31 octobre 2006

Actes de la famille Bernard de Venelles

Mariage de Jehan Bernard et Madaleyne Coullet le 6 octobre 1613 à Venelles (13)



Baptême de Jehan Bernard le 6 janvier 1615 à Venelles (13)



Baptême d'Anthoine Bernard le 25 novembre 1616 à Venelles (13)

Un an de statistiques Sitemeter

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Sans commentaire particulier. Merci de votre fidélité. N'hésitez pas à m'écrire si vous avez des suggestions...

29 octobre 2006

Descendance d'Aimon D'ARCES

Blason d'ArcesSource : Dictionnaire de la noblesse de la Chenaye-Desbois, Tome 1

Première génération

1. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Pierre Aimon D'ARCES. Aimon a épousé Ambroisie DE BEAUMONT en 1289. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Soffrey D'ARCES.

3 M ii. Aimon D'ARCES.
Deuxième génération

2. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Soffrey D'ARCES. Il a eu les enfants suivants:
4 M i. Soffrey D'ARCES.

5 M ii. Louis D'ARCES.

6 M iii. Jean D'ARCES.

7 M iv. Pierre D'ARCES.

+ 8 M v. Arthaud D'ARCES.

9 F vi. Eglantine D'ARCES.
Troisième génération

8. Arthaud D'ARCES. Arthaud a épousé Aynarde DE CEUSON en 1343. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 10 M i. Guigues D'ARCES.
Quatrième génération

10. Guigues D'ARCES. Guigues a signé un testament le 14 décembre 1397. Guigues a épousé (1) Arthaude DE BOMPAR. Guigues a également épousé (2) Jeanne DE COMMIERS, fille de Raoul DE COMMIERS. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 11 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Arthaud D'ARCES II est décédé en 1426.

12 M ii. Morard D'ARCES.

13 M iii. Guigues D'ARCES.

14 F iv. Marie D'ARCES.

15 F v. Catherine D'ARCES.
Cinquième génération

11. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Arthaud D'ARCES II est décédé en 1426. Arthaud a épousé Françoise D'ARCES, fille de seigneur de la Bastie Louis D'ARCES. Ils ont eu les enfants suivants:
16 M i. Claude D'ARCES.

+ 17 M ii. Mistral de Réaumont Louis D'ARCES I est décédé en 1490.
Sixième génération

17. Mistral de Réaumont Louis D'ARCES I est décédé en 1490. Louis a épousé Guygonne DU FRAY, fille de Jean Antoine DU FRAY et Anne DE GROLÉE. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 18 M i. Mistral de Réaumont Louis D'ARCES II.

19 F ii. Isabeau D'ARCES.

20 F iii. Guygonne D'ARCES.

21 F iv. Françoise D'ARCES.
Septième génération

18. Mistral de Réaumont Louis D'ARCES II. Louis a signé un testament le 3 juillet 1506. Louis a épousé Catherine MACHIDE MONTAGNEU. Ils ont eu les enfants suivants:
22 M i. Antoine D'ARCES.

+ 23 M ii. seigneur de Montagneu Humbert D'ARCES.

24 M iii. Soffrey D'ARCES.

25 M iv. Louis D'ARCES.

26 M v. Guigues D'ARCES.

27 M vi. Claude D'ARCES. Abbé de Boscodon, élu archevêque d'Embrun en 1510.
Huitième génération

23. seigneur de Montagneu Humbert D'ARCES. Humbert a épousé Louyse DE LA POYPE, fille de seigneur de Serrières Claude DE LA POYPE et Françoise DE LA BALME. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 28 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Claude D'ARCES.

29 M ii. Jean D'ARCES.

30 M iii. Christophe D'ARCES.

31 F iv. Louise D'ARCES.

32 F v. Jeanne D'ARCES.

33 F vi. Catherine D'ARCES. Catherine a épousé seigneur de Saint-Jullin Gabriel DE LA POYPE.
Neuvième génération

28. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Claude D'ARCES. Claude a épousé Françoise DE BOULOGNE, fille de seigneur de Salins en Provence Antoine DE BOULOGNE et Reinette DE VILLE, le 12 octobre 1561. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 34 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Jean D'ARCES.
Dixième génération

34. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène, de la Pierre et de Réaumont Jean D'ARCES. Jean a épousé Claudine DE BÉRENGER, fille de seigneur de Gua et de Morges Giraud DE BÉRENGER, le 7 avril 1596. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 35 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Alexandre D'ARCES.
Onzième génération

35. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Alexandre D'ARCES. Alexandre a épousé Bonne DE FRANCON le 29 novembre 1630. Ils ont eu les enfants suivants:
36 M i. Hugues D'ARCES.

+ 37 M ii. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Etienne D'ARCES.

38 F iii. Méraude D'ARCES.
Douzième génération

37. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Etienne D'ARCES. Etienne a épousé Lucrèce LE MAÎTRE, fille de Henri LE MAÎTRE, le 18 mai 1669. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 39 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Louis D'ARCES.

40 M ii. Abel D'ARCES.

41 M iii. Antoine D'ARCES.
13. génération

39. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Louis D'ARCES. Louis a épousé Françoise Barbe DE PELEGREN, fille de Gouverneur de Remiremont Esprit DE PELEGREN, le 13 octobre 1684. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 42 M i. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Joseph Henri D'ARCES.

43 M ii. Jean-Baptiste D'ARCES.

44 F iii. Louise D'ARCES.

45 F iv. Dorothée D'ARCES.

46 F v. Jeanne D'ARCES.

47 F vi. Barbe D'ARCES.

48 F vii. Emérentiane D'ARCES.
14. génération

42. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Joseph Henri D'ARCES. Joseph a épousé Marie-Claudine DE NANTES le 29 mars 1719. Joseph et Marie-Claudine ont eu les enfants suivants:
49 F i. Virginie D'ARCES est née le 8 janvier 1720.
Virginie a épousé Benoit DE CHYVALLET DE CHAMOND.

50 M ii. Joseph Henri D'ARCES II est né le 28 mars 1722.

51 M iii. seigneur des Maisons-Fortes, de Domène et de la Bayette Louis-Antoine D'ARCES est né le 19 décembre 1728.

52 M iv. Antoine-Modeste D'ARCES est né le 1 avril 1730.

28 octobre 2006

La famille d'Arces

Source : Annuaire de la noblesse de France 1884
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36611b/f160.item
Blason d'ArcesLe nom d'Arces fut d'abord celui d'une ancienne famille du Dauphiné dont le dernier rejeton mâle, Louis d'Arces, maria en 1216 sa fille Guiffrède à Hugues Morard, qui fut substitué aux noms et armes de son beau—père. De cette union étaient issus trois fils qui firent souche. L'un conserva le nom de Morard ; les cieux autres prirent celui d'Arces.

Joffrey d'Arces, bailli du Briançonnais, était maréchal de l'armée du dauphin Humbert en 1339. François d'Arces, qui combattit à la funeste journée d'Azincourt (1415), mourut sans alliance. Jean d'Arces, archevêque de Tarentaise (6 mars 1438), assista au concile de Bâle et fit élire pape Amédée VIII, duc de Savoie, qui vivait dans sa retraite de Ripaille et qui devint l'antipape Félix V. Il reçut en récompense le chapeau de cardinal, qui lui fut plus tard confirmé par le pape après l'extinction du schisme.

Claude d'Arces, né à Grenoble vers 1450, abbé de Boscodon (1474-1519), fut appelé en 1511 par le chapitre d'Embrun à remplacer Rostaing d'Ancezune comme évêque de cette ville. Mais le pape Jules II nomma de son coté à ce siége épiscopal le cardinal Nicolas de Fiesque. Claude essaya de soutenir ses droits ; mais la lutte d'un abbé contre un cardinal était trop inégale. Après six ans de résistance, il fut obligé de céder et se retira dans son abbaye de Boscodon, où il mourut deux ans plus tard.

Antoine d'Arces, seigneur de la Bâtie et de Lissieu, dit le chevalier Blanc, capitaine de cinquante hommes de pied, s'illustra comme un véritable coureur d'aventures avec Imbaut de Rivoire et Gaspard de Montauban. Il parcourut l'Espagne et le Portugal, prenant part aux tournois et aux enprinses, où il triomphait des plus braves combattants. Il passa ensuite en Ecosse, où il conquit l'amitié du roi Jacques IV. Il revint en France, servit sous Louis XII, et fut fait prisonnier avec Imbaut de Rivoire par les Vénitiens. Jacques IV le rappela en Ecosse, et les historiens dauphinois disent même qu'il fut nommé régent pendant la minorité de Jacques V. Mais c'est une erreur, que démentent les auteurs anglais. Il périt assassiné par David Hume, gentilhomme écossais, le 21 octobre 1517.

Jean d'Arces, seigneur de la Bâtie et de Montbiros en Dauphiné, baron du Livarot (en Normandie), célèbre sous ce dernier nom, fut un des favoris du roi Henri III. Il fut, avec Maugiron, témoin et second de Caylus (souvent appelé Quélus) dans le fameux combat de trois contre trois (27 avril 1578). Il tua Schomberg, son adversaire ; mais il fut lui-même blessé grièvement à la tête d'un coup d'épée, et demeura six semaines avant de se rétablir. Il périt dans un autre combat livré près de Blois, où il avait le marquis de Piennes pour adversaire (1580). La baronnie de Livarot et les autres biens de sa branche, éteinte avec lui, passèrent dans la famille d'Oraison. (Nobiliaire de Provence d'Artefeuil.)

Au siècle dernier, Louis-Antoine d'Arces, chevalier de Saint-Louis, était capitaine de dragons au régiment des volontaires du Dauphiné (1758).

Armes : d'azur, au franc quartier d'or, à la cotice componée d'argent et de gueules, brochant sur le tout.

Sépulture d'Antoine Lautaret

Photo envoyée par Christian Bonnet (St Vincent les Forts, cote 1 MI 2/782).

Sépulture d'Antoine Lautaret

Le neuvième jour du mois d'avril mille sept cents trente trois est décédé sieur Antoine Lautaret, capitaine chatellain de la tour...

Ce qui se trouve sur la page suivante n'a rien à voir avec Antoine Lautaret, une page a sans doute été arrachée...

