30 juin 2006

La maison de Bocsozel II

Blason de la famille de BOCSOZEL sur HeraldiqueGenWeb
Source BnF/Gallica : Annuaire de la noblesse de France 1866

Dessin de Christophe Desportes publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Attention : Cette notice de l'Annuaire de la noblesse a suscité plusieurs critiques. Voir les commentaires à la suite de cet article.
Pierre de Bocsozel appelé Peiraud par Chorier, né vers 1535, est plus connu sous le nom de Chastelard, que son amour pour Marie Stuart et sa mort tragique ont rendu célèbre. Il avait été attaché au connétable Anne de Montmorency, et cette position lui donna entrée à la cour de François II. Il y vit la reine, en devint éperdument amoureux et lui adressa des vers sur sa beauté. En 1561, Marie Stuart, devenue veuve, mit Chastelard au nombre des gentilshommes qu'elle emmena en Ecosse. Elle se montra dit-on, trop sensible à ses hommages et sembla lui accorder des encouragements qui exaltèrent sa passion. Il se crut aimé et osa se cacher tin soir sous le lit de la reine, qui, s'en étant aperçue, se contenta de le chasser de sa présence et de la cour. Mais, au lieu d'obéir, Chastelard la suivit dans le comté de Fife et se glissa secrètement dans sa chambre. Il fut encore découvert, et, moins indulgente cette fois, Marie Stuart le fit arrêter. Deux jours après il fut condamné à mort, et arrivé au lieu du supplice, il se tourna du côté du château d'Holy-Rood, leva les yeux au ciel et s'écria « Adieu, la plus belle et la plus cruelle princesse du monde! (Brantome.) Il tendit le cou à l'exécuteur en murmurant encore le nom de Marie.

Soffrey de Bocsozel, frère aîné de Chastelard, fut conseiller au parlement de Grenoble. Il épousa Jeanne de Bressieu, fille de Pierre de Bressieu et d'Anne de Montchenu (preuves de Malte de François, leur petit-fils). Elle était veuve lorsque, le 28 juin 1620, elle donna procuration pour la représenter au mariage de son fils, qui suit.

Pierre de Bocsozel, seigneur de Montgontier, de Chastelard, de la Bâtie, de Charlieu, au mandement de la Côte Saint-André, épousa au château d'Hauterive, le 20 juin 1630, Anne Borel de Ponsonnas, fille de feu Amieu Borel de Ponsonnas, en son vivant seigneur d'Hauterive, capitaine de cinquante hommes d'armes, et de Madeleine d'Hostun de Claveson. Amieu était lui-même fils de Jean Borel de Ponsonnas, l'un des lieutenants du baron des Adrets, et de Jeanne de Chypre. Pierre de Bocsozel, ne vivait plus le 1er août 1663, comme on le voit, par le testament d'Anne, sa veuve, fait devant Mathelin Nugot, notaire héréditaire à la Côte Saint-André (orig. aux arch. de la famille). Leurs enfants furent :
  1. Balthasard, qui suit ;
  2. Pierre de Bocsozel, seigneur d'Eydoche, Montgontier, prieur de Saint-Jean de Vif, de Saint-Etienne, de Saint-Geoire et de Saint-Nicolas du Moutier, légataire de sa mère de 9,000 livres tournois ;
  3. François de Bocsozel, reçu chevalier de Malte le 29 décembre 1631 (Vertot, tome VII, page 140; preuves de noblesse aux archives de sa famille maternelle). il fut institué légataire d'une somma de 1,000 livres tournois par le testament du 1er août 1663 ; l'année suivante il commandait l'escadron de Malte à l'attaque de Gigeri en Afrique ;
  4. Louis-Laurent de Bocsozel, mentionné comme déjà décédé par ledit acte qui précède ;
  5. Françoise de Bocsozel, femme de Garcin, seigneur de Saint-Germain et légataire de sa mère d'une somme de 4,000 livres ;
  6. Louise de Bocsozel, religieuse au monastère de Laval ;
  7. Laurence, religieuse au monastère de Laval ;
  8. et 9. Madeleine et Anne-Marie de Bocsozel, légataires de leur mère.
Balthazard de Bocsozel, seigneur de Montgontier, de Chastelard, etc., institué héritier universel par le testament du 1er août 1663, continua la descendance de cette branche, qui s'éteignit à la fin du siècle dernier et dont les derniers rejetons furent Jean-Baptiste-Louis de Bocsozel de Montgontier, né le 21 mai 1746, reçu en majorité en la vénérable langue d'Auvergne le 29 avril 1765 et Pierre de Bocsozel de Montgontier, né le 3 septembre 1754, reçu en minorité le 28 septembre 1754.

Armes : d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur de deux tires ou rangées

Devise : QUOIQU'IL EN ADVIENNE.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est agaçant de relever tjrs les mêmes erreurs (et je suis polie !) Françoise n'a jamais été Abbesse de Laval-Bénite, elle n'a fait qu'un court séjour au Couvent de la Déserte à Lyon, n'a jamais prononcé ses voeux et s'est mariée 2fois (SP), l'Abbesse de Laval-Bénite était sa nièce, fille de Soffrey . A lire "L'histoire de Laval-Bénite" .

Anonyme a dit…

Comme je l'ai déjà écrit , N.Chorier confond Pierre l'aîné des fils de Jeanne avec Pyraud 3e fils , c'est celui-ci qui mourra pour l'amour qu'il éprouvait pour Marie Stuart . Il était écuyer au service du Seigneur de Damville fils du Connétable Anne de Montmorency .

Anonyme a dit…

Dommage que l'on décrive pas exactement la généalogie de toute la famille Boscozel descendante et ascendante avec des dates et des lieux plus précis....

Anonyme a dit…

A lire prochainement :
" Le Chevalier des Terres Froides"
de Patrice Escoffier .
Roman historique - Collection Pierrefeu- Editions du Pierregord -
Vous y retrouverez les Bocsozel, les Bressieux, Virieu, Chandieu, Rivoire
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Les personnages et situations sont authentiques ..........