07 octobre 2006

La famille Fonton du Dauphiné et Constantinople

Source : Dictionnaire universel de France. Tome 5.
Auteur : M. de Courcelles
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36858j/f126.item

;-) clin d'oeil à Antoine Gautier, grand spécialiste des familles du Levant, qui connait bien cette famille.
De FONTON. Deux pièces originales des 3 et 4 juin 1707, récemment découvertes, établissent d'une manière authentique la communité d'origine des branches de France et de Constantinople de cette famille.

On a cru devoir reproduire ici la notice que nous en avions donnée, tome IV de cet ouvrage, d'autant mieux que ces pièces et des renseignements recueillis ultérieurement ont occasionné des changements qu'une notice additionnelle ne pourrait guère expliquer.

La famille Fonton, recommandable par une longue série de services distingués dans la carrière militaire et la diplomatie, subsiste en deux branches principales, établies, la première en France, la seconde à Constantinople depuis près de deux siècles, lesquelles paraissent originaires de la province de Dauphiné, où la branche française a eu des possessions seigneuriales et des emplois marquants.

La seconde branche, fixée dans la capitale de l'empire ottoman, n'a pu soustraire aux fréquents incendies qui surviennent à Constantinople les titres qui eussent pu faire remonter les preuves filiatives des deux branches au-delà de la fin du 16e siècle ; et la branche française de la famille Fonton a perdu, en 1792, de la même manière, mais par le fait de la révolution, les seuls titres qui pouvaient suppléer à cette première calamité ; néanmoins, on en a sauvé un nombre suffisant pour constater à la fois la jonction, la noblesse et les illustrations de deux principales branches de cette famille. Par un effet des mêmes pertes, il n'a été possible de remonter que jusqu'aux deux frères messire Gabriel Fonton, dont, l'article suit, et messire Joachim Fonton, dont mention a lieu plus loin, celui-ci fondateur de la branche de cette famille établie à Constantinople. On n'a pu jusqu'à présent découvrir aucun document qui puisse indiquer quel a été leur auteur commun ; mais, en raison de l'état de considération relevée dans lequel ils ont existé, on est fondé et autorisé à établir la présomption que cet état était aussi celui de la souche dont ils sont sortis.

Branche établie en France

Messire Gabriel Fonton, écuyer, sieur de Vaugelas, en Dauphiné, seul seigneur en toute justice de la terre de l'Etang-la Ville sous Marly, acquit, par acte passé devant Béchet, notaire à Paris, le 9 janvier 1690, les deux charges de conseiller du roi, trésorier ancien et alternatif de la prévôté de l'hôtel du roi et grande prévôté de France, dont était pourvu Jacques de Vaude, écuyer.

Joachim Fonton, son frère puîné, étant décédé le 3 juin 1707, à Versailles, il fit transporter son corps, le même jour, en sa terre de l'Etang-la-Ville, où il fut inhumé le 4. Dans un testament, daté de Saint-Denis le 1er avril 1712, et qui fut déposé, par acte annexé audit testament, du 21 mars 1714, chez Bouron, notaire à Paris, Gabriel Fonton a les qualités d'écuyer, conseiller du roi, secrétaire de Sa Majesté, maison et couronne de France, ci-devant maître d'hôtel de feu madame la dauphine de Bavière, conseiller de Sa Majesté, trésorier général , ancien payeur des gages des officiers de la prévôté de l'hôtel et grande prévôté de France, contrôleur général de la maison de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans, contrôleur ordinaire du gobelet, de la bouche et de la maison de madame la dauphine, gouverneur pour Sa Majesté des ville et château d'Axilan, en Dauphiné, seul seigneur en toute justice de la terre, seigneurie et paroisse de l'Etang-la-Ville sous Marly, etc. L'acte de son décès, marqué au 24 avril 1713, porte qu'il était âgé d'environ 83 ans, et qu'il fut inhumé dans la chapelle seigneuriale de l'Etang-la-Ville. Il avait épousé demoiselle Geneviève de Ménigan, nommée dans le contrat de mariage de leur fils unique qui suit.