27 octobre 2006

Les Pin, seigneurs de la Roche, originaires d'Allos

Source : Annuaire de la noblesse de France 1883
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k366100/f288.table
Blason des Pin ou Piny d'AllosLes Pin, anciens seigneurs de La Roche, sont originaires d'Allos (diocèse de Senez), village frontière, tour à tour provençal et savoisien.

Pierre Pini ou du Pin fut anobli en 1475 par le roi René, avec Jaumone sa femme (Bibliothèque nationale, cabinet des titres; n° 778, fol. 253 v°.) leur descendance directe ne tarda pas à s'éteindre. La famille se continua par deux neveux de Pierre. L'un était Monet Pini ou de Pino, notaire ducal à Allos vers 1535, trisaïeul du P. Alexandre Pin ou Piny, né en 1640, célèbre écrivain ascétique, mort en odeur de sainteté en 1709. La vie d'Alexandre Pin a été écrite dans les dictionnaires (les hommes illustres de Saint Dominique et des hommes illustres de Provence, et son portrait fut gravé par P. Drevet.

L'autre était Raymond Pini ou de Pino, né à Allos vers 1500, dont la descendance, la seule qui subsiste aujourd'hui, s'établit à Cucuron au XVIe siècle, et à Apt au siècle suivant.

V. Michel Pin, dont Raymond était le trisaïeul, épousa Anne Estrayer, des seigneurs de la Javie ; il en eut trois fils :
  1. Jean Pin, seigneur de La Roche, lieutenant de frégate du roi, et enseigne d'une compagnie franche ;
  2. Joachim, qui suit ;
  3. N... tige d'un rameau ayant aujourd'hui pour derniers représentants M. Elzéar Pin, sénateur de Vaucluse, et Mmes de Berluc-Perussis.
VI. Joachim Pin, élu par deux fois consul d'Apt et chef de la Viguerie, eut de Catherine Chanteduc :
  1. Joachim Antoine, qui suit ;
  2. Marie, aïeule du baron Mézard, premier président de Cour royale.
VII. Joachim Antoine s'établit à Aix (12 janvier 1722) ; il épousa en 1724 Thérèse Bérage, d'une famille de secrétaire du roi, aujourd'hui représentée par les Jaubert de Matheron de Saint-Pons, et par MM. de Laidet. Il en eut 1° Joachim Félix, qui suivra ; 2° et 3° Joseph et Xavier, receveurs de la Viguerie d'Aix; 4° et 5° Gaspar et Clet, jésuites ; 6° et 7° Pierre et Louis, chanoines d'Aix ; 8° Mitre, avocat au Parlement et régisseur de la caisse des États ; 9° Marie-Rose, marquise de Vauvenargues, mariée à Jean Antoine Isoard, secrétaire du roi, et mère du cardinal d'Isoard, pair de France, et du grand prévôt d'Isoard.

VIII. Joachim Félix, reçu le 13 juillet 1770 en l'office d'écuyer secrétaire du roi, fut trésorier général des états de Provence de 1770 à 1792 ; à la suppression du Parlement, le 30 septembre 1790, il était doyen de la chancellerie. II épousa en 1758 Claire Pascal (des seigneurs du Revest), de la famille de Blaise Pascal, fille du subdélégué général de l'intendance d'Aix, et d'Elisabeth d'Anglésy ; il en eut :
  1. Joachim Xavier Blaise de Pin, chevalier, qui suit ;
  2. Jean Antoine Toussaint de Pin, écuyer, mort en 1771 ;
  3. Louis Mathieu Mitre, écuyer, qui suivra ;
  4. Félix, écuyer, né en 1776 ;
  5. Marguerite, mariée à M. d'Eymar de Montmeyan, avocat général au parlement d'Aix, représenté aujourd'hui par les marquis de Mazan ;
  6. Louise, mariée à M. de Garidel de Villemus, conseiller au Parlement ;
  7. une prieure du monastère du Temple, qui succéda à la princesse de Condé ;
  8. et 10° trois religieuses de la Miséricorde.
IX. Joachim Xavier Blaise de Pin, chevalier, conseiller à la Cour des comptes, aides et finances de Provence, présenté à la cour avec la qualification de marquis.

IX bis. Louis Mathieu Mitre, écuyer, épousa Marguerite Tempier ; il en eut :
  1. Félix, qui suit ;
  2. Charles Louis Adolphe, ancien magistrat, dont a. Paul ; b. Marie ;
  3. Clotilde, mariée à M. de Barbier de Villeneuve ;
  4. Caroline, femme de M. Monnereau, ancien officier.
X. Louis-Stanislas-Xavier-Félix-Victorin, chevalier lieutenant-colonel en retraite, épousa en 1861 Louise Dieulouard, fille de M. Dieulouard, ancien officier de marine, et d'Aurélie le Clercq de Laprairie, dont : a. Emmanuel, licencié en droit ; b. Jules ; c. Aurélie.

Armes : d'azur, au pin arraché d'or ; au chef cousu de gueules chargé de trois bandes d'or. - Couronne de marquis. - Devise : ET SUB NIVE VIRET.

Un Pin de La Roche avait fait inscrire les armes de sa famille dans l'Armorial général de France (généralité de Provence), dressé par d'Hozier en 1696.

Les Dieulouard tiennent aux familles de Labarre, de Gerson, de Guerle, de Pistoye, de Maillane, Galoppe d'Onquaire, le Clercq de Lannoye, etc.

25 octobre 2006

La maison de Tholon, seigneurs de Sainte-Jalle

Source : Dictionnaire universel de la noblesse de France, tome 4, page 184.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368576/f189.item
Blason de TholonDE THOLON, seigneurs de Sainte-Jalle, en Dauphiné. La maison de Tholon, éteinte depuis plus d'un siècle et demi, était l'une des plus considérées du Dauphiné, tant par l'ancienneté et la pureté de son origine, que par le rang distingué où l'ont élevée ses nombreuses illustrations. Nostradamus, à la page 331 de la 3e partie de son Histoire de Provence, rapporte qu'il était, de tradition de son tems, que la maison de Sainte-Jalle descendait des anciens seigneurs de Toulon, puînés des vicomtes de Marseille.

Hugues de Tholon, co-seigneur de la ville de Valréas, au Comtat Venaissin, approuva, en 1120, avec les autres seigneurs de cette ville, la vente d'une partie des dîmes de son territoire, faite à Rostani, évêque de Vaison, pour la somme de soixante-dix sols, monnaie de Valence.

On trouve après lui Aicard de Tholon et Gardas de Tholon, dans le Nécrologe de l'église de Marseille. Viennent ensuite, dans le même catalogue, Faulquet de Tholon ; Geoffroy de Marseille, évêque de Béziers ; Raimond Bérenger, comte de Provence, mort en 1245 et un autre Aicard de Tholon. Aicard de Tholon, chevalier provençal, est au nombre des témoins qui souscrivirent une transaction passée entre les chanoines de Marseille et les religieuses de Saint-Sauveur de cette ville, en 1163. C'est apparemment le même qui se trouve dans le Nécrologe, avant 1245.

On voit encore parmi les témoins qui signèrent la fondation de l'abbaye de Saint-Pons-de-Géménos, au diocèse de Marseille, faite par les chanoines de la cathédrale, en 1205, un Hélie de Tholon. Raimond de Tholon, prévôt de Forcalquier, réunit à la mense de son chapitre, du consentement de Raimond d'Oppède, évêque de Sisteron, les églises de Notre-Dame, de Saint-Jean et de Saint-Pierre de Forcalquier, en 1318.

Tholon de Tholon, gentilhomme de Forcalquier, signa, avec plusieurs autres témoins, les articles d'un accommodement proposé à Marseille par le maréchal Boucicauld, entre Raimond Roger, vicomte de Turenne et la reine Marie de Blois, en 1399. Raimond de Tholon, prévôt de l'église de Forcalquier, fut élu évêque de Sisteron, par les suffrages réunis des deux églises con-cathédrales de Sisteron et de Forcalquier, pour remplacer Robert de Crapone, le 24 mars 1436. Un autre Raimond de Tholon, chanoine sacristain de la métropole d'Aix, Louis Pithou et plusieurs autres chanoines du même chapitre, furent présents au serment prêté par le roi René, comte de Provence, pour la conservation de leurs privilèges, le 19 décembre 1437.

La filiation des seigneurs de Sainte-Jalle et de la Laupie, en Dauphiné, et de Saint-Julien, au Comtat Venaissin, remonte à Lancelot de Tholon, écuyer du roi Charles V et de Charles Ier, dauphin de Viennois, en 1349.

Didier de Tholon de Sainte-Jalle, issu an cinquième degré de Lancelot, était chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et grand prieur de Saint-Gilles, lorsqu'il fut élu grand-maître de son ordre, le 17 novembre 1535, à la place de Perrin de Ponte. Il était absent et dans sa famille à Sainte-Jalle, lorsqu'une députation de vingt-quatre chevaliers vint lui apprendre son élection. Il ne jouit pas longtemps de cette dignité ; car, s'étant mis en route pour se rendre à Malte, il tomba malade à Montpellier et y mourut le 26 septembre 1536.

Faulquet de Tholon, seigneur de Sainte-Jalle, petit-neveu du grand-maître fut successivement chevalier de l'ordre du Pape et de celui du Roi, capitaine de cinquante, puis de cent hommes d'armes, gouverneur de la principauté d'Orange, commandant dans la ville de Carpentras, et enfin lieutenant général au gouvernement de Languedoc.

Ce fut un des plus vaillants capitaines des catholiques, et l'un des plus redoutables ennemis de Montbrun, du comte de Crussol et du baron des Adrets, chefs du parti calviniste, en Languedoc, sur lesquels il remporta plusieurs avantages signalés. La branche de ce seigneur s'est fondue par alliance, en 1667, dans la maison de Fortia de Piles ; celle des seigneurs de la Laupie, en Valentinois, et de Saint-Julien, au Comtat, s'est éteinte avant 1716.

