sa descendance dérogea. Armes : de sable, à la fasce d'or, accompagnée de trois roses du même; au chef du royaume des Romains.
SALINS. Les puissants seigneurs connus sous le nom de sires de Salins descendaient d'Albéric de Narbonne, comte de Bourgogne et de Mâcon, qui avait reçu en fief la ville de Salins. Maurette de Salins, fille unique de Gaucher III, sire de Salins, porta la seigneurie à son mari, Gérard, comte de Bourgogne. Armes : d'or, à la bande de gueules. Gaucher III, sire de Salins, cité plus haut, eut un fils naturel, Gérard de Salins, dont un descendant, Jean de Salins-la-Bande, épousa à Besançon, en 1440, Jeanne, fille naturelle du duc de Bavière. Cette branche illégitime avait interverti les émaux comme brisure.
SALINS LA TOUR. Henri de Salins la Tour, chambellan du duc Philippe le Hardi, vivait encore en 1396. Sa fille unique épousa Matthieu de Rye. Un rameau collatéral s'éteignit vers la même époque dans la maison de Vergy. Alliances : Andelot, Flacey, Rye, Clermont, Bouton, Nans, Joux, Montferrant, Vergy. Armes : d'azur, à la tour d'argent, maçonnée de sable.
SALIVES. Jean de Salives, de Vesoul, était vers 1420 lieutenant général du bailliage d'Amont. Sa descendance, admise six fois à Saint-George, de 1629 à 1770, a formé les branches de Valleroy et de Betoncourt, éteintes l'une et l'autre. La terre de Valleroy fut érigée en comté de Salives en 1747, en faveur de Claude-François de Salives, chevalier de Malte. Alliances : Coligny, Seroz, Mandres, Sonnet, Lapalud, Oyselet, Grammont, Vaudrey. Armes : pallé d'argent et de gueules de six pièces ; au chef d'azur, chargé de trois coquilles d'or.
SALIVET. Issu d'une famille de Vesoul anoblie en 1531, Luc Salivet, seigneur de Fouchécourt, n'eut qu'une fille, Louise Salivet, mariée à Pierre Marquis, cogouverneur de Besançon en 1572. Luc Marquis, leur fils cadet, releva le nom et les armes de Salivet et s'établit à Vesoul, dont il fut maire en 1651. Sa postérité existait encore en 1815. Alliances : Maubouhans, Sonnet, Terrier, Mayrot, Chapuis, Damey, etc. Armes : d'azur, à trois besants d'argent, surmontés d'un lambel à trois pendants de gueules.
SALLIÈRE DE CHAMPOLLE. Famille convoquée aux assemblées de la noblesse de Besançon en 1789.
SANCEY. Un village de l'ancien ressort de Baume a donné ce nom à des seigneurs connus par titres de 1327 et 1411. Leur race est éteinte.
SANDERET DE VALLONE. Cette famille possédait au siècle dernier un fief à Ornans, et elle a figuré aux assemblées de la noblesse du bailliage de Dole en 1789.
SANTANS. Antoine de Santans était, au XVIIe siècle, lieutenant général du bailliage d'Amont. Alexandre-Ignace de Santans n'eut qu'une fille, mariée au président Espiart de Saux, dont la fille porta les biens à la famille Terrier, qui releva le nom et les armes des Santans. Des lettres de noblesse furent accordées en 1570 par le roi d'Espagne à la famille de Santans. Ce n'était peut-être qu'une confirmation de noblesse. Alliances : Mercier, Verney, Jacquinot, Duhan, Privé, etc. Armes : d'argent, à la croix ancrée de sable.
SAPORTA. Famille originaire de Provence, dont une branche, établie eu Franche-Comté, était représentée au siècle dernier par Philippe de Saporta, seigneur de Belmont, capitaine de cavalerie.
SARDON. Jean Sardon, du bailliage d'Amont, fut anobli en 1413 par le duc Jean Sans-peur. Armes : d'argent, à trois coquilles de gueules mises en pal.
SARRAGOZ. L'empereur Rodolphe anoblit en 1603 les fils de Claude Sarragoz, cogouverneur de Besançon. Pierre Sarragoz fut avocat général au parlement. Alliances : de Villers, Boutechoux, Nardin, Gillebert, Boisot, Varin, Richier, Billerez, du Breuil. Armes : pallé d'or et de gueules de dix pièces, au chef danché d'argent, chargé d'un phénix de sinople sur son bûcher de gueules.
SARRAZIN. Maison noble de Poligny, qui a possédé la seigneurie de Saint-Martin, et dont le premier auteur connu était noble Nicolas Sarrazin, envoyé en mission en Flandre par le duc de Bourgogne en 1414. Son fils fut recteur de l'université en 1443, et protonotaire apostolique. Armes : d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois étoiles du même.
SARRON ou SAVRON. Louis Sarron, originaire de Baume, fut anobli en 1555 par Charles-Quint. Armes : d'azur, au sautoir dentelé d'or, surmonté de trois palmes d'or.
SAUGET. Éteinte depuis longtemps, cette famille, de Besançon, a fourni quatre cogouverneurs de cette ville, et possédé la seigneurie de Gennes. Son nom est aussi écrit Saget. Armes : parti, au 1er de sable, au lion d'or ; au 2e d'or, au rameau de sauge de sinople. Il existait à Pontarlier une famille Sauget, anoblie en 1583 dans Humbert Sauget, recteur de l'Université du comté. Alliances : Hugen, Faletans. Armes : d'or, au chevron d'azur.
SAULX-TAVANNES. (Voyez plus haut, page 106.)
SAUVAGNEY. Les seigneurs de Sauvagney, autrefois Savigny-sur-Lougnon, sont connus dès l'an 1321. Ferry de Sauvagney, qui testa en 1403, fut leur dernier rejeton. Alliances : Auricour, Saint-Quentin, Bourgeois, Prevost, Armenie, Montagnet, etc. Armes : de gueules, à la bandé d'or, accompagnée de deux cotices d'or.
SAUVIGNEY. Un village aux environs de Pesmes a donné son nom à d'anciens seigneurs qui portaient : de gueules, à trois lions d'or.
SAVIGNY. Jean, seigneur de Savigny en Reversmont, était doyen de Dijon en 1167. Jean de Savigny, Guillaume et Jeanne, ses enfants, vivaient en 1394. Cette maison s'est éteinte, et la terre de Savigny a été possédée par les Saint-Mauris-Montbarrey.
SAVOYEUX. La famille de Savoyeux, qui possédait au XVIIe siècle les seigneuries de l'Estoile, Domblans et Charrin, figurait dès 1561 aux états nobles de la province.
SAY. Étienne de Say, seigneur de la Tour de Say et de Lisle, mort en 1458, était chevalier de Saint-George. Alliances : Molans, Dampierre, Savigny, etc. Armes : pallé d'argent et de sable de six pièces.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item
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