Messire Antoine Salomon Fonton, écuyer, sieur de Vaugelas, en Dauphiné, seigneur de l'Etang-la-Ville sous Marly, est qualifié conseiller du roi, et trésorier général alternatif de la prévôté de l'hôtel et grande prévôté de France, dans son contrat de mariage passé, avec l'agrément de Sa Majesté et de la famille royale, devant Clément, notaire à Paris, le 14 février 1694, avec demoiselle Marie-Anne Geneviève Denis du Choiselle. Il succéda immédiatement à son père dans les charges de trésorier de la prévôté de l'hôtel et de contrôleur général de la maison de S. A. R. madame la duchesse d'Orléans (1), qualités qu'on lui donne dans l'acte de décès de son père, du 24 avril 1713, auquel il fut présent. Par contrat du 21 mars 1715, passé devant Rigault et Chèvre, notaires à Paris, on lui constitua sur l'état 300 livres de rente pour un capital de 8000 livres par lui payé en conséquence de l'édit du mois de décembre 1713. Il est rappelé avec les qualités de seigneur de l'Etang-la Ville, gentilhomme servant de la reine, et contrôleur général de la maison de S. A. R., dans le partage de sa succession fait devant Doyen et son collègue, notaires à Paris, le 11 février 1744, où son décès est rappelé sous la date du 1er avril 1743, entre la dame du Choiselle et leurs enfants qui furent :
  1. Edouard Salomon, dont l'article suit ;

  2. Guillaume René Fonton de Vaugelas qui, en 1744, était capitaine au régiment de Rohan infanterie (3) ;

  3. Antoine Guillaume Fonton de la Salle (2) qui, en 1744, était capitaine au régiment de Rohan infanterie (3) ;

  4. Anne Fonton de Vaugelas, décédée à Paris, le 31 juillet 1743, alors veuve de messire François de Quilleb?uf, chevalier, seigneur de Boissy, maréchal des camps et armées du roi, rappelée dans le partage du 11 février ;

  5. Henriette Julie Fonton de Vaugelas, qui, en 1744, était au monastère des dames religieuses de la Croix, rue Charonne, faubourg Saint-Antoine, à Paris ;

  6. Marie Sabine Fonton de Vaugelas, qui vivait en 1744.
(1) Il était panetier de la reine, épouse de Louis XV, en 1727 et 1736. (Etats de La France pour l'année 1727, tom. II, pag. 346, et pour l'année 1736, tom. II, pag. 338.)

(2) Antoine Guillaume Fonton de la Salle, chevalier de Saint-Louis, s'étant retiré du service après la campagne de 1746, épousa une riche héritière aux Pays-Bas, et s'établit à Bruxelles, où il mourut quelques années, après.

(3) L'aîné, M. de Vaugelas, état major du port de Cette, en 1749 (Etat de la France pour cette année, tom. IV, pag. 476.)
Édouard Salomon Fonton de l'Etang-la-Ville, écuyer, conseiller du roi, commissaire ordinaire des guerres, gentilhomme servant de la reine, a ces qualités dans le partage de la succession de son père, et de celle d'Aune Fonton de Vaugelas, sa soeur, du 11 février 1744. Le même acte porte qu'il était précédemment chargé des affaires du roi aux cours de Vienne et de Saint-Pétersbourg. Il était panetier de la reine en 1749 (1). Il fut seigneur de l'Etang-la-Ville et de Mareil en partie, et s'allia avec demoiselle Marie-Anne Perdrigeon, fille de Martin Perdrigeon, ancien greffier du parlement de Paris. Il existe aujourd'hui de ce mariage :
  1. Denis Edouard, qui suit ;

  2. Henri Martin Fonton, écuyer, né à Paris, le 17 octobre 1748, colonel d'artillerie, en retraite ; chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ; officier de la Légion d'honneur ; actuellement domicilié Givet, département des Ardennes ; s'étant allié par mariage avec Agathe de Brunel, fille de M. de Brunel, chevalier de Saint-Louis, capitaine d'infanterie, de la ville de Metz, et de mademoiselle de Bernard, du Saint-Esprit, et s?ur de M. Jean-Philippe de Brunel, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, colonel en retraite, d'une famille noble du pays Messin. De ce mariage sont issus plusieurs enfants.

  3. Marie Sabine Fonton, mariée à messire Henri Prosper de Bernard, d'une famille noble du Saint-Esprit, ancien capitaine des grenadiers du régiment de Soissonnais, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ci-devant commandant pour le roi la ville et le château fort d'Agde et de Brescou, domicilié à Sorrèze, département du Tarn.
(1) État de la France pour l'année 1749, tom. II, pag. 323.
Denis Edouard Fonton de l'Etang-la-Ville, écuyer, né à Paris, paroisse Saint-Roch, le 3 novembre colonel d'artillerie en retraite , chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, actuellement domicilié à La Fère, département de l'Aisne, a épousé demoiselle Marie-Anne de la Fons, fille de messire Philippe Gabriel de la Fons, chevalier, seigneur d'Ardecourt , Happoncourt et autres lieux, et de Jeanne Madeleine Commargon.