Les alliances directes de la maison de Tholon sont avec celles de Bonne de Tallard-d'Auriac, Brotin de Paris, de Caritat, de Chavagnac, du Cheylar, de Claret-d'Esclapon, de Clermont-Montoison, de Combourcier, de Fallet de la Laupie, de Flotte de Montauban, de Forest de Blacons, de Fortia de Piles et d'Urban, Fournier-d'Àultane, de Galiens des Yssars, de Gaste-Lupé, de Grammont-Vachères, de Guiffrey de Glandages, de Joubert, de Lers-d'Aubenas, de Marsane de Saint-Genis, de Moreton-Chabrillant, d'Oradour de Châteauneuf, Pape de Saint-Auban, Pingré d'Arpahon, Pourrer, du Puy-Montbrun, de Rémusat, de Rivière de Brueix, de Taulignan, de Thézan-Venasque, de Torchefelon , d'Urre de Molans, etc. , etc.

Armes : De sinople, au cygne d'argent, becqué et membré d'or.

Joseph des Michels de Champorcin

Mr Gaston Fugier, que je remercie au passage, m'a envoyé une photographie et des données concernant un certain Joseph des Michels de Champorcin que je n'arrive pas à resituer dans la généalogie de cette famille.

Joseph a été nommé curé d’un petit village en haute altitude (1150m), Ravel, actuellement dans la commune de Boulc (26) près de Châtillon-en-Diois. Il y était depuis 1768, et on est à peu près certain de sa présence jusqu’en 1791.

Toute information complémentaire sur Joseph des Michels de Champorcin serait la bienvenue.



En juin 2009, Mme Jakline Crédou a eu la gentillesse de m'envoyer de très jolies photos de l'église de Ravel.

21 octobre 2006

Claudium Michaelis

Ci-dessous une note du baron du Roure sur la famille des Michels de Champourcin.

2451 - MICHEL DE CHAMPOURCIN 1410-1 février 18

Tractatus de matrimonio contrahendo inter Claudium Michaelis, de Pratis, filium magistri Guidonis Michaelis, notarii, ex una parte, et nobilem Beatricetam Cornute, filiam nob. Petri Cornuti condam, de Bellomonte, parte ex altera ; dicta Beatriceta de consensu et licentia nob. Isnardi Girini, condni. de Thoardo, et Olivarii et Gaufridi Salvanhi, fratrum, condominorum de Corbonis, affinium ipsius, necnon nob. Bertrandi Cornuti, fratris ipsius Beatrisete, dni. de Camporsino Actum Thoardi, in presencia nob. Antonii Chaussagrossi, Vincentio Martini, notario.

Extrait du P.S. de Vincent Martin, f° 20, V°

Début de traduction :

Contrat de mariage entre Claude Michel de Prads, fils de maitre Guidonis Michel, notaire, d'une part, et noble Béatrice Cornut, fille de Pierre Cornut, de Bellomonte, d'autre part, dicta Beatriceta de consensu et licentia nob. Isnardi Girini, condni. de Thoard, et Olivarii et Gaufridi Salvanhi, fratrum, condominorum de Courbons, affinium ipsius, necnon nob. Bertrand Cornut, fratris ipsius Beatrisete, dni. de Champourcin Actum Thoard, en présence de nobles Antoine Chaussegros, Vincent Martin, notaires.

Quelques livres de généalogie sur Google Books

Ces derniers jours, je suis tombé sur quelques livres intéressants sur Google Books qui peuvent être téléchargés au format PDF. Je pense qu'ils peuvent aussi vous intéresser. En voici la liste :

18 octobre 2006

Provence : Joannis (de)

Source : Dictionnaire universel de la noblesse de France, tome 3, page 327.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36856v/f332.item
Blason JoannisDE JOANNIS, seigneurs de Châteauneuf et de la Brillane en Provence, famille ancienne, originaire de la ville d'Aix, qui est issue de Jean Joannis, secrétaire des commandements du Roi Louis III d'Anjou, comte de Provence, en 1433. Il avait épousé à Marseille Douce de Fournier, de laquelle il laissa Jean de Joannis II du nom, secrétaire du Roi René et avocat pour les pauvres. Il fit son testament le 12 janvier 1467 et laissa de Jeanne de la Terre, Jean III et Odile de Joannis. Jean III était viguier royal de Marseille en 1501, Pierre son fils, fut lieutenant général de l'amirauté de Provence, et fit une donation dans l'église de N. Dame de la Seds à Aix, l'an 1522. Cette famille, qui a formé deux branches, a contracté de belles alliances, et a donné un avocat général et des conseillers aux comptes etc. D'or, au lion de sable, armé et lampassé d'argent; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

17 octobre 2006

Dauphiné : du Serre du Rival

Source : Dictionnaire universel de France, tome 4, page 170.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368576
Blason du Serre du RivalDU SERRE (1) DU RIVAL ; maison d'ancienne chevalerie du Dauphiné, qui a pris son nom d'un bourg, situé dans le Gapençois, à trois lieues de Veynes, sur la rive droite de Buech, décoré jadis du titre de baronnie. Les chartes de l'église de Gap justifient cette possession avec le rang que tenaient les barons du Serre parmi la noblesse du haut parage du Dauphiné, depuis le onzième siècle. Leurs descendants ont constamment soutenu l'éclat de leur origine, par une longue série d'officiers distingués, et par de nombreuses alliances avec les maisons les plus anciennes et les plus illustres, entre autres avec les des Alrics de Vinzobres, d'Auriac, de Belle de Sauret de Bonne de Lesdiguières, de Castellane-St.-Juers, de Ferrus, de Gradenigo, d'Hugues de Beaujeu, d'Inguimbert de Pramiral, de Martin-Champoléon, de Montorcier, d'Ossandon de Puy-Guillaume, de Poligny, de la Roche-Fondevaux, de Roux, de Tertulle de Verfueil, etc., etc. Cette maison a formé deux branches principales : 1. les seigneurs du Rival, dont on parlera plus bas ; 2. les barons de Thèze, et seigneurs de Melves et d'Orcières, éteints vers le milieu du dix-huitième siècle. Cette dernière branche a donné un prélat bien recommandable dans la personne de Charles-Salomon du Serre, nommé évêque de Gap, en 1600, mort en cette ville le 15 mai 1637. Pendant le désordre des guerres civiles, les Huguenots s'étaient emparés des biens ecclésiastiques, et avaient abattu les églises. Charles-Salomon du Serre répara tous ces malheurs. Il retira des mains des réformés, les biens qu'ils avaient envahis ; fit rebâtir la plupart des églises que les calvinistes avaient démolies, et rétablit le culte divin dans tous les villages de son diocèse. Il employa aussi de grandes sommes à la réparation des couvents et de l'hôpital de la ville de Gap, où la mémoire de ce prélat est restée en grande vénération.

Les branches du Rival et de Thèze, avaient pour souche commune, Pierre du Serre, l'un des co-seigneurs de Veynes, qui transigèrent avec les habitants de ce bourg, le samedi d'après la fête de Saint-Martin d'hiver 1296 ; ce Pierre du Serre était frère d'Isnard, baron du Serre, lequel fut l'un des capitaines qui servirent à la croisade de l'an 1290, et dont le fils, Jean, baron du Serre, transigea avec l'évêque de Gap, en 1316, au sujet des droits qu'il avait au terroir de Serre, et ratifia un acte de l'an 1322, pour le rétablissement de l'église du Serre, brûlée par les hérétiques.

Branche du Serre du Rival.

XII. Charles Balthazar DU SERRE, seigneur du Rival, de Pui-Guillaume et de la Batisse, (issu au onzième degré de Pierre du Serre, dont on a parlé ci-dessus), épousa, le 23 janvier 1750, Marie-Louise de Malet de Vandègre, fille de Gabriel Marie de Malet de Vandègre, écuyer, seigneur de Vandègre et de Bulhon, et de Claude de Torrant. Il en eut, entre autres enfants
  1. Joseph, dont l'article suit :

  2. Jean Casimir du Serre du Rival, né à Gap, marié le 26 février 1793, avec Marie Monique Amidieu-Duclos, dont il n'a pas eu d'enfants, fille de Jean-Baptiste Amidieu-Duclos, capitaine de dragons, et de Marie-Anne Loucher de Saint-Frais. Il a été capitaine d'infanterie, et décoré de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

  3. Claire-Emilie du Serre du Rival, chanoinesse du chapitre noble de Saint-Martin de Salles, en Beaujolais.
XIII. Joseph DU SERRE DU RIVAL, né à Gap le 23 septembre 1737, officier d'un rare mérite, se signala dans diverses actions de la guerre de sept ans, et fut fait chevalier de Saint-Louis à l'âge de vingt-quatre ans, sur le champ de bataille, par M. le prince de Condé, après la victoire de Johannesberg, remportée en 1762, sur le prince héréditaire de Brunswick. Ce fut Joseph du Serre du Rival, qui, dans cette bataille, s'empara des canons, qui, par ordre de Louis XV, furent transportés à Chantilly. Il servit dans les troupes légères de France, jusqu'en 1763, époque à laquelle il passa au service d'Espagne, où il fut nommé capitaine aux gardes Wallonnes, le 14 juillet 1771. Il a épousé à Algésiras, en Espagne, le 8 janvier 1793, Raimonde Salaranque, fille de don Pedro Salaranque, et de Rafaela Fravega. Il est décédé à Puerto-Réal, (Port-Royal), Le 2 novembre 1800, laissant deux demoiselles :
  1. Louise Claire du Serre du Rival, née à Puerto-Réal, le 1er février 1794.

  2. Jeanne Marie Raimonde Nicolette du Serre du Rival, née à Algésiras, le 6 décembre 1797.
Armes : D'azur, au cerf d'or ; au chef d'argent, chargé de trois roses de gueules, feuillées de sinople. Supports et cimier trois cerfs d'or.

Cet article complète et rectifie la notice insérée au tome 2 page 332 de cet ouvrage. On peut consulter la filiation de cette maison, dans le tome 18, page 38, du Nobiliaire de Fiance.

(1) Ce nom s'est orthographié quelquefois de Serre et de Serres. On peut voir pour ces variations, la critique du Nobiliaire de Provence (manuscrite) , l'Histoire de la Noblesse du comtat vénaissin, par Pithon Curt, t. I, p. 41, et l'Histoire des grands officiers de la couronne, t. IV, p. 286.

15 octobre 2006

Mariage de François Michel et Honnorade Gratie à Allos

L'an 1651 le 8 novembre dans la chapelle Notre-Dame de la fleur au Villar, hameau de cette paroisse d'Allos a été confirmé mariage entre François MICHEL, fils de Jean et Honorade GRATIE à feu Jean de Colmars. Acte envoyé par Christian Bonnet.

Mariage de François Michel et Honnorade Gratie à Allos

13 octobre 2006

Provence : Oraison (d')


Source : Dictionnaire universel de France, tome 2, page 109.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36855h/f113.item
Armes : De gueules, à trois fasces ondées d'or.

Blason Oraison D'ORAISON. L'auteur de la critique du Nobiliaire de Provence, dit positivement que cette maison s'est éteinte, par mâles, en 1450, dans personne de Pierre d'Oraison, seigneur de Venterol, et qu'elle n'a plus subsisté que dans la maison de Aqua. Les deux familles d'Oraison à Digne et à Marseille (les seigneurs de Clumans) sont entées, dit le même historien, par des actes d'une filiation supposée. « On leur a donné le nom d'Oraison, parce qu'ils étaient originaires d'Oraison au diocèse de Digne. Ignace d'Oraison se flattant de cette illustre descendance, refusa les lettres de noblesse qui lui furent offertes par le cardinal Mazarin, pour récompense de quelques services rendus à l'état comme député à la cour par la communauté de Marseille ; il demanda en remplacement le titre de conseiller d'état ordinaire, etc. » L'ancienne baronnie d'Oraison, en Provence, fut érigée en marquisat par lettres de Henri III, données au mois de mars 1588, enregistrées au parlement d'Aix le 12 octobre 1589, en faveur de François de Laigue , baron d'Oraison, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, grand sénéchal de Provence en considération, portent ces lettres, de l'ancienneté de sa noblesse et de ses services dans les guerres tant au dedans qu'au dehors du royaume, où il n'avait jamais épargné ni sa personne ni ses biens, et de ce qu'il s'était entremis en plusieurs importantes affaires concernant le bien de la couronne. C'était, dit Nostradamus, un seigneur de beaucoup de mérite et de valeur, aimant également les armes et les livres, qu'il savait fort honorablement manier en tems de guerre et de paix. « Il était fils d'Antoine de Laigue et de Marthe de Foix, de la très illustre maison de ce nom, petit-fils d'Antoine Honoré de Laigue et de Catherine de Clermont Lodève, soeur du cardinal François Guillaume de Clermont, et nièce du cardinal George d'Amboise, premier ministre sous Louis XII, arrière-petit-fils de Philibert de Laigue (de Aqua) et de Louise d'Oraison, héritière de sa maison.

Ce Philibert de Laigue, conseiller et premier chambellan du roi René, comte de Provence, fut un des tenants au magnifique tournoi que dressa et maintint ce prince en 1446, proche Saumur, en Anjou, rapporté en entier par la Colombière, dans son Théâtre d'honneur et de chevalerie, chapitre IV. Le même Philibert et Philippe de Lenoncourt ouvrirent un autre tournoi à Tarascon, où les fêtes furent célébrées les 2, 4 et 6 juin 1449, en présence du roi, de la reine, et de toute la cour. On en trouve la description à la fin du tome III de l'Histoire générale de Provence, par l'abbé Papon.

10 octobre 2006

Actes en vrac du 10 octobre 2006

Décès ROUX Anne le 12/10/1740 à UVERNET (04), Conjoint: ARNAUD Jean Baptiste

Décès RICAUD Marie, 25 ans, le 07/12/1756 à BARCELONNETTE, Conjoint : ROUX François

Décès RICAUD Laurent le 23/06/1767 à UVERNET Age 72 ans

Décès : ARNAUD Elisabeth le 29/08/1769 à UVERNET
Age : 70 ans
Père : + Joseph
Conjoint : + ARNAUD Joseph

Décès : ARNAUD Marie Elisabeth le 20/09/1777 à UVERNET
Père : Joseph Antoine
Mère : EBRARD Elisabeth
Age : 3 ans

Décès : ARNAUD Marie Elisabeth le 09/01/1782 à UVERNET
Père : Pierre
Mère : GORRI Reyne
Age : 1 jour

Provence : Bérard (de)

Source : Dictionnaire universel de France, tome 3, page 63.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36856v
Blason BérardDE BERARD, seigneurs des Coutouras, et en partie d'Aiglun, en Provence, originaires de Vaudemont, en Lorraine, famille ancienne qui vint s'établir en Provence à l'occasion du combat qu'il y eut entre Charles Ier, comte d'Anjou, et le roi d'Aragon. Elle fixa d'abord sa demeure à Aix, mais Louis Bérard, de qui elle prouve sa descendance, ayant reçu dans la suite, de Fouquet d'Agoult, la seigneurie des Coutouras, se retira à Cucuron avec Marguerite Testoris, qu'il avait épousée le 6 octobre 1497. Ses descendants ont continué la postérité. Cette famille a contracté de belles alliances et a donné un colonel d'infanterie, plusieurs capitaines et un commandant d'une compagnie de cent cadets gentilshommes, à Rayonne, etc. De gueules, à la bande d'argent, accompagnée d'une étoile et d'une rose du même.

08 octobre 2006

Provence : Giraudon (de)

Source : Dictionnaire universel de France, tome 3, page 253.
Auteur : M. de Courcelles
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36856v
Blason GiraudonDE GIRAUDON, en Provence. Cette famille tire son origine du Poitou, où elle était connue depuis quatre siècles, en la personne de Giraudon, dit le Roux, l'un des gentilshommes de la maison du comte de Poitou ; ce gentilhomme, qui depuis se retira en Provence, où il devint amoureux d'une demoiselle de la maison de Flotte, rendit son nom fameux par ses belles poésies, dans l'idiome provençal. Antoine de Giraudon épousa Jeanne de Cabanes ; il en eut six enfants, dont quatre mâles, qui continuèrent la postérité, et portèrent les armes pour le service de nos rois. Il existait à Marseille, dans l'église des Carmes-Déchaussés, une chapelle où étaient les armes de cette famille. D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même, et en pointe d'un croissant d'argent.

Voir aussi la famille Giraudon sur le site Anciennes familles de Provence

07 octobre 2006

Contrat de mariage de Jean Theus et Louise Rolland à Saint-Vincent-les-Forts

Contrat de mariage de Jean Theus et Louise Rolland, St Vincent, Me Theus, AD 04, 2 E 15693 f° 38 v° à 41 v°.

Au nom de Dieu soit l'an mil sept cent cinq et le dix septième jour du mois de février avant midi, régnant très chrétien prince Louis quatorze par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, longuement et heureusement régnant en bonne probité, comme soit que mariage soit été traité entre Jean Theus fils de Pierre et de Magdelaine Leotard de ce lieu de St Vincent d'une part, et Louise Rolland fille à feu Arnoux et de Catherine Rolland ( !) du dit lieu d'autre. Les dites parties de leur gré (mot) et mutuelles stipulations entre eux intervenant autorisés, savoir le dit Theus du dit Pierre son père, d'Etienne Theus son oncle, de Pierre Liotard et d'André Gilli ses oncles, et la dite Rolland de la dite Catherine Bernard sa mère, de Joseph Rolland son frère, de Claude Bernard son grand-père, des dits Etienne Theus et Pierre Liotard, chapelier, ses oncles et autres leurs parents et amis ici présents en bon nombre de part et d'autre *.

Et pour dot, constitués en leur personne, la dite Catherine Bernard mère et le dit Jean Theus son fils, lesquels de leur gré ont constitué en dot à la dite Louise future épouse et pour elle au dit Jean Theus, à savoir est la somme de huit cent livres en argent avec ses meubles suivant sa qualité. A laquelle somme est compris le légat fait à la dite Louise par le dit feu Arnoux Rolland son père en son dernier testament reçu par nous notaire, et ce du chef de la dite Bernard mère cent livres, et le restant par les droits du dit Sr Rolland père que la dite Bernard mère avec le dit Joseph son fils se promettent payer ; savoir présentement et réellement au vu de nous notaire et témoins, la somme de trois cent livres avec les dits meubles que les dits Theus père et fils confessent avoir reçus. Et comme comptant, les en quittent et promettent n'en sera plus fait demande. Et du restant de la dite somme de huit cent livres, les dits Bernard et Rolland mère et fils, promettent d'en payer un tiers en fond au choix du dit Theus et à connaissance d'amis communs, et les deux tiers restants en argent et en payes de trente six livres les chacunes commençant la première dès aujourd'hui en un an et ainsi continuant annuellement jusqu'à entier payement. Laquelle constitution est pour tous droits tant paternels que maternels (mot) légitime supplément d'icelle portion vaille ou autrement, en quelle façon et manière que ce soit la dite Louise pourrait avoir espérer et prétendre sur les biens de ses dits feus père et mère que les dits Theus père et fils promettent et assurent comme dès à présent reconnaissent et assurent la somme de trois cent livres et meubles sur tous leurs biens présents pour, et en cas de restitution, que Dieu garde, être rendus et restitués à qui de droit appartiendra.
Et ici présent et en personne, le dit Pierre Theus père, lequel de son gré ** ayant le présent mariage pour agréable, a donné et donne par donation entre vifs et à cause de noces, au dit Jean son fils, tout et un chacun ses biens *** présents et à venir en quoi que le tout consiste ou puisse consister en payant les charges ci-après et personnellement, la somme de neuf cent livres qui seront payées à Claude et Pierre Theus ses autres enfants, moitié au chacun qui serait du chef de la dite feue Liotard mère cinquante livres, et le restant du chef du dit Theus père, payable deux cent livres au chacun ayant atteint l'âge de pouvoir acquitter, et le restant en payes de trente livres la chacune. La première se fera une année après le dit âge, et ainsi continuant annuellement à pareil jour jusqu'à entier paiement. Et outre ce, venant à apprendre les dits Claude et Pierre un métier, le dit Jean sera tenu payer leur apprentissage **** sans qu'il soit en diminution de la dite somme ci-dessus. Et jusqu'à ce qu'ils soient en état d'apprendre un métier, ils seront nourris et entretenus dans la maison en travaillant de leur possible au profit du dit Jean. Sera obligé de tenir à ses côtés le dit Pierre pour apprendre à lire, écrire et l'arithmétique jusqu'à l'age de dix huit ans.