Blason FontonArmes : D'or, à une épée de gueules et une plume de sable passées en sautoir, accompagnées en chef d'un dauphin couché d'azur. Cimier, un soleil d'or. Supports, deux lévriers.

Ces armoiries ont été enlevées pendant la révolution, de la grille du château de l'Etang-la-Ville, où ils étaient apposées ; mais le soleil qui surmontait le cartouche y subsiste encore, et l'écusson des armes en bronze a été retrouvé, et existe encore dans une des caves du château de l'Etang-la-Ville.

Branche établie à Constantinople

Messire Joachim Fonton, né à Valence, en Dauphiné, en 1651, frère puîné de Gabriel Fonton, sieur de Vaugelas, fut envoyé à Constantinople, en 1670, pour y apprendre les langues orientales. Après avoir suivi pendant dix ans la carrière d'interprète auprès du consul général du roi, au Caire en Egypte, il voulut la quitter, et repassa en France en 1685. Lié à Paris avec M. de Girardin, qui, l'année suivante, fut nommé à l'ambassade de Constantinople, Joachim Fonton se rendit aux pressantes sollicitations de cet ambassadeur et du ministre, se détermina à l'accompagner à Constantinople, et ensuite à accepter la charge de secrétaire du roi et de son premier interprète près la porte Ottomane. Le 26 mars 1686, en présence de M. de Girardin et de madame l'ambassadrice, son épouse, il s'allia, en la chapelle de l'ambassade, (célébration faite par monseigneur Gaspard Gaparini, vicaire apostolique patriarcal de Constantinople), avec demoiselle Anne Joulin. Joachim stipulé dans cet acte comme français, né à Valence, en Dauphiné. Quelques années après, se sentant incommodé par la maladie de la pierre, Joachim Fonton revint à Paris, pour se la faire tailler. Ce fut le fameux Maréchal, chirurgien du grand dauphin, qui lui fit l'opération à Versailles, dans l'un des appartements du château. Joachim en mourut, le 3 juin 1707. Son acte d'inhumation (1), du 4 juin, lui donne les qualités de messire Joachim Fonton, chevalier du Saint-Sépulcre, conseiller du roi, premier interprète pour Sa Majesté auprès de son ambassadeur au Levant, faisant son séjour ordinaire à Constantinople, âgé de 56 ans, et ajoute que messire Gabriel Fonton, seigneur de l'Etang-la-Ville, qui avait fait transporter son corps du château de Versailles, le fit inhumer en sa présence, (en un cercueil de plomb), dans le caveau de la chapelle seigneuriale de l'Etang-la-Ville.
(1) Extrait du registre de la commune de l'Etang-la-Ville.
Joachim Fonton eut de son mariage onze enfants, dont l'aîné fut Pierre qui suit.

Pierre Fonton, né à Constantinople, le 28 janvier 1687 et tenu sur les fonts de baptême par M. de Girardin, ambassadeur près la sublime Porte, et par madame L'ambassadrice, son épouse, fut nommé, par brevet, secrétaire du roi, et son premier interprète à l'ambassade près la porte Ottomane ; il fut créé, en 1721, chevalier du Saint-Sépulcre. Il épousa demoiselle Lucrèce Navoni, née à Constantinople, mais issue d'une famille noble vénitienne, qui constate une grande ancienneté dans le service diplomatique de la république de Venise, près la porte Ottomane. Il mourut à Constantinople, le 27 juillet 1756. L'épitaphe sur sa tombe dans la chapelle de l'ambassade de France en la capitale turque, ayant en tête les armes de la famille, surmontées d'une couronne de comte, lui donne en outre la qualification de conseiller du roi. Du mariage de Pierre Fonton avec Lucrèce Navoni sont issus vingt enfants des deux sexes. L'aîné des fils a été :

Antoine Fonton, né le 14 octobre 1724, nommé, par brevet, secrétaire du roi et son premier interprète à. l'ambassade près la sublime Porte ; employé, en 1752, dans la mission du comte de Broglie, ambassadeur de France à Varsovie ; chevalier de l'ordre pontifical de l'Eperon d'or, et décédé à Constantinople, en 1802, à l'âge de 77 ans.

Charles Fonton, frère puîné d'Antoine, né le 26 novembre 1725, mort à Smyrne, y a résidé et existé pendant une longue suite d'années avec la charge de secrétaire du roi et de son premier interprète au consulat général de France dans cette contrée.