Encore trente livres que le dit Jean sera tenu payer de payer à Catherine Theus, sa fille et femme de François Reynaud de ce lieu, par-dessus ce qui lui a été constitué en dot en leur contrat de mariage, et ce, dans un an de place. Se réserve le dit Theus, en cas que Dieu lui donne des autres enfants, pareille somme pour chacun que à ceux des dits Claude et Pierre, payables au mêmes termes et formes ci-dessus, et ce pour tous droits que les dits Claude, Pierre, Catherine et autres qui pourraient naître pourraient prétendre et demander sur les biens et héritage de ses dits père et mère, soit par droit de légitime supplément d'icelle portion vaille ou autrement, en quelle façon que ce soit.

Encore, se réserve la somme de six cent livres pour en faire et disposer à son plaisir et volonté, et n'y disposant pas, en appartiendra la moitié au dit Jean et l'autre moitié à la dite Magdeleine Leotard sa femme, en faisant faire le service de ses funérailles. Et le reste en disposera en faveur de ses enfants et de son entretien et nourriture et de sa dite femme sur les biens donnés leur vie durant.

Et en cas d'insuport, d'une pension annuelle pour lui et sa femme, de six charges de bled froment, six charges vin du cru d'Ubaye, une paire souliers, dix livres fromage, cinquante livres chair salée, trente livres argent tous les ans versées de deux en deux (mot), payable la dite pension, moitié le jour de leur séparation, et l'autre moitié six mois après, et ainsi continuant annuellement leur vie durant ; la jouissance d'un tiers des fruits de tous les arbres qui sont de leurs biens et de la (4 mots cachés) avec un des greniers et la chambre, deux tonneaux de ceux qui sont dans sa cave, faculté de les tenir dans icelle, la moitié de leur chènevière et les fruits d'un pré qu'il a au devant sa maison au-dessus du chemin royal jusqu'à La Rase et au pré de jean Pierre Fabre. En reste la faculté de tenir quatre poules avec celles de son dit fils et de prendre du bois à son (mot caché) et d'ortollailhe aux jardins pour leur usage sans abus. De plus, se réserve deux plats, deux assiettes, deux écuelles étain, six serviettes, deux nappes, un pot à feu et autres meubles nécessaires suivant leur qualité. Et venant, les dits Theus et Liotard mariés, à mourir, la dite pension réservée ci-dessus sera diminuée de la moitié.

Ayant les dites parties, appréciée la susdite donation à la somme de mille livres, promettant le dit Theus futur époux, orner sa future épouse des robes, bagues et joyaux de la valeur de trente livres desquelles s'en trouve présentement ornée.

Et parce que toutes donations sont nulles si elles ne sont pas insinuées, les susdites parties ont fait et constitué leurs procureurs en la ville de Seyne Mrs Savornin et Laugier, notaires royaux et procureurs aux juridictions de la dite ville pour demander et consentir par devant monseigneur le juge royal de la dite ville, l'insinuation, homologation et enregistrement de ses dites donations instituées en l'âme des constituants qu'en icelle n'est intervenu aucun dol ni fausse promesse ; avoir a gré tout ce que par eux sera fait avec promesse de réellement en faire.

Et nous notaire, averti les parties que le présent doit être insinué suivant les édits et déclarations de sa majesté et sous les peines en coutume. Et pour tout ce que dessus observent à peine de tous dépens, dommages et intérêts, les dites parties obligent leurs biens à toutes causes, renonçant, jurant, requérant acte, fait stipulé au dit St Vincent dans la maison des dits Rolland et Bernard. Présents messire Joseph Savornin prêtre et curé du dit St Vincent & André Lautaret à feu Jean du dit lieu, témoins requis et signés avec les parties fors la dite Bernard mère avec la dite Rolland future épouse qui ont dit ne savoir de ce enquis.

Et ici présent en personne, Claude Bernard grand-père de la dite future épouse, lequel ayant le présent pour agréable, lui a donné en augment de dot, un agneau femeau (femelle), David Bernard parrain, lui a donné un agneau femeau, Arnoux Bernard, son cousin, Etienne Theus, son oncle lui ont donné le chacun, un agneau femeau que les futurs mariés tiennent pour reçus et acquittent en forme.

* Ont promis et promettent se prendre et épouser en face de notre Ste Mère Eglise ainsi l'ont promis et juré.

** Tant en son propre que comme se faisant fort pour Magdeleine Leotard, sa femme.

*** Et de sa dite femme.

J Theus, P Theus, J Rolland, Savornin curé, JJ Juramy prêtre, F Michel, J Theus, SBUrrier, C Bernard, J Rolland, P Lieutard, Jean Giraud, Honoré Bernard, C Theus, Joseph Gilly, J Favre, A Mathier, P Liotard, Lautaret, Bernard, G Reinaud, et moi CTheus notaire.








Contrat de mariage de Jean Dominique Pascal et Marie Elizabeth Arvel à Allos

Suite des actes tranmis par Mr Christian Bonnet.

Contrat de mariage de Jean Dominique Pascal et Marie Elizabeth Arvel: Allos, Me Pierre Antoine Guirand 2 E 21218

L'an mil huit cent treize et le quatorze du mois d'avril, par devant Me Pierre Antoine Guirand notaire public à la résidence d'Allos, arrondissement de Barcelonnette, département des Basses Alpes et les témoins ci-après nommés et soussignés, furent présent Sr Jean Dominique Pascal, officier de santé, fils du Sr Jean Jacques, propriétaire et de défunte Magdelaine Maurel mariés, domicilié et demeurant en cette ville d'une part.

Et demoiselle Marie Elizabeth Arvel fille mineure de feu Michel-Ange et de vivante dame Suzanne Pellissier mariés, propriétaire cultivatrice demeurant et domiciliée dans cette dite ville, assistée et autorisée de sa dite mère ici également présente.

Lesquelles parties, en présence de leurs parents et amis ici assemblés à l'effet du mariage projeté entre les dits Sr Jean Dominique Pascal et Delle Marie Elizabeth Arvel, sont convenus des conditions du dit mariage ainsi qu'il suit.

Les futurs époux déclarent qu'ils entendent se marier sous le régime dotal tel qu'il est établi par le code civil sous les dérogations ci-après.

Et en faveur du dit mariage la dite dame Susanne Pellissier a constitué en dot par ces présentes à la dite Elizabeth Arvel sa fille future épouse, et pour elle à son futur époux qu'elle crée pour son procureur général et spécial pour en faire le recouvrement la somme de deux mille quatre cent francs pour droits paternels et maternels, acompte de laquelle le futur époux déclare qu'il a reçu avant les présentes celle de trois cent francs au prix des hardes et trousseau de la future épouse, à ce amiablement évalué par amis communs sans que cette estimation en fasse vente. & les deux mille cent francs restants ne seront payés par la constituante mère de la future épouse et ne pourront être exigés par le futur époux que lorsque celui-ci sera en mesure de présenter une hypothèque ou un cautionnement solide pour répondre de la dite dot en avertissant sa future belle mère trois mois d'avance. Et jusqu'à l'effectuation du paiement de la dite somme de deux mille cent francs, la mère de la future épouse s'oblige d'en payer l'intérêt annuellement à la cote du cinq pour cent. Toute laquelle constitution dotale ci-dessus reçue et à recevoir, le futur époux reconnaît et assure d'ailleurs comme de droit, fait quittance à sa future belle mère des trois cent francs reçus ci-dessus au prix des hardes et promet la restitution du tout quand et à qui de droit, le cas arrivant de la manière suivante savoir, les hardes à la dissolution du mariage et l'argent en quatre payements égaux annuels et successifs dont le premier aura lieu dans l'an de la dite dissolution, et le tout aussi avec intérêt au cinq pour cent.

Se réservant la future épouse, la faculté d'intervenir dans tous les cas dans le partage et liquidation de la succession de feu Michel-Ange Arvel son père.

Et finalement les futurs époux, la future épouse à ce expressément autorisée par sa dite mère, se font à cause de noces, donation de survie mutuelle et réciproque, savoir l'épouse à l'époux de la somme de deux cent francs, et l'époux à l'épouse de celle de quatre cent francs outre les robes, bagues et joyaux dont il l'ornera le jour de la noce et dont il lui fait donation au même titre de survie.

Ce fût ainsi que dessus convenu et arrêté en présence des parents des parties, savoir, du côté du futur époux les Sr Jean Jacques Pascal son père et Marc Gay son oncle maternel, et du côté de la future épouse, les Sr Jean Pierre Honoré Arvel son frère et Jean Baptiste Honorat son beau frère. Et du tout a fait et passé à Allos dans l'étude du notaire soussigné et lu aux parties en présence de MM Jean Joseph Rebattu, maire actuel de cette commune et Joseph Augier ex-maire et tous les deux propriétaires demeurant dans cette ville, témoins majeurs pour ce exprès requis et signés avec les parties, leurs parents qui ont voulu et nous, notaire, à la réserve de la future épouse qui a déclaré ne savoir écrire ni signer de ce faire requis suivant la loi.

JD Pascal, Suzanne Pellissier veuve Arvel, Jan Jaques Pascal, Jean Pierre Arvel, Marc Antoine Gay, Augier, JB Honorat, J Jh Rebatty.







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Mariage entre Sr Michelange Arvel fils d'Honoré de Bouchiers et Delle Suzanne Françoise Pellissier fille d'Alexandre d'Allos

Suite des actes transmis par Mr Christian Bonnet.

Contrat de mariage de Michel Ange Arvel et Suzanne Pellissier, Allos, Me Jean Jacques Guittand, AD 04, 2 E 8143

Mariage entre Sr Michelange Arvel fils d'Honoré de Bouchiers et Delle Suzanne Françoise Pellissier fille d'Alexandre d'Allos

L'an mil sept cent quatre vingt huit et le quatorze octobre à Allos, par devant nous Jean Jacques Guittand, notaire royal de cette ville et comtée et présents les témoins bas nommés et soussignés, ont été présents établis en leurs personnes Sr Michelange Arvel fils du Sr Honoré et de feue Rose Pascal du hameau et succursale de Bouchiers d'une part et Delle Suzanne Françoise Pellissier fille du Sr Alexandre et de Delle Jeanne Arnaud de cette ville et paroisse d'Allos, lesquelles parties, lors de ces mutuelles réciproques stipulations et acceptations intervenant avec la présence, consentement et autorisation, savoir, le dit Michelange Arvel, d'Honoré son père, d'André Giraud son oncle, Jean Antoine Michel son beau-frère, et la dite Suzanne Françoise Pellissier du dit Alexandre son père, de la dite Arnaud sa mère, du Sr François Arnaud négt (négociant) à Bartte (Barcelonnette) son oncle, de messire Antoine Pellissier prêtre, son oncle et son parrain et du Sr François Arnaud aussi son oncle et autres leurs proches parents et amis ici assemblés à cet effet, ont promis de se prendre en vrai et légitime mariage, s'épouser en face de notre Ste mère l'église. Tout canonique et légitime empêchement cessant à la première réquisition qui, de l'une des parties en sera faite à l'autre.