Joseph Fonton, l'un de leurs frères, était né le 25 mai 1747.

Parmi les filles de Pierre Fonton était feu dame Thérèse Fonton, épouse de feu M. le baron de Testa, conseiller aulique de S. M. l'empereur d'Autriche, chevalier de l'ordre de Saint Léopold, premier interprète et son chargé d'affaires près la porte Ottomane, et mère, entre autres enfants, d'Elisabeth, baronne de Testa, mariée à son excellence le baron Ignace Laurent de Sturmer conseiller intime actuel de S. M. l'empereur d'Autriche, ci-devant son internonce et ministre plénipotentiaire près la porte Ottomane, maintenant son conseiller d'état et des conférences au département des affaires étrangères à Vienne, et commandeur de l'ordre royal de Saint-Etienne.

En 1792, par suite des évènements de la révolution française, la branche des Fonton de Constantinople, au service de France jusqu'à cette époque, comme la famille l'avait été pendant une période non interrompue de près de deux siècles, soit à Constantinople, soit, dans d'autres points principaux de l'empire ottoman, où elle s'est distinguée et honorablement montrée dans le maniement des plus grands intérêts politiques et commerciaux de la France, de même qu'elle a constamment et successivement mérité la haute satisfaction du roi et les témoignages les plus éclatants de son ministère et de ses ambassadeurs, a passé au service diplomatique de la cour impériale de Russie.

De cette masse de longs et loyaux services rendus à la France par cette famille, au milieu des circonstances les plus délicates et non moins difficiles et épineuses, résulte pour cette branche des Fonton un genre d'illustration très recommandable.

Les membres qui la représentent de nos jours sont :
  1. Son excellence M Joseph Fonton, conseiller d'état actuel de S. M. l'empereur de toutes les Russies grand croix de l'ordre de Sainte-Anne de la première classe, chevalier de l'ordre de Saint Wladimir de la troisième, premier conseiller d'ambassade à la légation impériale de Russie près la porte Ottomane, et en 1812, plénipotentiaire, pour la Russie, au congrès de Giurgievo et de Bukharest, et signataire du traité de paix entre cette puissance et la sublime Porte, conclu au mois de mai 1812, dans cette dernière ville, capitale de la Valachie. Ledit Joseph Fonton est fils de feu Pierre Fonton et de dame Lucrèce Navoni, et frère de feu dame Thérèse Fonton, baronne de Testa. Joseph Fonton, au service de France, était secrétaire du roi et son premier interprète à Constantinople pendant l'ambassade de S. E. M. le comte de Choiseul-Gouffier, et avait rempli les fonctions d'interprète, soit à Alep, soit en la capitale turque, pendant celle de S. E. M. le comte de Saint-Priest.

  2. Monsieur Pierre Fonton, conseiller de collège au département impérial des affaires étrangères de Russie, chevalier des ordres de Saint-Wladimir de la quatrième classe, et de Sainte-Anne de la seconde, ci-devant prernier secrétaire d'ambassade à la légation de Russie près la porte Ottomane, secrétaire des conférences, en 1811 et 1812, au congrès de Giurgievo et de Bukharest, pour le traité de paix mentionné ci-dessus, et actuellement attaché à la légation de Russie à Naples. Pierre Fonton, au service de France, a été, par brevet du roi, expédié en 1784, et sous l'ambassade de S. E. M. le comte de Saint-Priest, nommé chancelier de l'ambassade près la Porte, et en a exercé les fonctions pendant toute celle de S. E. M. le comte de Choiseul-Gouffier.

  3. Monsieur Félix Fonton, fils légitime du susdit Pierre Fonton et de feu dame Caroline, née Bénévent, est attaché actuellement avec le rang d'actuaire au département impérial des affaires étrangères en Russie.

  4. Monsieur Antoine Fonton, conseiller de collège au département impérial des affaires étrangères de Russie, chevalier de l'ordre de Sainte-Anne de la seconde classe, et de celui de Saint Wladimir de la quatrième, ci-devant premier interprète à la légation de Russie près la porte Ottomane, employé en la nième qualité au congrès de Giurgievo et de Bukharest, actuellement attaché au ministère des affaires étrangères à Saint-Pétersbourg.
Lesdits Pierre et Antoine Fonton, fils légitimes d'Antoine Fonton, décédé, en 1802, à Constantinople, et de dame Elisabeth Mommartz, sa légitime épouse.