Et désirant qu'il conste à l'avenir des conditions sous la foi desquelles le présent mariage a été conclu et arrêté, a été présent et établi en personne le susdit Alexandre Pellissier père à la future épouse, lequel ayant le présent mariage agréable comme étant fait de son gré et consentement et voulant contribuer à l'accomplissement d'icelui, à constitué et assigné en dot à sa dite fille et pour elle au dit Michelange Arvel futur époux, présent, stipulant et remerciant, la somme de quinze cent livres à vingt sols l'une, monnaie courante, acompte desquelles les père et fils Arvel déclarent avoir reçu tout présentement du dit Pellissier celle de deux cent trois livres quinze sols au prix des hardes et trousseau de la future suivant l'estimation qui en a été faite par les amis communs des parties. Et les douze cent nonante six livres cinq sols restantes, elles ont été réellement comptées sur notre table en espèces de cours qui, après la due reconnaissance, elles ont été retirées et retenues par les père et fils Arvel au vu de nous notaire et témoins, desquelles bien comptant et satisfait, de même que du prix des hardes ci-devant énoncé, ils en quittent définitivement le dit Pellissier avec promesse qu'il n'en sera plus recherché, que les père et fils Arvel reconnaissent et assurent sur tous leurs biens présents et futurs et en promettent la restitution quand et à qui de droit le cas échéant avec cette condition, que les ayant droit en la succession de la dite future épouse seront tenu de reprendre les hardes, meubles et linges d'icelle sous une nouvelle estimation et ajout.

Le dit honnête Arvel père au futur époux, le présent mariage pour agréable comme étant fait de son consentement et voulant contribuer à l'accomplissement d'icelui (une ligne rayée) à fait donation entre vifs et à jamais irrévocable, ce en contemplation du présent, au dit Michelange Arvel son fils futur époux, présent stipulant et humblement son père remerciant, de tout et un chacun ses biens présents et futurs en quoi qu'ils consistent ou puissent consister, pour en prendre possession dès le jour de la célébration du présent mariage. Et c'est à ces clauses et conditions suivantes :
  1. Que le dit Arvel fils paiera toutes les charges généralement quelconques auxquelles les biens donnés sont soumis.

  2. Qu'il nourrira et entretiendra tant en santé qu'en maladie et à ses pots et feu le dit Honoré Arvel en travaillant icelui de ses petites forces au profit et avantage de son donataire. Et en cas d'insuport, au lieu et place de la susdite nourriture et entretien, le dit Honoré Arvel se réserve sur ses biens donnés, une pension viagère sa vie durant de douze setiers bled méteil de celui qui se percevra dans les fonds donnés, en ce compris deux setiers bled froment qui lui seront expédiés moitié le jour de la séparation et la moitié restante six mois après, et à continuer de même tant que le dit Arvel père vivra ; la jouissance d'une chambre dans la maison ou ailleurs au hameau des Bouchiers ou en cette ville à raison du logis de laquelle le dit Arvel fils sera tenu de payer douze livres annuellement, icelle chambre garnie de ses meubles de lit et cuisine ornements nécessaire à son usage, et suivant son état. Et c'est outre ce cas dessus, les linges et habillement à lui propre servant à son usage et à la décoration de sa personne ; trente charges de bois aussi annuellement rendues en deux fois et en deux expéditions de six en six mois au devant de la porte de la chambre qu'il habitera et c'est quinze charges pour chaque expédition ; une paire de souliers et une chemise de toile de ménage toute les années ; un habillement de pied en cap drap de ménage de trois en trois années. Ce fait, la première expédition, la troisième année d'après la séparation et même plus tôt si la décence et le besoin l'exigent ; et trente six livres en argent payables en deux paiements et par anticipation de six mois en six mois. * Et enfin se réserve sur ses biens donnés la somme de quatre cent livres pour en disposer à ses plaisir et volonté et là ou il n'en disposerait pas, au dit cas, elle reste comprise en la présente donation et dès lors son dit fils obligé de suppléer à ses frais funéraires et de dernière maladie et de lui faire acquitter trente trentevaines de messes de requiem dans l'an de son décès et de distribuer trois charges de bled dans les six années d'après son décès ; c'est-à-dire deux setiers et des pauvres nécessiteux de cette comtée et au choix du dit futur époux.

  3. Que le dit Michelange Arvel futur époux paiera à Froisine, Thérèse et Marie Rose ses s?urs et filles au donnant, et à la chacune d'elle la somme de neuf cent livres, en icelle compris cent vingt cinq livres, montant du légat à elle fait par Rose Pascal leur feue mère dans son dernier testament du vingt neuf 9bre 1775 à nos (mot) dûment contrôlé au bureau de Colmars le vingt huit 9bre 1778, payable quatre cent livres en argent ou hardes jusqu'à la concurrence de cent quarante livres lorsqu'elles ou l'une d'elle viendront à se marier ou dans l'année du décès du dit Arvel père, à raison de celles qui auront atteint à la dite époque leur vingt cinquième année et le restant en paye de cent livres l'une à faire les années suivantes, sans intérêt jusqu'à leur échéance. Et attendu que Froisine est avancée en âge et qu'il n'y a pas apparence qu'elle se marie, au lieu et place du légat à elle ci-devant fait, le dit Arvel veut qu'elle soit nourrie et entretenue tant en santé qu'en maladie au pot et feu de son donataire en travaillant, icelle, au profit et avantage dd dit donataire de ses forces. Et en cas d'insuport, à ce lieu et place de la susdite nourriture et entretien, il lui sera expédié par le futur époux, une pension viagère qui n'aura lieu qu'après le décès du dit Arvel père. Et jusqu'alors, et en cas de séparation du dit Arvel avec son dit fils, elle ne pourra retirer que l'intérêt de son dit légat au cinq pour cent, et après le décès d'icelui, il lui sera expédié la pension viagère de six setiers bled méteil, la jouissance d'une chambre dans la maison garnie de leurs biens présents et futurs.

Jurant, renonçant, requérant, acte fait et publié au dit Allos dans la maison de Sr Alexandre Pellissier père à la future épouse. Présents Srs Pierre Vial ecclésiastique de Thorame Basse, d'Hyacinthe Girard de Chaumin et Jacques Bourrillon de cette comtée, également ecclésiastique, témoins requis et signés avec les parties, parents qui ont su, et nous notaire.

* Si mieux, le dit Arvel père, n'aime au lieu et place des trente six livres en argent, prendre la moitié du revenu de la montagne de Tavon à son risque, péril et fortune.

Michel Ange Arvel, Suzanne Françoise Pellissier, H Arvel, A Pellissier, Jeanne Pellissier Arnaud, Arnaud l'aîné, Pellissier prêtre, Arnaud cadet, François Caire, J Arvel, André Giraud, Jean Antoine Michel, Alexandre Pellat, Suzanne Françoise Arnaud, Caire, J Pellissier, Simon Pellissier, H Girard, Bourillon, Vial











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Contrat de mariage d'Honoré Arvel et Rose Pascal à Allos

Suite des actes des Alpes de Haute Provence qui concernent directement ma généalogie personnelle et qui m'ont été aimablement transmis par Mr Christian Bonnet à son retour des AD de Digne.

Contrat de mariage d'Honoré Arvel et Rose Pascal, Allos, Me Jean Hiacinte Gariel, 2 E 8115, f°28 r° à 31 v°

Mariage entre Honoré Arvel des Bouchiers et Rose Pascal du Seignus

L'an mil sept cent quarante neuf et le dix septième jour du mois de novembre à Allos, par devant nous Jean Hiacinte Gariel notaire royal à la dite ville et en présence des témoins soussignés, ont été établis en leur personne Honoré Arvel fils de Jean Jacques du hameau des Bouchiers d'une part et honnête Rose Pascal fille de feu Pierre et d'Angélique Chaix du hameau du Seignus, l'un et l'autre présente communauté, lesquels assistés et autorisés l'un et l'autre savoir, le dit Honoré Arvel par les dits Jean Jacques son père, Thérèse Chaix sa mère, Antoine Augier son beau-frère, et la dite Rose Pascal par la susdite Angélique Chaix sa mère, de Sr Joseph Chaix, consul actuel de la présente communauté, son oncle et son curateur judiciairement nommé à l'effet de la validité du présent, Sr Honoré Chaix aussi son oncle et d'autres leurs parents et amis communs, ont promis de s'épouser en face de notre Ste mère l'église à la première réquisition qu'elles s'en feront respectivement.

Et attendu que la dot est le patrimoine des filles pour leur aider à supporter les charges du mariage, la dite Rose Pascal assistée comme dessus s'est constituée en dot et pour cause de dot et par elle au dit Honoré Arvel son futur époux, tous les droits qui lui compètent ou peuvent lui compéter sur les biens et héritage du dit feu Pierre Pascal son père, tant en vertu de son dernier testament reçu par me Julien notaire à Colmar qu'autrement en quelque manière que ce soit ou puisse être, avec pouvoir au dit Honoré Arvel qu'elle constitue son procureur irrévocable d'en poursuivre le paiement ainsi qu'il avisera.

Constitué en outre la dite Angélique Chaix mère de la future épouse laquelle, pour contribuer de son chef à l'accomplissement du présent mariage, a donné et constitué à la dite Rose, sa fille, en augment de dot, la somme de cent trente cinq livres payable par son héritier dans l'an après son décès * savoir cent pour tous les droits que la dite Rose, sa fille, peut prétendre sur ses biens, et les trente cinq livres restantes en remboursement d'une partie des frais que le dit Honoré Arvel a été obligé de faire pour obtenir la dispense de parenté en la légation d'Avignon et à Senez suivant l'accord qui en a été fait entre les parties.

Acompte de laquelle constitution, le susdit Honoré Arvel, toujours assisté et autorisé par son dit père, a déclaré avoir reçu cent livres au prix des hardes et fagot de la future épouse procédant du chef du père et promet de les reconnaître et assurer ainsi que tout ce qu'il recevra dans la suite, acompte ou pour entier paiement, de la susdite constitution dotale sur tout et un chacun ses biens qui lui furent donnés par Jean Jacques Arvel et Thérèse Chaix, ses père et mère, dans son contrat de mariage avec Marie Bourillon reçu par feu Me Jean Dominique Garriel, notaire, le douze février 1744, le cas de restitution arrivant.

Ont été en outre constitués les dits Jean Jacques Arvel et Thérèse Chaix père et mère du futur époux, lesquels voulant continuer à vouloir lui donner des marques de leur tendresse ont, en tant que de besoin, confirmé et ratifié la dotation qu'il lui ont faite l'un et l'autre dans son susdit contrat de mariage du 12 février 1744 sous les clauses et conditions énoncées dans le dit acte auxquelles ils ne prétendent pas se préjudicier. Les futurs époux se sont fait donation obnuptiale et réciproque, savoir l'époux à l'épouse de cent livres et l'épouse à l'époux de cinquante pareilles livres à prendre par le survivant sur les biens du prémourant incontinent après son décès.
Le tout ainsi convenu, stipulé et accepté par l'une et l'autre des parties qui promettent chacune en droit soit l'entière observation du présent à peine de tous dépens, dommages et intérêts, et sous l'obligation de tous leurs biens présents et à venir. Renonçant, jurant et requérant acte, fait et publié au dit Allos, dans la maison de Mr Pascalis de la Sestrière, commissaire des guerres. Présents le Sr Laurent Jaubert, bourgeois de la dite ville et Pierre Honoré Sicard, témoins requis et signé avec le dit futur époux, ceux des parents qui ont su et nous notaire. La dite future épouse, Angélique Chaix, sa mère, et Thérèse Chaix mère du susdit époux ayant déclaré ne savoir écrire de ce enquis suivant l'ordonnance. * Il a été convenu entre les parties que des cent trente cinq livres constituées en augment de dot par Angélique Chaix, soixante huit seront payables dans l'an après du décès de la dite Angélique, et les soixante sept restantes en deux paiements égaux d'année en année consécutifs. Et supra, le dit Joseph Chaix, consul actuel de la présente brude ? de la future épouse lui a donné un anouge femelle.

Honoré Arvel, Jean Jacques Arvel, J chaix, Antoine Augier, JB Chaix, B Chaix, Pierre honoré Sicard, Garriel notaire

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La famille Fonton du Dauphiné et Constantinople

Source : Dictionnaire universel de France. Tome 5.
Auteur : M. de Courcelles
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36858j/f126.item

;-) clin d'oeil à Antoine Gautier, grand spécialiste des familles du Levant, qui connait bien cette famille.
De FONTON. Deux pièces originales des 3 et 4 juin 1707, récemment découvertes, établissent d'une manière authentique la communité d'origine des branches de France et de Constantinople de cette famille.

On a cru devoir reproduire ici la notice que nous en avions donnée, tome IV de cet ouvrage, d'autant mieux que ces pièces et des renseignements recueillis ultérieurement ont occasionné des changements qu'une notice additionnelle ne pourrait guère expliquer.

La famille Fonton, recommandable par une longue série de services distingués dans la carrière militaire et la diplomatie, subsiste en deux branches principales, établies, la première en France, la seconde à Constantinople depuis près de deux siècles, lesquelles paraissent originaires de la province de Dauphiné, où la branche française a eu des possessions seigneuriales et des emplois marquants.

La seconde branche, fixée dans la capitale de l'empire ottoman, n'a pu soustraire aux fréquents incendies qui surviennent à Constantinople les titres qui eussent pu faire remonter les preuves filiatives des deux branches au-delà de la fin du 16e siècle ; et la branche française de la famille Fonton a perdu, en 1792, de la même manière, mais par le fait de la révolution, les seuls titres qui pouvaient suppléer à cette première calamité ; néanmoins, on en a sauvé un nombre suffisant pour constater à la fois la jonction, la noblesse et les illustrations de deux principales branches de cette famille. Par un effet des mêmes pertes, il n'a été possible de remonter que jusqu'aux deux frères messire Gabriel Fonton, dont, l'article suit, et messire Joachim Fonton, dont mention a lieu plus loin, celui-ci fondateur de la branche de cette famille établie à Constantinople. On n'a pu jusqu'à présent découvrir aucun document qui puisse indiquer quel a été leur auteur commun ; mais, en raison de l'état de considération relevée dans lequel ils ont existé, on est fondé et autorisé à établir la présomption que cet état était aussi celui de la souche dont ils sont sortis.

Branche établie en France

Messire Gabriel Fonton, écuyer, sieur de Vaugelas, en Dauphiné, seul seigneur en toute justice de la terre de l'Etang-la Ville sous Marly, acquit, par acte passé devant Béchet, notaire à Paris, le 9 janvier 1690, les deux charges de conseiller du roi, trésorier ancien et alternatif de la prévôté de l'hôtel du roi et grande prévôté de France, dont était pourvu Jacques de Vaude, écuyer.

Joachim Fonton, son frère puîné, étant décédé le 3 juin 1707, à Versailles, il fit transporter son corps, le même jour, en sa terre de l'Etang-la-Ville, où il fut inhumé le 4. Dans un testament, daté de Saint-Denis le 1er avril 1712, et qui fut déposé, par acte annexé audit testament, du 21 mars 1714, chez Bouron, notaire à Paris, Gabriel Fonton a les qualités d'écuyer, conseiller du roi, secrétaire de Sa Majesté, maison et couronne de France, ci-devant maître d'hôtel de feu madame la dauphine de Bavière, conseiller de Sa Majesté, trésorier général , ancien payeur des gages des officiers de la prévôté de l'hôtel et grande prévôté de France, contrôleur général de la maison de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans, contrôleur ordinaire du gobelet, de la bouche et de la maison de madame la dauphine, gouverneur pour Sa Majesté des ville et château d'Axilan, en Dauphiné, seul seigneur en toute justice de la terre, seigneurie et paroisse de l'Etang-la-Ville sous Marly, etc. L'acte de son décès, marqué au 24 avril 1713, porte qu'il était âgé d'environ 83 ans, et qu'il fut inhumé dans la chapelle seigneuriale de l'Etang-la-Ville. Il avait épousé demoiselle Geneviève de Ménigan, nommée dans le contrat de mariage de leur fils unique qui suit.

Messire Antoine Salomon Fonton, écuyer, sieur de Vaugelas, en Dauphiné, seigneur de l'Etang-la-Ville sous Marly, est qualifié conseiller du roi, et trésorier général alternatif de la prévôté de l'hôtel et grande prévôté de France, dans son contrat de mariage passé, avec l'agrément de Sa Majesté et de la famille royale, devant Clément, notaire à Paris, le 14 février 1694, avec demoiselle Marie-Anne Geneviève Denis du Choiselle. Il succéda immédiatement à son père dans les charges de trésorier de la prévôté de l'hôtel et de contrôleur général de la maison de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans (1), qualités qu'on lui donne dans l'acte de décès de son père, du 24 avril 1713, auquel il fut présent. Par contrat du 21 mars 1715, passé devant Rigault et Chèvre, notaires à Paris, on lui constitua sur l'état 300 livres de rente pour un capital de 8000 livres par lui payé en conséquence de l'édit du mois de décembre 1713. Il est rappelé avec les qualités de seigneur de l'Etang-la Ville, gentilhomme servant de la reine, et contrôleur général de la maison de S. A. R., dans le partage de sa succession fait devant Doyen et son collègue, notaires à Paris, le 11 février 1744, où son décès est rappelé sous la date du 1er avril 1743, entre la dame du Choiselle et leurs enfants qui furent :
  1. Edouard Salomon, dont l'article suit ;

  2. Guillaume René Fonton de Vaugelas qui, en 1744, était capitaine au régiment de Rohan infanterie (3) ;

  3. Antoine Guillaume Fonton de la Salle (2) qui, en 1744, était capitaine au régiment de Rohan infanterie (3) ;

  4. Anne Fonton de Vaugelas, décédée à Paris, le 31 juillet 1743, alors veuve de messire François de Quilleb?uf, chevalier, seigneur de Boissy, maréchal des camps et armées du roi, rappelée dans le partage du 11 février ;

  5. Henriette Julie Fonton de Vaugelas, qui, en 1744, était au monastère des dames religieuses de la Croix, rue Charonne, faubourg Saint-Antoine, à Paris ;

  6. Marie Sabine Fonton de Vaugelas, qui vivait en 1744.
(1) Il était panetier de la reine, épouse de Louis XV, en 1727 et 1736. (Etats de La France pour l'année 1727, tom. II, pag. 346, et pour l'année 1736, tom. II, pag. 338.)

(2) Antoine Guillaume Fonton de la Salle, chevalier de Saint-Louis, s'étant retiré du service après la campagne de 1746, épousa une riche héritière aux Pays-Bas, et s'établit à Bruxelles, où il mourut quelques années, après.

(3) L'aîné, M. de Vaugelas, état major du port de Cette, en 1749 (Etat de la France pour cette année, tom. IV, pag. 476.)
Édouard Salomon Fonton de l'Etang-la-Ville, écuyer, conseiller du roi, commissaire ordinaire des guerres, gentilhomme servant de la reine, a ces qualités dans le partage de la succession de son père, et de celle d'Aune Fonton de Vaugelas, sa soeur, du 11 février 1744. Le même acte porte qu'il était précédemment chargé des affaires du roi aux cours de Vienne et de Saint-Pétersbourg. Il était panetier de la reine en 1749 (1). Il fut seigneur de l'Etang-la-Ville et de Mareil en partie, et s'allia avec demoiselle Marie-Anne Perdrigeon, fille de Martin Perdrigeon, ancien greffier du parlement de Paris. Il existe aujourd'hui de ce mariage :
  1. Denis Edouard, qui suit ;

  2. Henri Martin Fonton, écuyer, né à Paris, le 17 octobre 1748, colonel d'artillerie, en retraite ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; officier de la Légion d'honneur ; actuellement domicilié Givet, département des Ardennes ; s'étant allié par mariage avec Agathe de Brunel, fille de M. de Brunel, chevalier de Saint-Louis, capitaine d'infanterie, de la ville de Metz, et de mademoiselle de Bernard, du Saint-Esprit, et s?ur de M. Jean-Philippe de Brunel, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, colonel en retraite, d'une famille noble du pays Messin. De ce mariage sont issus plusieurs enfants.