Blason FontonArmes : D'or, à une épée de gueules et une plume de sable passées en sautoir, accompagnée en chef d'un croissant de gueules, surmonté d'une étoile d'azur et en pointe d'un dauphin renversé de même émail. Cimier : Un soleil d'or. Supports : Deux lévriers. Couronne de comte.

Le croissant est une addition faite par celle branche, lors de son établissement à Constantinople ; elle y a ajouté l'étoile du Nord, depuis l'époque de 1792, celle du passage de cette branche de la famille au service diplomatique de la cour impériale de Russie.

7 commentaires:

Gilles Dubois a dit…

Trouvé sur cette page des archives des Yvelines :

ETANG-LA-VILLE (Prévôté de l')

Historique

C'est à partir du XVe siècle que la famille Séguier devint seigneur de L'Etang-la-Ville. Cette famille conserva la seigneurie jusqu'en 1700, époque à laquelle la duchesse de Lude, la vendit à Gabriel Fonton de Vaugelas. A la Révolution, le seigneur était un Fonton possédant le privilège de la haute, moyenne et basse justice.

Navowii a dit…

Bonjour Gilles, c'est en parcourant votre blog que j'ai découvert que vous faisiez mention d'une Lucrèce NAVONI,qui je vous cite serais : "née à Constantinople, mais issue d'une famille noble vénitienne, qui constate une grande ancienneté dans le service diplomatique de la république de Venise, près la porte Ottomane." Etant moi-même un NAVONI j'aurais aimé savoir si vous pouviez m'aider à en savoir un peu plus sur la généalogie de cette famille.

Je vous remercie d'avance.

Maxime Navoni.

Gilles Dubois a dit…

Pour répondre à votre question, j'ai fait appel à mon ami Antoine Gautier qui connait bien les familles du Levant. Je le cite :

Bonsoir Gilles,

Rapidement pour aider un peu monsieur Navoni.

Je pense que les Navoni de Constantinople sont d'origine génoise. Ils sont dans la Mahone de Chio fin XVe début XVIe. On les retrouve au service de l'ambassadeur de France et du Bayle de Venise à Constantinople à la fin du XVIe siècle. Ils sont drogmans de père en fils jusqu'au XIXe siècle. Ils ont servi plusieurs états dont la France, la République de Venise et les Etats-Unis au début du XIXe.

Monsieur Navoni a-t-il une idée d'où vient sa famille ? A-t-il entendu parler d'un séjour en Orient ?

Anonyme a dit…

Bonsoir,

J'ai été en relation téléphonique il y a 16 ans avec Monsieur Antoine Gautier qui m'a permis de démarrer un certain nombre de recherches généalogiques. Nous sommes d'ailleurs par la famille de son épouse Marie de Testa des cousins éloignés.
Je possède également, comme Maxime Navoni, à priori Lucrèce Navoni dans mon arbre généalogique. Néanmoins une grosse incohérence subsiste que je n'ai pu résoudre. Un des fils de Pierre Fonton et de Lucrèce Navoni est Charles Fonton. Celui-ci a notamment eu une fille Hélène Lucrèze Fonton qui serait née vers 1778(?) et aurait épousé Etienne Marie Escalon. Incohérence ici car leur fille Marie-Marguerite Escalon serait née en 1786. Cette dernière ayant épousé Joseph Marie Etienne WIET.

Si Monsieur Gautier avait les éléments permettant de régler cette incohérence, je lui en serais très reconnaissant. je tiens encore à le remercier des informations qu'il a pu me communiquer en 1991.

Eric de WIET

Gilles Dubois a dit…

Bonjour Eric. Pouvez-vous m'écrire sur mon mail perso à gilles_guy_dubois@yahoo.fr pour que je vous donne l'adresse d'Antoine Gautier (je ne souhaite pas l'indiquer ici visible de tout le monde). A bientôt.

Unknown a dit…

Bonjour,

Je me demande si vous me pourriez aider a trouvez partie de ma famille (de mon pere) que je n'ai jamais connu, puisque vous dites que vous avez contact avec quelques de Testa. Mon pere s'appelle Emile Frederic Ferdinand de Testa, et il a connu ma mere a Vienne vers 1968.
Je serais tres hereuse de connaitre meme quelques cousins.

Ines

Gilles Dubois a dit…

Pouvez-vous m'écrire à gilles_guy_dubois@yahoo.fr pour que je vous renvoie en privé l'adresse d'une personne qui pourra peut-être vous aider ?