  3. Marie Sabine Fonton, mariée à messire Henri Prosper de Bernard, d'une famille noble du Saint-Esprit, ancien capitaine des grenadiers du régiment de Soissonnais, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ci-devant commandant pour le roi la ville et le château fort d'Agde et de Brescou, domicilié à Sorrèze, département du Tarn.
(1) État de la France pour l'année 1749, tom. II, pag. 323.
Denis Edouard Fonton de l'Etang-la-Ville, écuyer, né à Paris, paroisse Saint-Roch, le 3 novembre colonel d'artillerie en retraite , chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, actuellement domicilié à La Fère, département de l'Aisne, a épousé demoiselle Marie-Anne de la Fons, fille de messire Philippe Gabriel de la Fons, chevalier, seigneur d'Ardecourt , Happoncourt et autres lieux, et de Jeanne Madeleine Commargon.

Blason FontonArmes : D'or, à une épée de gueules et une plume de sable passées en sautoir, accompagnées en chef d'un dauphin couché d'azur. Cimier, un soleil d'or. Supports, deux lévriers.

Ces armoiries ont été enlevées pendant la révolution, de la grille du château de l'Etang-la-Ville, où ils étaient apposées ; mais le soleil qui surmontait le cartouche y subsiste encore, et l'écusson des armes en bronze a été retrouvé, et existe encore dans une des caves du château de l'Etang-la-Ville.

Branche établie à Constantinople

Messire Joachim Fonton, né à Valence, en Dauphiné, en 1651, frère puîné de Gabriel Fonton, sieur de Vaugelas, fut envoyé à Constantinople, en 1670, pour y apprendre les langues orientales. Après avoir suivi pendant dix ans la carrière d'interprète auprès du consul général du roi, au Caire en Egypte, il voulut la quitter, et repassa en France en 1685. Lié à Paris avec M. de Girardin, qui, l'année suivante, fut nommé à l'ambassade de Constantinople, Joachim Fonton se rendit aux pressantes sollicitations de cet ambassadeur et du ministre, se détermina à l'accompagner à Constantinople, et ensuite à accepter la charge de secrétaire du roi et de son premier interprète près la porte Ottomane. Le 26 mars 1686, en présence de M. de Girardin et de madame l'ambassadrice, son épouse, il s'allia, en la chapelle de l'ambassade, (célébration faite par monseigneur Gaspard Gaparini, vicaire apostolique patriarcal de Constantinople), avec demoiselle Anne Joulin. Joachim stipulé dans cet acte comme français, né à Valence, en Dauphiné. Quelques années après, se sentant incommodé par la maladie de la pierre, Joachim Fonton revint à Paris, pour se la faire tailler. Ce fut le fameux Maréchal, chirurgien du grand dauphin, qui lui fit l'opération à Versailles, dans l'un des appartements du château. Joachim en mourut, le 3 juin 1707. Son acte d'inhumation (1), du 4 juin, lui donne les qualités de messire Joachim Fonton, chevalier du Saint-Sépulcre, conseiller du roi, premier interprète pour Sa Majesté auprès de son ambassadeur au Levant, faisant son séjour ordinaire à Constantinople, âgé de 56 ans, et ajoute que messire Gabriel Fonton, seigneur de l'Etang-la-Ville, qui avait fait transporter son corps du château de Versailles, le fit inhumer en sa présence, (en un cercueil de plomb), dans le caveau de la chapelle seigneuriale de l'Etang-la-Ville.
(1) Extrait du registre de la commune de l'Etang-la-Ville.
Joachim Fonton eut de son mariage onze enfants, dont l'aîné fut Pierre qui suit.

Pierre Fonton, né à Constantinople, le 28 janvier 1687 et tenu sur les fonts de baptême par M. de Girardin, ambassadeur près la sublime Porte, et par madame L'ambassadrice, son épouse, fut nommé, par brevet, secrétaire du roi, et son premier interprète à l'ambassade près la porte Ottomane ; il fut créé, en 1721, chevalier du Saint-Sépulcre. Il épousa demoiselle Lucrèce Navoni, née à Constantinople, mais issue d'une famille noble vénitienne, qui constate une grande ancienneté dans le service diplomatique de la république de Venise, près la porte Ottomane. Il mourut à Constantinople, le 27 juillet 1756. L'épitaphe sur sa tombe dans la chapelle de l'ambassade de France en la capitale turque, ayant en tête les armes de la famille, surmontées d'une couronne de comte, lui donne en outre la qualification de conseiller du roi. Du mariage de Pierre Fonton avec Lucrèce Navoni sont issus vingt enfants des deux sexes. L'aîné des fils a été :

Antoine Fonton, né le 14 octobre 1724, nommé, par brevet, secrétaire du roi et son premier interprète à. l'ambassade près la sublime Porte ; employé, en 1752, dans la mission du comte de Broglie, ambassadeur de France à Varsovie ; chevalier de l'ordre pontifical de l'Eperon d'or, et décédé à Constantinople, en 1802, à l'âge de 77 ans.

Charles Fonton, frère puîné d'Antoine, né le 26 novembre 1725, mort à Smyrne, y a résidé et existé pendant une longue suite d'années avec la charge de secrétaire du roi et de son premier interprète au consulat général de France dans cette contrée.

Joseph Fonton, l'un de leurs frères, était né le 25 mai 1747.

Parmi les filles de Pierre Fonton était feu dame Thérèse Fonton, épouse de feu M. le baron de Testa, conseiller aulique de S. M. l'empereur d'Autriche, chevalier de l'ordre de Saint Léopold, premier interprète et son chargé d'affaires près la porte Ottomane, et mère, entre autres enfants, d'Elisabeth, baronne de Testa, mariée à son excellence le baron Ignace Laurent de Sturmer conseiller intime actuel de S. M. l'empereur d'Autriche, ci-devant son internonce et ministre plénipotentiaire près la porte Ottomane, maintenant son conseiller d'état et des conférences au département des affaires étrangères à Vienne, et commandeur de l'ordre royal de Saint-Etienne.

En 1792, par suite des évènements de la révolution française, la branche des Fonton de Constantinople, au service de France jusqu'à cette époque, comme la famille l'avait été pendant une période non interrompue de près de deux siècles, soit à Constantinople, soit, dans d'autres points principaux de l'empire ottoman, où elle s'est distinguée et honorablement montrée dans le maniement des plus grands intérêts politiques et commerciaux de la France, de même qu'elle a constamment et successivement mérité la haute satisfaction du roi et les témoignages les plus éclatants de son ministère et de ses ambassadeurs, a passé au service diplomatique de la cour impériale de Russie.

De cette masse de longs et loyaux services rendus à la France par cette famille, au milieu des circonstances les plus délicates et non moins difficiles et épineuses, résulte pour cette branche des Fonton un genre d'illustration très recommandable.

Les membres qui la représentent de nos jours sont :
  1. Son excellence M Joseph Fonton, conseiller d'état actuel de S. M. l'empereur de toutes les Russies grand croix de l'ordre de Sainte-Anne de la première classe, chevalier de l'ordre de Saint Wladimir de la troisième, premier conseiller d'ambassade à la légation impériale de Russie près la porte Ottomane, et en 1812, plénipotentiaire, pour la Russie, au congrès de Giurgievo et de Bukharest, et signataire du traité de paix entre cette puissance et la sublime Porte, conclu au mois de mai 1812, dans cette dernière ville, capitale de la Valachie. Ledit Joseph Fonton est fils de feu Pierre Fonton et de dame Lucrèce Navoni, et frère de feu dame Thérèse Fonton, baronne de Testa. Joseph Fonton, au service de France, était secrétaire du roi et son premier interprète à Constantinople pendant l'ambassade de S. E. M. le comte de Choiseul-Gouffier, et avait rempli les fonctions d'interprète, soit à Alep, soit en la capitale turque, pendant celle de S. E. M. le comte de Saint-Priest.

  2. Monsieur Pierre Fonton, conseiller de collège au département impérial des affaires étrangères de Russie, chevalier des ordres de Saint-Wladimir de la quatrième classe, et de Sainte-Anne de la seconde, ci-devant prernier secrétaire d'ambassade à la légation de Russie près la porte Ottomane, secrétaire des conférences, en 1811 et 1812, au congrès de Giurgievo et de Bukharest, pour le traité de paix mentionné ci-dessus, et actuellement attaché à la légation de Russie à Naples. Pierre Fonton, au service de France, a été, par brevet du roi, expédié en 1784, et sous l'ambassade de S. E. M. le comte de Saint-Priest, nommé chancelier de l'ambassade près la Porte, et en a exercé les fonctions pendant toute celle de S. E. M. le comte de Choiseul-Gouffier.

  3. Monsieur Félix Fonton, fils légitime du susdit Pierre Fonton et de feu dame Caroline, née Bénévent, est attaché actuellement avec le rang d'actuaire au département impérial des affaires étrangères en Russie.

  4. Monsieur Antoine Fonton, conseiller de collège au département impérial des affaires étrangères de Russie, chevalier de l'ordre de Sainte-Anne de la seconde classe, et de celui de Saint Wladimir de la quatrième, ci-devant premier interprète à la légation de Russie près la porte Ottomane, employé en la nième qualité au congrès de Giurgievo et de Bukharest, actuellement attaché au ministère des affaires étrangères à Saint-Pétersbourg.
Lesdits Pierre et Antoine Fonton, fils légitimes d'Antoine Fonton, décédé, en 1802, à Constantinople, et de dame Elisabeth Mommartz, sa légitime épouse.

Blason FontonArmes : D'or, à une épée de gueules et une plume de sable passées en sautoir, accompagnée en chef d'un croissant de gueules, surmonté d'une étoile d'azur et en pointe d'un dauphin renversé de même émail. Cimier : Un soleil d'or. Supports : Deux lévriers. Couronne de comte.

Le croissant est une addition faite par celle branche, lors de son établissement à Constantinople ; elle y a ajouté l'étoile du Nord, depuis l'époque de 1792, celle du passage de cette branche de la famille au service diplomatique de la cour impériale de Russie.